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NOUVELLES EN FRANCAIS | 15 maggio 2023, 16:02

Nos Barry rendent heureux

Chaque année, nos équipes de chiens sociaux de « Barry social » effectuent plus de 500 missions dans différentes institutions sociales de Suisse

Nos Barry rendent heureux

Les interventions assistées par l’animal sont manifestement bénéfiques pour l’homme. Mais quels sont précisément les effets de nos Saint-Bernard ? Récemment, une étude très remarquée a été publiée sur l’effet des interactions avec un chien sur notre cerveau. Les chercheurs de l’Université de Bâle ont conclu que caresser un chien a un effet positif sur notre activité cérébrale.

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L’auteure principale de l’étude est Rahel Marti, doctorante à l’Université de Bâle. Elle et son équipe de chercheurs ont mesuré la saturation en oxygène et la concentration de l’hémoglobine globale dans lecerveau. Les chercheurs voulaient ainsi voir quelles zones sont actives pendant que les participants à l’étude caressaient un chien ou câlinaient un animal en peluche. Des études avaient déjà montré qu’une visite de 10 minutes d’un chien social réduit le pouls et la fréquence respiratoire, atténue l’anxiété et les états dépressifs et soulage la douleur, ce qui permet de diminuer la prise de médicaments. « Ce qui se passe dans le cerveau lorsqu’un être humain et un chien interagissent est encore peu étudié », explique la scientifique Rahel Marti.

Cadre et réalisation de l’étude

Les 19 personnes testées ont suivi chacune six séances : pendant trois séances, elles ont interagi avec des chiens et durant les trois autres elles ont caressé un animal en peluche. Ce dernier contenait une bouillotte pour imiter la chaleur corporelle et le poids d’un animal vivant. Afin de mesurer l’intensité du contact, Rahel Marti a divisé les séances en cinq phases de deux minutes :

1) Lors de la première phase neutre, l’activité cérébrale a été mesurée sans chien. Les participants devaient regarder un mur blanc et se détendre.

2) Pendant la deuxième phase, ils étaient autorisés à observer le chien ou l’animal en peluche, mais pas à le toucher.

3) Durant la troisième phase, les participants pouvaient sentir la peluche ou le chien, par exemple si le chien se blottissait contre leurs jambes, mais ils ne pouvaient pas le caresser.

4) Ce n’est qu’au cours de la quatrième phase que le chien ou la peluche pouvait être caressé.

5) La séance se terminait par une seconde phase neutre, durant laquelle les participants regardaient de nouveau un mur blanc et se détendaient.

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Les chiens créent des stimuli positifs dans le cerveau

Les chercheurs ont découvert que les participants avaient une activité cérébrale préfrontale nettement plus élevée lorsqu’ils interagissaient avec un chien qu’avec un animal en peluche. Claudia Müller, responsable du domaine « Barry social », observe lors des interventions assistées par l’animal avec nos Saint-Bernard ce que les chercheurs constatent dans leur étude. Elle raconte l’histoire de patients atteints de démence qui, souvent, ne parlaient plus à personne pendant des mois et retrouvaient soudainement la parole en caressant le chien. En matière de réhabilitation psychosociale, nos Barry parviennent souvent à ce que les patients soient disposés à participer à un exercice. Ces phénomènes s’expliquent par le fait que les échanges avec le chien activent la partie du cerveau dans laquelle se trouve l’attention et qui est responsable des interactions émotionnelles et sociales. Les chiens facilitent ainsi le travail des thérapeutes et sont pour eux des assistants très appréciés.

La demande d’interventions assistées par l’animal avec nos Barry est forte. L’étude confirme ce que nous ressentons régulièrement lors de notre travail avec nos clients : caresser nos Saint-Bernard et interagir avec eux procure de la satisfaction durable et de la motivation et soutient le processus de guérison.

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Images :

Joël Najer SPZ
Michaël Rouzeau

Source :

Marti R, Petignat M, Marcar VL, Hattendorf J, Wolf M, et al. (2022) Effects of contact with a dog on prefrontal brain activity: A controlled trial. PLOS ONE 17(10): e0274833.

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