È tempo di svegliarsi: la propaganda non paga le bollette, non cura i malati, non crea lavoro vero.
Giorgia Meloni aveva promesso di dire la verità agli italiani. E invece, più passa il tempo, più appare evidente che la premier ha fatto del racconto manipolato della realtà la sua più potente arma di governo. Una sorta di Truman Show istituzionale, dove il Paese reale scompare dietro una narrazione grottesca fatta di mezze verità, dati truccati e propaganda sfacciata.
In campagna elettorale prometteva il taglio delle tasse. Ma sotto il suo governo le entrate tributarie sono salite, e la pressione fiscale rimane inchiodata sopra il 42%. Il cuneo fiscale? Solo temporaneo e parziale. Per pochi. Un contentino elettorale a debito. Per i piccoli imprenditori, le partite IVA, i lavoratori dipendenti e i pensionati, non è cambiato nulla: le tasse le pagano eccome, mentre chi ha di più continua ad avere sconti e condoni.
Meloni ama vantarsi dell’aumento dell’occupazione, dimenticandosi di dire che cresce solo il lavoro precario. A maggio 2025 l’ISTAT ha certificato il calo dei posti a tempo pieno e indeterminato. Aumentano i contratti a termine, gli stage, le false partite IVA. In pratica, aumenta il numero di persone che lavorano senza garanzie e con stipendi da fame. Altro che boom dell’occupazione: è la truffa semantica del secolo.
Intanto, continua il massacro della sanità pubblica. Le liste d’attesa si allungano, i pronto soccorso scoppiano, mancano medici, infermieri, anestesisti. Le Regioni sono costrette a tagliare o esternalizzare. Anche in Valle d’Aosta non si scherza: ci vogliono mesi per una visita specialistica, e l’unica vera alternativa è pagare il privato. Eppure il governo ha tagliato ancora: oltre 3 miliardi di euro in meno nel triennio 2024-2026 rispetto al fabbisogno reale. I soldi, evidentemente, servono per fare altro.
Come costruire una "Guantanamo dei migranti" in Albania, dove l’Italia deporterà richiedenti asilo in strutture gestite fuori dai confini nazionali, in un vero e proprio sfregio al diritto internazionale e ai principi umanitari. Una trovata muscolare, cinica, e probabilmente incostituzionale, che costa centinaia di milioni di euro e non risolve nulla. Ma fa presa sull’elettorato più rancoroso. Così come l’ossessione identitaria, le crociate contro i diritti civili, e la retorica della “nazione assediata”.
E mentre Meloni gioca a fare la statista in Europa, il Mezzogiorno affonda, le disuguaglianze crescono, i giovani scappano all’estero, le scuole cadono a pezzi, e l’autonomia speciale – anche quella della Valle d’Aosta – viene svuotata passo dopo passo, sotto i colpi di un centralismo mascherato da “governo forte”.
"Meloni Bugiardi" non è solo un titolo provocatorio. È una fotografia politica precisa. Di un potere che racconta fandonie mentre smantella il welfare, azzera la solidarietà e spreme i territori.
È ora di finirla. È ora che anche i valdostani si sveglino, smettano di credere alla favola e pretendano rispetto. Per la verità, per l’autonomia, per il diritto a vivere in una Repubblica che non sia solo un algoritmo di comunicazione, ma una comunità giusta, libera e solidale.
La Valle d’Aosta non è un feudo da amministrare per conto terzi. È una terra fiera. E chi l’abita deve tornare a farsi sentire.
Les valdôtains doivent méditer. (ha collaborato Jean-Pierre Savourel)
Meloni, bugiardi
Il est temps de se réveiller : la propagande ne paie pas les factures, ne soigne pas les malades, ne crée pas de vrais emplois.
Giorgia Meloni avait promis de dire la vérité aux Italiens. Mais plus le temps passe, plus il devient évident que la Première ministre a fait du récit manipulé de la réalité son arme de gouvernement la plus efficace. Une sorte de Truman Show institutionnel, où le pays réel disparaît derrière un discours grotesque, fait de demi-vérités, de données trafiquées et d'une propagande décomplexée.
En campagne électorale, elle promettait la baisse des impôts. Mais sous son gouvernement, les recettes fiscales ont augmenté, et la pression fiscale reste au-dessus des 42 %. La réduction des charges sociales ? Temporaire, partielle, pour quelques-uns. Un petit geste pré-électoral, financé à crédit. Pour les petits entrepreneurs, les indépendants, les salariés et les retraités, rien n’a changé : les impôts continuent de pleuvoir, pendant que les plus riches profitent de réductions et de régularisations fiscales.
Meloni aime se vanter de l’augmentation de l’emploi, oubliant de dire que seul le travail précaire progresse. En mai 2025, l’ISTAT a confirmé la baisse des contrats à temps plein et à durée indéterminée. Ce qui monte, ce sont les contrats temporaires, les stages sous-payés, les fausses professions libérales. Autrement dit, de plus en plus de gens travaillent sans garanties, avec des salaires misérables. Fini le “miracle de l’emploi” : place à la supercherie statistique.
En parallèle, le massacre de la santé publique continue. Les listes d’attente s’allongent, les urgences débordent, les médecins manquent à l’appel. Même en Vallée d’Aoste, la situation est grave : il faut parfois attendre des mois pour un examen médical, et le privé devient la seule alternative. Pourtant, le gouvernement continue de couper : plus de 3 milliards d’euros en moins sur trois ans, par rapport aux besoins réels. L’argent, visiblement, sert ailleurs.
Comme pour construire une “Guantanamo des migrants” en Albanie, où l’Italie prévoit de déporter des demandeurs d’asile dans des centres gérés hors du territoire national, en violation flagrante du droit international et des principes humanitaires. Une mesure cynique, coûteuse et probablement anticonstitutionnelle. Mais elle plaît à l’électorat le plus dur. Tout comme la rhétorique identitaire, les croisades contre les droits civiques et l’obsession de la “nation assiégée”.
Pendant que Meloni joue à la grande européenne, le sud de l’Italie coule, les inégalités explosent, les jeunes fuient, les écoles tombent en ruine, et l’autonomie – même celle de la Vallée d’Aoste – se vide peu à peu sous les coups d’un centralisme rampant, maquillé en “gouvernance forte”.
“Meloni, menteurs” n’est pas qu’un titre provocateur. C’est un constat politique clair. Celui d’un pouvoir qui ment pendant qu’il détruit l’État social, piétine la solidarité et étouffe les territoires.
Il est temps d’en finir. Il est temps que les Valdôtains se réveillent, arrêtent de croire aux contes de fées, et exigent le respect. Pour la vérité, pour l’autonomie, pour le droit de vivre dans une République qui soit plus qu’un outil de communication – une communauté juste, libre et solidaire.
La Vallée d’Aoste n’est pas un fief à gérer à distance. C’est une terre fière. Et ses habitants doivent à nouveau se faire entendre.
Les valdôtains doivent méditer (a collaboré Jean-Paul Savourel)