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NOUVELLES EN FRANCAIS | 12 febbraio 2013, 08:31

ENVIRONNEMENT: L'agroalimentaire sous surveillance

ENVIRONNEMENT: L'agroalimentaire sous surveillance

L’ensemble de la filière viande et poisson va être mis “sous surveillance” pendant l’année 2013, a annoncé le ministre de la Consommation, Benoît Hamon, à l’issue d’une réunion convoquée à Bercy, après la révélation de la présence de viande de cheval dans des plats cuisinés au bœuf.Une réunion de crise s’est en effet déroulée hier en fin d’après-midi à Bercy entre le gouvernement et la filière agroalimentaire française.

Les trois principaux ministères concernés par l’affaire Findus (Hamon pour la Consommation, Stéphane Le Foll pour l’Agriculture et Guillaume Garot pour l’Agroalimentaire) ont fait face à quelques industriels, sauf les artisans bouchers, qui ont boycotté l’entrevue, ne s’estimant pas concernés… Finalement, la rencontre n’a pas donné grand-chose. Tout au plus l’idée de se réunir avant la fin de la semaine à Bruxelles pour parler du problème d’étiquetage.

Il a été fait état, également, d’un “renforcement immédiat“ des contrôles de la répression des fraudes, qui va étendre ses recherches au-delà des deux principales sociétés dans la tourmente, Spanghero et Comigel. Et il a été décidé que l’ensemble de la filière viande et poisson allait être mis “sous surveillance” pendant l’année 2013.

Six, c’est au minimum le nombre d’intermédiaires par lesquels a transité la viande de cheval retrouvée dans des lasagnes, du hachis Parmentier et de la moussaka Findus censés être au bœuf. Avant d’arriver dans cette entreprise, la viande a emprunté un circuit commercial particulièrement complexe et transité par plusieurs pays européens.  

Cette multiplication des intermédiaires a amené le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à parler de pratiques “dégueulasses” portant sur des “vieilles carnes” et le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, de “brouillard” favorisant “fraudes” et “tricheries”. François Hollande a demandé que des sanctions soient prises. C’est ce qu’a promis Guillaume Garot, ministre délégué à l’Agroalimentaire. “Il y aura un avant et un après les lasagnes au cheval”, a-t-il ajouté.“

La Roumanie ne peut pas accepter le statut de suspect de service”. C’est ainsi que le Premier ministre roumain, Victor Ponta, a dit sa colère que son pays soit pointé du doigt dans le scandale agroalimentaire.Par ailleurs, on apprenait hier soir qu’une réunion des ministres européens aurait lieu demain à Bruxelles.

François Clusaz

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