Siamo a due mesi dalle elezioni regionali e comunali nella Petite Patrie, e il fermento è palpabile. Le liste cominciano a spuntare come funghi dopo la pioggia: sorrisi plastificati, strette di mano da mercato rionale, volantini colorati e programmi elettorali infarciti di promesse miracolose. Pare che basti una firma e, oplà, la Valle d’Aosta diventa il paese del bengodi.
Solo che, a ben guardare, non si capisce come, quando e soprattutto con che soldi.
È finita l’epoca dei tempi d’oro – o forse di latta – in cui bastava un gesto simbolico per comprarsi il consenso. Ricordate Lauro? Una scarpa prima del voto, l’altra dopo. Oggi però non bastano più le mezze promesse e i mezzi stivali: la gente ha bisogno di sapere con precisione cosa si farà, insieme a chi e con quali coperture finanziarie.
Serve una rivoluzione di metodo, prima ancora che di contenuto. Non programmi da campagna pubblicitaria, ma progetti esecutivi, concreti, già pronti per essere attuati. Basta con i “piani di fattibilità” che non diventano mai fattibili e finiscono in qualche cassetto della Regione, accanto ai buoni propositi della politica dei politichini.
La Valle ha bisogno di scelte chiare, di priorità condivise e di trasparenza su ogni euro speso. Chi ci governerà non potrà più galleggiare tra slogan e scaricabarile, dovrà assumersi la responsabilità delle proprie promesse, con tanto di scadenze e fonti di finanziamento.
Il tempo delle chiacchiere è finito. Ora è tempo di parlare chiaro, e soprattutto, di scrivere nero su bianco. Chi ha paura di farlo, forse, ha già perso.
Basta chiacchiere
Nous sommes à deux mois des élections régionales et communales dans la Petite Patrie, et l’effervescence est palpable. Les listes surgissent comme des champignons après la pluie : sourires figés, poignées de main de marché, tracts multicolores et programmes électoraux bourrés de promesses miraculeuses. Il suffirait d’une signature et hop, la Vallée d’Aoste deviendrait le pays de Cocagne.
Sauf que, si l’on regarde de plus près, on ne comprend ni comment, ni quand, ni surtout avec quel argent.
L’époque des temps dorés – ou plutôt en toc – est révolue, celle où un simple geste symbolique suffisait à acheter le consensus. Vous vous souvenez de Lauro ? Une chaussure avant le vote, l’autre après. Aujourd’hui, les demi-promesses et les demi-bottes ne suffisent plus : les citoyens veulent savoir, précisément, ce qui sera fait, avec qui et grâce à quels financements.
Il faut une révolution de méthode, avant même celle des contenus. Fini les programmes dignes d’une campagne de pub : il faut des projets exécutifs, concrets, immédiatement applicables. Assez des « plans de faisabilité » qui ne deviennent jamais réalisables et qui finissent dans un tiroir de la Région, à côté des bonnes intentions de la politique des petit·e·s politicard·e·s.
La Vallée a besoin de choix clairs, de priorités partagées et d’une transparence totale sur chaque euro dépensé. Ceux qui gouverneront n’auront plus le luxe de flotter entre slogans et dérobades : ils devront assumer leurs promesses, avec des délais précis et des sources de financement clairement identifiées.
Le temps des bavardages est révolu. Il est temps de parler clair, et surtout, d’écrire noir sur blanc. Ceux qui ont peur de le faire ont peut-être déjà perdu.