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Chez Nous | 21 giugno 2025, 08:00

Quelle CVA ?

Quale CVA?

Quelle CVA ?

C’è un momento, nel dibattito politico, in cui le parole suonano vere, misurate, e finalmente all’altezza della posta in gioco. È il momento in cui si mette da parte la propaganda, il chiacchiericcio e l’uso strumentale di dossier e titoli a effetto per entrare nel merito delle questioni. Sul tema di CVA – e quindi del futuro energetico, economico e patrimoniale della nostra regione – il consigliere segretario del Consiglio Valle, Corrado Jordan, ha avuto questo momento. Un intervento sobrio, lucido, finalmente fuori da quella logica binaria per cui o sei un paladino della trasparenza o sei un occultatore seriale di segreti. Jordan ha ricordato una cosa che spesso dimentichiamo: la CVA è la partecipata più importante che abbiamo, in termini di volumi, di risultati e, aggiungerei io, di responsabilità pubblica.

Il problema è che siamo passati – e su questo ha perfettamente ragione – dall’indifferenza più totale verso ciò che succedeva in CVA, a una bulimia di controllo dove ognuno sembra voler mettere becco ovunque, spesso senza distinguere i ruoli, i limiti e le responsabilità. L’assenza di una cornice normativa chiara, figlia anche della partita nazionale sulle concessioni idroelettriche, ha generato confusione: chi fa le gare non può essere lo stesso che le vince, e su questo non si transige. Ma questo vale solo per l’idroelettrico. Per tutte le altre fonti rinnovabili questo vincolo non c’è – e allora perché tanta opacità?

Jordan ha centrato il punto: serve chiarezza. Sui ruoli. Sulle responsabilità. Sulla governance. E su Finaosta. Perché è Finaosta l’azionista, la controllante diretta, colei che più di chiunque altro deve sapere e deve rispondere. Ed è da Finaosta che ci aspettiamo risposte:

Il piano industriale è coerente?

La situazione debitoria è sotto controllo?

Le acquisizioni stanno funzionando o no?

Ci sono state scelte discutibili? E se sì, chi le ha decise e perché?

Il nodo è proprio questo: la ramificazione societaria, l’eccessiva complessità della struttura, la difficoltà a ricostruire chi fa cosa e a quale titolo. Una selva di sigle, una giungla di scatole societarie in cui si perdono i riferimenti pubblici. Ma il denaro è pubblico. Gli investimenti sono pubblici. E pubblici devono essere anche i criteri di gestione: niente benefit da multinazionale, niente assunzioni opache, niente contributi che sanno più di sponsorizzazione che di strategia energetica.

E poi, diciamolo: basta col gioco al massacro fatto di veline, retroscena, e notizie fatte filtrare ad arte. O si discute in modo serio e costruttivo oppure si rischia di danneggiare la reputazione della società. Non dei manager – che sono sostituibili – ma dell’intera impalcatura pubblica. Un danno che ricade sui valdostani, non su chi oggi siede in un consiglio di amministrazione.

Jordan ha anche lanciato una proposta: ridefiniamo gli assetti societari. Torniamo a esercitare, per tutto ciò che non è idroelettrico, il nostro potere di indirizzo e controllo. Serve trasparenza, ma anche direzione. Serve capire dove stiamo andando, e con chi. Serve soprattutto togliere CVA dalla contesa politica: non si può usarla per fare campagna elettorale. Ma nemmeno si può evitare il tema, rifugiandosi in un silenzio “istituzionale” che sa più di paura che di prudenza.

Perché in fondo – e qui Jordan ha colpito nel segno – non possiamo permetterci di demolire tutto, ma neanche di fare finta che vada tutto bene. CVA è la nostra più grande risorsa. E trattarla con leggerezza, o peggio con furbizia, sarebbe l’errore più grave. E più grave ancora agire con obiettivi elettoriali ad personam. (ha collaborato Jean-Paul Savourel)

Quelle CVA ?

Il y a parfois, dans le débat politique, des prises de parole qui sonnent juste, mesurées, et enfin à la hauteur des enjeux. Des paroles qui mettent de côté la propagande, les bavardages et l’instrumentalisation de dossiers pour entrer dans le fond des choses. Sur le dossier CVA – donc sur l’avenir énergétique, économique et patrimonial de notre région – le conseiller secrétaire du Conseil de la Vallée, Corrado Jordan, a eu ce moment de clarté. Une intervention sobre, lucide, qui sort enfin de cette logique binaire où l’on serait soit un chevalier de la transparence, soit un dissimulateur en série. Jordan a rappelé une chose trop souvent oubliée : la CVA est la société publique la plus importante que nous ayons, en termes de volume, de résultats et – j’ajouterais – de responsabilité.

