Sì al diritto, sì alla responsabilità, sì alla democrazia
Nei giorni in cui tutti parlano di astensionismo, noi diciamo l’opposto: sì al voto. Perché la democrazia vive solo se la esercitiamo. E ogni referendum è un’opportunità, non una scocciatura.
Domenica e lunedì siamo chiamati a votare per cinque quesiti referendari. Cinque domande, cinque scelte, cinque occasioni per dire la nostra. Qualunque sia l’opinione, l’importante è esprimerla. Perché il silenzio, in democrazia, è sempre un pericolo.
In gioco non c'è solo il contenuto dei referendum, ma il principio stesso della partecipazione popolare. C’è un quorum da raggiungere, ed è un ostacolo alto: il 50%+1 degli aventi diritto. Ecco perché è importante votare subito, già entro le ore 11 di domenica mattina. Perché se al primo rilevamento dell’affluenza (ore 12) il dato sarà troppo basso – diciamo sotto il 20% – scatterà l’effetto domino: «Tanto non si raggiunge il quorum», «non serve a niente», e a quel punto la partecipazione crolla.
Ma il quorum si raggiunge solo se tutti facciamo la nostra parte. Anche con un gesto semplice, come andare al seggio, farsi riconoscere e ritirare tutte e cinque le schede.
ECCO I CINQUE QUESITI (e i colori delle schede):
Scheda ROSSA – Abrogazione della legge Severino
Si chiede di eliminare la norma che impone la decadenza automatica degli amministratori pubblici condannati.
Scheda ARANCIONE – Limitazione delle misure cautelari
Si propone di restringere l’uso della custodia cautelare (cioè il carcere preventivo) solo ai casi di reale pericolo.
Scheda GIALLA – Separazione delle carriere tra magistrati giudicanti e requirenti
Un cambiamento strutturale: i PM e i giudici seguirebbero carriere distinte.
Scheda GRIGIA – Equilibrio nella valutazione dei magistrati
Si punta a dare maggiore peso ai pareri di avvocati e docenti nella valutazione dei giudici.
Scheda VERDE – Abolizione del voto “a pacchetto” nei Consigli giudiziari
Si vuole eliminare la pratica del voto collettivo, rafforzando il giudizio individuale.
In queste cinque schede c’è molto più di quanto sembri. C’è un’idea di giustizia, certo, ma anche un’idea di Paese. Di come vogliamo che funzioni lo Stato. Di quanto siamo ancora disposti a contare e non solo a lamentarci.
Per questo diciamo: SÌ AL VOTO.
Non lasciamo che siano gli altri a decidere per noi. Non regaliamo alla rassegnazione il nostro diritto più potente. Non aspettiamo lunedì pomeriggio per dire “tanto era inutile”: inutile è solo non votare.
Perché se una democrazia cade, non cade in un colpo. Cade nel silenzio, nell’assenza, nell’indifferenza.
E allora andiamoci. Domenica, presto. Entro le 11. E con orgoglio, ritiriamo tutte le schede. Perché anche solo mettere una croce è una forma di resistenza civile.
La democrazia è come la bicicletta: funziona solo se si pedala.
Sì al voto
Oui au droit, oui à la responsabilité, oui à la démocratie
Alors que tout le monde parle d’abstention, nous disons le contraire : oui au vote. Parce que la démocratie ne vit que si nous l’exerçons. Et chaque référendum est une opportunité, pas une contrainte.
Dimanche et lundi, nous sommes appelés à voter sur cinq questions référendaires. Cinq questions, cinq choix, cinq occasions de faire entendre notre voix. Quelle que soit notre opinion, l’important est de l’exprimer. Car le silence, en démocratie, est toujours un danger.
Ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement le contenu des référendums, mais le principe même de la participation populaire. Il y a un quorum à atteindre, et c’est un seuil élevé : 50 % plus un des inscrits. Voilà pourquoi il est important de voter dès que possible, idéalement avant 11 heures dimanche matin. Car si au premier relevé de participation (à midi) le chiffre est trop bas – disons sous 20 % – l’effet domino se déclenche : « De toute façon, le quorum ne sera pas atteint », « ça ne sert à rien », et à ce moment la participation s’effondre.
Mais le quorum ne sera atteint que si chacun fait sa part. Même avec un geste simple : aller au bureau de vote, se faire reconnaître et retirer les cinq bulletins.
VOICI LES CINQ QUESTIONS (avec les couleurs des bulletins) :
Bulletin ROUGE – Abrogation de la loi Severino
Il s’agit de supprimer la règle imposant la déchéance automatique des élus condamnés.
Bulletin ORANGE – Limitation des mesures conservatoires
On propose de restreindre le recours à la détention provisoire aux seuls cas de danger réel.
Bulletin JAUNE – Séparation des carrières entre magistrats instructeurs et juges
Un changement structurel : les procureurs et les juges suivraient des carrières distinctes.
Bulletin GRIS – Équilibre dans l’évaluation des magistrats
L’objectif est de donner plus de poids aux avis des avocats et des professeurs dans l’évaluation des juges.
Bulletin VERT – Suppression du vote « en bloc » au sein des conseils judiciaires
On veut éliminer la pratique du vote collectif, renforçant le jugement individuel.
Dans ces cinq bulletins, il y a bien plus qu’il n’y paraît. Il y a une idée de justice, certes, mais aussi une idée de pays. De la façon dont nous voulons que l’État fonctionne. Et combien nous sommes encore prêts à compter et pas seulement à nous plaindre.
C’est pourquoi nous disons : OUI AU VOTE.
Ne laissons pas les autres décider pour nous. Ne remettons pas à la résignation notre droit le plus puissant. N’attendons pas lundi après-midi pour dire « de toute façon c’était inutile » : la seule chose inutile est de ne pas voter.
Parce que si une démocratie tombe, ce n’est pas d’un coup. Elle tombe dans le silence, l’absence, l’indifférence.
Alors allons-y. Dimanche, tôt. Avant 11 heures. Et avec fierté, retirons tous les bulletins. Car même mettre une croix, c’est une forme de résistance civique.
La démocratie, c’est comme le vélo : ça ne fonctionne que si on pédale.