Mobilisation pour sauver les vacances de Pâques à la neige Les premières neiges venues blanchir les cimes n'ont pas modéré les inquiétudes des professionnels alors que le ministère de l'Éducation nationale va livrer dans les prochaines semaines le calendrier scolaire des années à venir.
Si la "mauvaise" idée de la fin des zones semble abandonnée, en revanche la menace d'un maintien des vacances d'hiver et de Pâques tard dans la saison est vécue comme un péril par les acteurs économiques.Pour 2012/2013, la pause pascale s'étendra selon les zones entre le 13 avril et le 11 mai. La quasi-totalité des domaines seront fermés à l'exception des sites de haute altitude.
"On ne peut plus continuer ainsi. Depuis 2009, le calendrier triennal repoussant d'une semaine les vacances a conduit à une baisse de 50 % sur l'activité de Pâques", déplore Pierre Lestas, président de Domaines skiables de France (DSF) qui doit rencontrer ce jeudi la ministre de Tourisme Sylvia Pinel avec une délégation de représentants de la Faghit (hôteliers) et de la FPS (magasins des sports). La semaine dernière c'est Gilbert Blanc Tailleur, président de l'association des maires de stations de montagne (ANMSM) qui s'était rendu à Bercy.
« Nous demandons un retour à la situation antérieure à 2009 qui fut la norme pendant 30 ans. Sinon la conséquence sera terrible : des stations qui ferment plus tôt et c'est l'emploi de 35 000 saisonniers qui est en jeu », insiste Pierre Lestas. Du côté des écoles de ski, Jean-Marc Simon, directeur général des pulls rouges, renchérit. « Car ce sont aussi les structures d'hébergement qui ferment début avril donnant à nos stations des airs de villages fantômes. » En l'état les petits sites des Alpes du sud ou des bas massifs sont pénalisés dès les vacances d'hiver, fixées au-delà de la deuxième quinzaine de février. Quant aux vacances de Pâques elles ont été sacrifiées, de l'avis des professionnels de l'or blanc.