Le problème, c’est que nous sommes passés – et il a tout à fait raison – de l’indifférence absolue à l’égard de ce qui se passait au sein de la CVA à une frénésie de contrôle, où chacun semble vouloir mettre son nez partout, souvent sans distinguer les rôles, les limites et les responsabilités. Le vide normatif actuel, notamment lié à la question nationale du renouvellement des concessions hydroélectriques, a créé de la confusion : celui qui organise les appels d’offres ne peut pas être le même que celui qui y participe. Dans notre cas, c’est clair : la société régionale publique ne peut pas tout faire.

Mais ce principe ne concerne que l’hydroélectrique. Pour toutes les autres sources d’énergie renouvelable, il n’y a aucun empêchement. Alors pourquoi tant d’opacité ?

Jordan touche au cœur du problème : il faut de la clarté. Sur les rôles. Sur les responsabilités. Sur la gouvernance. Et sur Finaosta. Car c’est Finaosta l’actionnaire. C’est elle la société de contrôle direct. C’est donc à elle, plus qu’à quiconque, qu’il revient de répondre :

Le plan industriel est-il cohérent ?

La dette est-elle sous contrôle ?

Les acquisitions réalisées donnent-elles les résultats escomptés ?

Certaines décisions étaient-elles contestables ? Si oui, qui les a prises, et pourquoi ?

Le vrai nœud, c’est la complexité excessive de la structure du groupe. Une forêt de sigles, un entrelacs de sociétés dans lequel on perd les repères. Mais rappelons-le : l’argent est public. Les investissements sont publics. Et les critères de gestion doivent l’être aussi. Pas de bonus dispendieux, pas de recrutements opaques, pas de contributions qui ressemblent à des parrainages sans ligne stratégique claire.

Et il faut le dire clairement : stop aux révélations en série, aux indiscrétions organisées, aux “fuites” calibrées. Si l’on veut débattre de façon sérieuse, alors qu’on le fasse au grand jour. Sinon, on porte atteinte à la réputation de la société – pas tant à celle des administrateurs, qui sont interchangeables – mais à celle de l’outil public. Et ce sont les Valdôtains qui en paient le prix.

Jordan va plus loin et avance une proposition concrète : repenser l’organisation du groupe. Retrouver notre pouvoir d’orientation et de contrôle sur toutes les activités qui ne concernent pas l’hydroélectrique. Parce que c’est là – dans les autres sources d’énergie – que se concentrent les investissements, l’endettement, les acquisitions. Et c’est là, aussi, qu’on retrouve le moins de transparence, à cause d’une structure trop ramifiée, trop compliquée à lire, même pour ceux qui veulent comprendre.

Bref : il est temps d’arrêter les petites phrases, les effets d’annonce et les querelles politiciennes. Il faut parler sérieusement, de manière constructive. Et il faut saluer ceux qui, dès le début, ont osé poser les bonnes questions.

C’était juste de réclamer des informations, d’exiger l’accès aux données. Mais il faut aller plus loin : garantir une transparence maximale et une sobriété totale dans la gestion d’une société publique. Pas de logique privée dans les embauches, les acquisitions, les primes, les aides. Pas de dérives clientélistes. Et surtout, pas de contributions déguisées, distribuées sans cohérence apparente avec les finalités de la société.

En conclusion :
Traiter le dossier CVA, oui, mais sans nuire à notre plus grand atout. Laisser filtrer des informations, des soupçons, des éléments partiels ou des documents biaisés ne sert à rien. Sauf à nuire à la réputation de l’entreprise. Pas à celle des dirigeants – je m’en soucie peu – mais à celle de la société.

Ne nous laissons pas manipuler par ceux qui voudraient instrumentaliser la CVA pour des campagnes électorales, ou pour des objectifs plus ou moins clairs. Il ne s’agit pas non plus de tout raser. Mais il ne faut pas non plus rester silencieux. Parce que ce silence, parfois, est plus embarrassant encore que le bruit. Avec la collaboration de Jean-Paul Savourel.

piero.minuzzo@gmail.com

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