Siamo stanchi. Stanchi di essere governati da tre o quattro uomini senza cervello, senza scrupoli e senza alcuna dignità morale. Despoti in doppiopetto, esaltati in uniforme, criminali da palazzo che hanno ridotto il mondo a un campo di battaglia permanente, nutriti dal consenso vile di una massa di omuncoli e femminucce servili, pronti a tradire i propri simili per una manciata di potere o visibilità.
Donald Trump — un miliardario con il complesso del Messia — si prende quindici giorni per decidere se scatenare una guerra con l’Iran. Cosa crede di essere, l’oracolo di Delfi? La vita di milioni di persone sospesa sul suo ego da reality show. Vladimir Putin, con la freddezza del tiranno seriale, dichiara che l’Ucraina è Russia, e nel frattempo la rade al suolo. Case, scuole, ospedali, persone: tutto cancellato per soddisfare un delirio imperiale da Novecento malato.
E poi c’è Benjamin Netanyahu. Sì, proprio lui, il boia in giacca e cravatta che, dietro l'alibi eterno della sicurezza, continua ad assassinare indiscriminatamente la popolazione palestinese. Bambini, donne, anziani, infermi. E l’Occidente? Zitto. Anzi, complice. Il “diritto alla difesa” trasformato in genocidio a puntate.
Ma non pensiamo di essere esenti. L’Italia, il nostro Paese, ha imboccato la stessa strada. Una deriva autoritaria silenziosa ma costante: repressione del dissenso, controllo dei media pubblici, manganelli al posto dei diritti, umiliazione dei poveri, persecuzione dei migranti, disprezzo per l’istruzione e la cultura. A cosa serve uno Stato se non protegge i più fragili? A cosa serve se legifera per i forti, per i furbi, per i corrotti?
Meloni e il suo governo parlano di “ordine”, “identità” e “tradizione” mentre seminano insicurezza, censura e paura. Vannacci fa da megafono all’ignoranza, Salvini da clown furioso, mentre Fratelli d’Italia e Lega normalizzano un linguaggio fascistoide, razzista e patriarcalmente violento. Ma chi credono di essere?
Non siete dèi, non siete padroni. Siete solo uomini, miseramente fallibili. E il giorno in cui la storia vi presenterà il conto, non vi salverà né l’esercito, né le vostre banche, né i vostri media compiacenti.
Lo ha detto Papa Francesco: “Non si costruisce la pace con le armi, ma con la giustizia.” E Papa Leone, pochi giorni fa, ha tuonato: “Chi abusa del potere tradisce Dio.” Ma voi, governanti del nulla, nemmeno più Dio temete. Pensate solo a voi stessi. E intanto il mondo brucia, la democrazia crolla, l’umanità muore.
Siamo stanchi, siamo arrabbiati, siamo svegli. E questa volta, non ci accontenteremo delle vostre giustificazioni.
La vostra ora arriverà.
Et cette fois, il n’y aura ni pardon, ni oubli.
Ma chi credete di essere?
Nous en avons assez. Assez d’être gouvernés par trois ou quatre hommes sans cerveau, sans scrupules, sans la moindre dignité morale. Des despotes en costume-cravate, des exaltés en uniforme, des criminels de palais qui ont transformé le monde en un champ de bataille permanent, nourris par le consentement lâche d’une masse d’hommes et de femmes serviles, prêts à piétiner leurs semblables pour une once de pouvoir ou de visibilité.
Donald Trump — un milliardaire avec un complexe de messie — se donne quinze jours pour décider s’il doit déclencher une guerre contre l’Iran. Mais pour qui se prend-il ? La vie de millions de personnes suspendue à l’ego d’une star de télé-réalité. Vladimir Poutine, avec la froideur d’un tyran récidiviste, déclare que l’Ukraine, c’est la Russie, et en même temps la rase. Maisons, écoles, hôpitaux, vies humaines : tout est anéanti pour satisfaire un délire impérial névrotique.
Et puis il y a Benyamin Netanyahou. Oui, lui, le bourreau en costume, qui sous le prétexte éternel de la sécurité, continue à assassiner sans distinction la population palestinienne. Enfants, femmes, vieillards, malades. Et l’Occident ? Silencieux. Complice. Le “droit à la défense” transformé en génocide à épisodes.
Mais ne croyons pas que nous soyons épargnés. L’Italie, notre pays, suit la même pente. Une dérive autoritaire lente mais constante : répression du désaccord, contrôle des médias publics, matraques à la place des droits, humiliation des pauvres, persécution des migrants, mépris pour l’éducation et la culture. À quoi sert l’État s’il ne protège pas les plus faibles ? À quoi sert-il s’il légifère pour les puissants, les malins, les corrompus ?
Meloni et son gouvernement parlent d’“ordre”, d’“identité” et de “tradition” pendant qu’ils sèment l’insécurité, la censure et la peur. Vannacci fait office de mégaphone de l’ignorance, Salvini de bouffon furieux, pendant que Fratelli d’Italia et la Ligue banalisent un langage fascisant, raciste et patriarcalement violent. Mais pour qui se prennent-ils ?
Vous n’êtes pas des dieux. Vous n’êtes pas des maîtres. Vous n’êtes que des hommes — misérablement faillibles. Et le jour où l’Histoire vous demandera des comptes, ni votre armée, ni vos banques, ni vos médias complaisants ne pourront vous sauver.
Le pape François l’a dit : “La paix ne se construit pas avec des armes, mais avec la justice.” Et le pape Léon, il y a quelques jours à peine, a tonné : “Celui qui abuse du pouvoir trahit Dieu.” Mais vous, gouvernants du néant, vous ne craignez même plus Dieu. Vous ne pensez qu’à vous. Et pendant ce temps, le monde brûle, la démocratie s’effondre, l’humanité meurt.
Nous sommes fatigués, nous sommes en colère, nous sommes éveillés. Et cette fois, nous ne nous contenterons pas de vos justifications.
Votre heure viendra.
Et cette fois, il n’y aura ni pardon, ni oubli.