Alla fine non piovve. O meglio: piovve meno del previsto. Anzi, per qualcuno non ha nemmeno fatto in tempo ad annuvolarsi.
Per settimane il nome di Giuseppe Argirò, Amministratore delegato di CVA, è rimbalzato tra indiscrezioni, audizioni in Commissione, richieste di chiarimenti e mezze parole su “situazioni da approfondire”. Qualcuno – con fare da grande inquisitore ma muscoli da politichino – si era già fregato le mani: “Salta tutto, cambiamo pagina, pulizia generale”. Poi però, alla prova dei fatti, la montagna ha partorito il solito topolino. Argirò resta. Con buona pace di chi avrebbe voluto azzerare tutto.
Perché? La risposta ufficiale è una sola: i risultati parlano. CVA ha chiuso bilanci solidi, rafforzato la propria presenza sul mercato, e mantenuto la barra dritta anche in un contesto di forte turbolenza energetica. La società continua a essere un gioiello a partecipazione pubblica, autonoma ma con un ruolo strategico nell'economia valdostana. Dunque, perché cambiare?
La risposta ufficiosa, invece, si cela tra le pieghe della politica di palazzo: nessuno vuole davvero prendersi la responsabilità di scardinare un equilibrio delicato, specie se, come in questo caso, è sostenuto da numeri difficili da smentire e da un consenso trasversale in Giunta. E così, dopo aver sventolato l’alto vessillo della moralizzazione, molti sono tornati a cuccia, zitti zitti.
Il copione è noto: si agitano le acque, si soffia sul fuoco, si minaccia la tempesta… poi qualcuno conta i voti, fa due conti, e scopre che forse è meglio lasciar perdere. Che magari, a voler “ripulire” tutto, si rischia di far esplodere contraddizioni più grosse.
Ma attenzione: questo non vuol dire che tutto vada bene o che le domande siano illegittime. L’attività di vigilanza, specie quando si parla di aziende pubbliche, è doverosa. Ma un conto è la vigilanza istituzionale, altra cosa è la polemica pretestuosa, giocata per logorare figure scomode o per marcare il territorio in vista di futuri equilibri politici. E qui, diciamolo, un po’ di calcolo c’era.
Il risultato? Argirò è rimasto, rafforzato. I suoi detrattori sono rientrati nei ranghi, con le pive nel sacco. E la Giunta regionale – nel bene e nel male – ha fatto una scelta chiara: continuità.
Il paradosso? Ora tocca a quelli che volevano il ribaltone dimostrare di saper fare opposizione intelligente, senza ridursi al tiro al bersaglio o alla guerriglia da corridoio. E questo, onestamente, sarà più difficile.
Tanto tuonò che… Argirò restò.
Con tanti saluti ai temporali annunciati.
Et maintenant, chers stratèges du tonnerre… il ne vous reste qu’à rentrer le parapluie. Il fait beau, finalement. (ha collaborato Jean-Paul Savourel)
Tanto tuono che...
Au final, il n’a pas plu. Ou plutôt : il a plu moins que prévu. D’ailleurs, pour certains, le ciel n’a même pas eu le temps de se couvrir.
Pendant des semaines, le nom de Giuseppe Argirò, Administrateur délégué de CVA, a rebondi entre indiscrétions, auditions en commission, demandes d’éclaircissements et demi-mots sur des « situations à approfondir ». Certains – avec des airs de grands inquisiteurs mais des muscles de petits politiciens – se frottaient déjà les mains : « Tout va sauter, on tourne la page, grand nettoyage ». Et puis, à l’épreuve des faits, la montagne a accouché de la sempiternelle souris. Argirò reste. Tant pis pour ceux qui voulaient tout raser.
Pourquoi ? La réponse officielle est simple : les résultats parlent d’eux-mêmes. CVA a clôturé des bilans solides, renforcé sa présence sur le marché, et gardé le cap dans un contexte de forte turbulence énergétique. L’entreprise reste un fleuron public, autonome mais stratégique pour l’économie valdôtaine. Alors, pourquoi changer ?
La réponse officieuse, elle, se cache dans les plis de la politique de palais : personne ne veut vraiment assumer la responsabilité de faire exploser un équilibre aussi délicat, surtout quand il est soutenu par des chiffres difficiles à contester et un consensus transversal au sein du gouvernement régional. Alors, après avoir brandi haut le drapeau de la moralisation, beaucoup sont retournés sagement dans leur niche.
Le scénario est bien connu : on agite les eaux, on souffle sur les braises, on menace la tempête… puis quelqu’un compte les voix, fait les calculs, et découvre qu’il vaut peut-être mieux laisser tomber. Parce qu’à vouloir trop « nettoyer », on pourrait bien faire éclater de plus grosses contradictions.
Mais attention : cela ne signifie pas que tout va bien ou que les questions sont illégitimes. Le contrôle, surtout quand il s’agit d’entreprises publiques, est un devoir. Mais il y a contrôle institutionnel et polémique opportuniste, instrumentalisée pour affaiblir des figures gênantes ou marquer son territoire en vue de futurs équilibres. Et ici, soyons honnêtes, il y avait un peu de calcul.
Le résultat ? Argirò est resté, renforcé. Ses détracteurs ont replié leur drapeau, la queue entre les jambes. Et le gouvernement régional – pour le meilleur et pour le pire – a fait un choix clair : la continuité.
Le paradoxe ? C’est désormais à ceux qui voulaient tout renverser de démontrer qu’ils sont capables d’une opposition intelligente, sans se réduire à des tirs de barrage ni à de la guérilla de couloir. Et ça, franchement, ce sera plus compliqué.
Tant tonna que… Argirò resta.
Salut aux orages annoncés.
Et maintenant, chers stratèges du tonnerre… il ne vous reste qu’à rentrer le parapluie. Il fait beau, finalement.