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Chez Nous | 11 giugno 2025, 08:00

Référendum et Autonomie

Referendum e Autonomia

Référendum et Autonomie

La Valle d’Aosta tra partecipazione popolare e furbizie di palazzo

Il prossimo 10 agosto i valdostani saranno chiamati a votare su una legge regionale elettorale che reintroduce tre preferenze. Un referendum confermativo, promosso formalmente da una parte della Lega e da un consigliere regionale che ha ormai fatto della “trasformazione politica” uno stile di vita: eletto nella Lega, passato in un altro movimento, uscito pure da lì e oggi “indipendente”, libero di non rendere conto a nessuno. Libero anche di intascarsi oltre 5.000 euro al mese, soldi pubblici, mentre le istituzioni regionali si piegano a tatticismi e convenienze personali.

E allora la domanda è: che ne è dell’autonomia valdostana?

L’autonomia non è un orpello giuridico né una bandiera da sventolare a comando. È un valore politico, culturale, etico. È la responsabilità di amministrare la cosa pubblica con trasparenza, coerenza, rispetto della comunità. È la capacità di dare dignità alle regole, non piegarle a fini personali o di partito.

In questo senso, il referendum del 10 agosto non è solo una consultazione su tre preferenze. È lo specchio di una crisi di rappresentanza, di una politica regionale che spesso abdica al confronto serio per rifugiarsi in scorciatoie referendarie, in “colpi di scena” istituzionali, in manovre pensate più per occupare spazi di potere che per rafforzare la partecipazione.

Sì, perché la partecipazione è cosa seria. Il referendum è uno strumento nobile della democrazia diretta, ma se a convocarlo sono soggetti che hanno cambiato casacca tre volte in due anni, che hanno tradito programmi e mandati, che oggi si nascondono dietro l’indipendenza solo per non dover spiegare nulla a nessuno, allora è lecito domandarsi: a chi giova davvero tutto questo?

Non certo all’elettore valdostano, che si trova ancora una volta davanti a una scelta distorta da giochi di potere, senza che il dibattito entri nel merito della legge, senza che nessuno spieghi con chiarezza perché si debbano o no reintrodurre tre preferenze.

E proprio su questo punto è intervenuto con lucidità François Stévenin, autonomista da sempre ed ex Presidente del Consiglio Valle, che ha definito questo referendum per quello che è:

“Un referendum assurdo per una buona legge elettorale.”

Una legge che prevede:

3 preferenze,

spoglio per Comunità,

rappresentanza di genere con la possibilità di votare anche due donne oppure due uomini.

Si poteva fare meglio?” – osserva Stévenin – “Sì, adottando il sistema elettorale dei cantoni svizzeri, ma avremmo dovuto apportare modifiche allo Statuto, e comunque con un adattamento tutt’altro che semplice.”
Si poteva fare peggio? Certamente: con l’elezione diretta del Presidente del Governo regionale. In una piccola comunità come la nostra abbiamo già conosciuto Presidenti-imperatori. In quel modo avremmo rischiato Presidenti-imperatori assoluti.”
E aggiunge: “Nei Cantoni svizzeri in cui viene eletto il Governo, il Presidente dura in carica un solo anno. Questo garantisce un equilibrio. Noi, invece, rischieremmo una concentrazione di potere pericolosa.”

Le sue parole colpiscono nel segno. L’autonomia non si difende con slogan, ma con una visione istituzionale alta, coerente, radicata nei principi. È questa la sfida vera.

La Valle d’Aosta merita di più. Merita un confronto serio, trasparente, fatto da persone che credono nella responsabilità e nella coerenza. Non da chi cambia casacca come fosse una maglietta, e oggi si presenta come “indipendente” solo per non dover rendere conto a nessuno e restare ben ancorato alla poltrona.

La vera sfida, oggi, non è solo scegliere tra uno, due o tre nomi sulla scheda. È scegliere tra una politica che risponde ai cittadini e una che si serve di loro solo per legittimarsi.

