l ne s’agit pas seulement de sièges à conquérir, mais de principes à défendre. À l’approche des élections européennes, l’Union Valdôtaine remet sur la table une question cruciale pour la démocratie valdôtaine : l’absence de représentation directe de la Région au Parlement européen. Un vide qui, selon le mouvement, mine le pacte constitutionnel entre Rome et Aoste.
Dans un communiqué ferme mais ouvert au dialogue, l’Union rappelle que le Député Franco Manes avait déjà déposé, le 24 mai 2023, une proposition de loi visant à abaisser à 25 000 le nombre de voix nécessaires pour garantir l’élection d’un représentant valdôtain à Strasbourg. Une initiative passée sous les radars médiatiques nationaux, mais hautement symbolique pour une communauté qui revendique depuis toujours sa spécificité linguistique, culturelle et politique.
« Nous prenons acte de l’ouverture du gouvernement italien à un dialogue institutionnel et paritaire sur cette réforme fondamentale, » déclare l’Union Valdôtaine.
« Mais nous resterons vigilants : trop souvent, les bonnes intentions s’évanouissent dans les couloirs des commissions parlementaires. »
Le mouvement autonomiste ne se contente pas de mots. Il rappelle que la proposition de Manes visait également à créer une circonscription européenne spécifique pour la Vallée d’Aoste — un peu comme pour la circonscription uninominale aux élections législatives. Une réforme qui, si elle voyait le jour, corrigerait une discrimination silencieuse : celle d’un peuple européen, les Valdôtains, tenus à l’écart des institutions européennes.
Et si le processus devait une fois encore s’enliser ? L’Union est claire :
« En cas d’inaction ou de refus déguisé, nous sommes prêts, avec nos représentants, à saisir la Cour constitutionnelle pour dénoncer l’inconstitutionnalité de cette exclusion. L’avis du professeur Giovanni Guzzetta est sans équivoque : priver la Vallée d’Aoste de représentation à Bruxelles viole les principes fondamentaux de la République. »
Mais l’heure n’est pas encore au conflit. L’Union tend la main, tout en gardant la pression. L’objectif : garantir aux Valdôtains la place qu’ils méritent en Europe, ni plus, ni moins. Une place qui ne dépend pas du nombre, mais de la qualité du projet démocratique que la Vallée d’Aoste incarne depuis 1948.
L’Union Valdôtaine chiede giustizia democratica per la Valle d’Aosta a Bruxelles
Tra dialogo istituzionale e vigilanza politica, il movimento autonomista alza la voce sulla rappresentanza europea
Non si tratta solo di ottenere un seggio, ma di difendere un principio: quello del diritto della Valle d’Aosta a essere rappresentata nel Parlamento europeo. A pochi giorni dall’apertura ufficiale della campagna elettorale per le Europee, l’Union Valdôtaine rilancia una battaglia storica, oggi più attuale che mai.
Il movimento autonomista ricorda che il deputato Franco Manes, il 24 maggio 2023, aveva depositato una proposta di legge per ridurre a 25.000 voti la soglia necessaria per eleggere un europarlamentare valdostano. Una proposta che avrebbe permesso alla nostra Regione di riottenere voce e visibilità in un’Europa che troppo spesso guarda ai numeri, dimenticando le identità.
«Prendiamo atto – dichiara l’Union – della disponibilità del governo italiano ad avviare un dialogo istituzionale paritario su questo tema, ma non abbasseremo la guardia: troppe volte le buone intenzioni si sono arenate nelle Commissioni parlamentari.»
L’obiettivo, ribadisce l’Union, non è solo tecnico, ma politico: creare una circoscrizione europea specifica per la Valle d’Aosta, come già accade per le elezioni alla Camera. Questo garantirebbe un diritto oggi negato e restituirebbe centralità a una Regione che, pur essendo parte integrante dell’Unione Europea, resta senza rappresentanza diretta a Strasburgo.
E se questo nuovo tentativo dovesse naufragare come i precedenti? L’Union è pronta al passo successivo:
«In caso di immobilismo o boicottaggio, ricorreremo alla Corte costituzionale, perché il diniego della rappresentanza europea per la Valle d’Aosta è un fatto incostituzionale, come ha chiarito il giurista Giovanni Guzzetta.»
Il tono dell’Union resta fermo, ma costruttivo. Il messaggio è chiaro: nessun privilegio richiesto, ma solo il riconoscimento di un diritto. Un diritto sancito dall’autonomia speciale e dallo spirito della Costituzione. Un diritto che parla alla dignità di un popolo piccolo nei numeri, ma grande nel senso civico e nella fedeltà al progetto europeo.