ELECTIONS: La victoire de la coalition autonomiste confirme le rôle de mouvement-leader de l’Union Valdôtaine

dans ces élections régionales les électeurs étaient appelés à choisir essentiellement entre deux coalitions susceptibles de gouverner la Vallée d’Aoste : l’une autonomiste, l’autre de gauche. 
Les Valdôtains ont choisi : la coalition autonomiste, guidée par l’Union Valdôtaine, a gagné, celle de gauche a perdu. Au-delà de ce résultat brut, il faut remarquer que la victoire autonomiste a abouti à l’obtention d’une majorité de 18 conseillers (13 unionistes et 5 de « Stella Alpina »), contre les 15 de la gauche. 
Le « Movimento Cinque Stelle », qui se place en dehors de toute coalition, a vu réduire son consensus, par rapport aux élections politiques, des deux tiers environ. La droite, cassée en deux, n’a plus aucun représentant au Conseil régional. 
La majorité sortante, qui avait exprimé le gouvernement régional, est donc confirmée, en dépit des énormes difficultés qu’elle a dû affronter au niveau politique et administratif, et d’une rageuse campagne mensongère, voire calomnieuse, de la part des adversaires ; son leader, le président Rollandin, a obtenu un succès personnel bien mérité. 
Cela dit, on ne peut cacher qu’une majorité restreinte se trouvera à devoir multiplier ses efforts pour faire face à des difficultés énormes et à un avenir qui, pour le moment, s’annonce encore incertain au point de vue de l’économie et des ressources financières publiques. Il sera nécessaire d’assurer un travail d’équipe fondé sur une analyse attentive et réaliste des problèmes et sur l’efficacité des solutions, car les erreurs éventuelles pourraient avoir des conséquences graves. 
De même, à l’intérieur de l’Union Valdôtaine, il faudra se pencher sérieusement sur les aspects organisationnels, en favorisant de nouvelles formes de participation à l’élaboration des idées et des programmes. 
Contrairement aux récentes tentatives d’imitation, le nôtre est un mouvement de peuple, non la construction artificielle d’un groupe de prétoriens autour d’un individu plus ou moins populaire. La dimension sociale de l’UV, son enracinement profond sur le territoire, l’activité des sections et l’engagement des militants constituent son patrimoine le plus précieux et doivent être mis en valeur, y compris au point de vue de la communication, qui est malheureusement un point faible. Ce ne sera pas facile, mais nous pouvons, nous devons réussir, pour pouvoir concrétiser la mission historique de l’Union Valdôtaine : être la sentinelle de notre droit à l’Autonomie.