E l’autonomia, quella vera, passa da qui. (ha collaborato Jean-Paul Savourel)

Referendum e Autonomia

la Vallée d’Aoste entre participation populaire et manœuvres de palais

Le 10 août prochain, les Valdôtains seront appelés aux urnes pour se prononcer sur une loi électorale régionale qui réintroduit trois préférences. Un référendum confirmatif, officiellement promu par une partie de la Ligue et par un conseiller régional qui a désormais fait de la « transformation politique » un véritable mode de vie : élu avec la Ligue, passé à un autre mouvement, puis quitté également celui-ci, le voilà aujourd’hui « indépendant », libre de ne rendre de comptes à personne. Libre aussi d’empocher plus de 5.000 euros par mois, d’argent public, pendant que les institutions régionales s’inclinent devant les tactiques et les intérêts personnels.

Et alors, la question se pose : qu’est devenue l’autonomie valdôtaine ?

L’autonomie n’est ni un gadget juridique, ni un drapeau à agiter à la demande. C’est une valeur politique, culturelle et éthique. C’est la responsabilité de gérer la chose publique avec transparence, cohérence et respect de la communauté. C’est la capacité de donner de la dignité aux règles, et non de les plier à des fins personnelles ou partisanes.

En ce sens, le référendum du 10 août n’est pas simplement une consultation sur trois préférences. C’est le reflet d’une crise de représentation, d’une politique régionale qui renonce trop souvent au débat sérieux pour se réfugier dans des raccourcis référendaires, des coups de théâtre institutionnels, des manœuvres pensées pour occuper l’espace plutôt que pour renforcer la participation citoyenne.

Oui, car la participation est une chose sérieuse. Le référendum est un outil noble de démocratie directe. Mais si ceux qui le convoquent sont les mêmes qui ont changé de parti trois fois en deux ans, trahi leurs programmes et leurs électeurs, et qui aujourd’hui se cachent derrière l’indépendance pour éviter toute explication, alors il est légitime de se demander : à qui profite réellement tout cela ?

Sûrement pas à l’électeur valdôtain, qui se retrouve une fois de plus face à un choix déformé par des jeux de pouvoir, sans que le débat n’aborde le fond de la loi, sans qu’on explique clairement pourquoi il faudrait, ou non, réintroduire ces trois préférences.

C’est justement sur ce point qu’est intervenu avec clarté François Stévenin, autonomiste de toujours et ancien Président du Conseil de la Vallée, qui a qualifié ce référendum pour ce qu’il est :

« Un référendum absurde pour une bonne loi électorale. »

Une loi qui prévoit :

trois préférences,

un dépouillement par Communauté,

une représentation de genre permettant de voter pour deux femmes ou deux hommes.

« Pouvait-on faire mieux ? » – observe Stévenin –
« Oui, en adoptant le système électoral des cantons suisses. Mais cela aurait nécessité des modifications du Statut, et de toute façon une adaptation loin d’être simple. »
« Pouvait-on faire pire ? Certainement : avec l’élection directe du Président du Gouvernement régional. Dans une petite communauté comme la nôtre, nous avons déjà connu des Présidents-empereurs. De cette manière, nous aurions eu des Présidents-empereurs absolus. »
Il ajoute :
« Dans les cantons suisses où le Gouvernement est élu, le Président est élu pour une durée d’un an. Cela garantit un équilibre. Chez nous, ce serait au contraire une dangereuse concentration de pouvoir. »

Ses mots sont justes et frappent là où il faut. L’autonomie ne se défend pas avec des slogans, mais avec une vision institutionnelle élevée, cohérente, enracinée dans des principes. Voilà la vraie bataille.

La Vallée d’Aoste mérite mieux. Elle mérite un débat sérieux, transparent, mené par des personnes qui croient en la responsabilité et en la cohérence. Pas par ceux qui changent de veste comme de chemise, et qui aujourd’hui se disent « indépendants » simplement pour ne rendre de comptes à personne tout en restant bien assis sur leur fauteuil.

Le vrai enjeu, aujourd’hui, ce n’est pas de choisir entre un, deux ou trois noms sur un bulletin de vote. C’est de choisir entre une politique qui répond aux citoyens et une politique qui se sert des citoyens pour se légitimer.

Et la véritable autonomie passe, elle aussi, par là. (avec la collaboration de Jean-Paul Savourel)

piero.minuzzo@gmail.com

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