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ATTUALITÀ POLITICA | 25 aprile 2025, 20:27

80 ans de la Libération : Uv, l’antifascisme comme fondement de notre autonomie

La meilleure façon de célébrer la Libération, c’est d’en porter le flambeau dans nos choix politiques quotidiens, dans notre engagement citoyen et dans la défense acharnée de notre statut d’autonomie. Pour que jamais ne s’éteigne la flamme de la Résistance qui brûle au cœur de la Vallée d’Aoste

80 ans de la Libération : Uv, l’antifascisme comme fondement de notre autonomie

À l’occasion du 80e anniversaire de la Libération, il est indispensable que la voix de l’Union Valdôtaine résonne avec la force de son histoire. Car cette histoire n’est pas celle d’un parti comme les autres : c’est celle d’un mouvement né dans la clandestinité, nourri par le courage des femmes et des hommes qui, au péril de leur vie, ont combattu l’oppression fasciste pour rendre à la Vallée d’Aoste sa dignité, sa liberté et son identité.

L’Union Valdôtaine a donné à la Résistance des martyrs, des héros, mais aussi une vision. Une vision de l’autonomie comme expression vivante de la liberté, construite sur les ruines de la dictature. L’autonomie n’est pas un cadeau : c’est un droit conquis par le sang et le sacrifice. Elle est le prolongement direct de cette Résistance à laquelle notre peuple a largement contribué.

Dans ce contexte, le 25 avril ne saurait être réduit à une simple commémoration rituelle. C’est un devoir de mémoire, certes, mais aussi une interpellation à notre conscience collective. Il ne suffit pas de « se souvenir » ; il faut honorer cet héritage en défendant, aujourd’hui comme hier, les valeurs de liberté, de justice sociale et de respect des minorités linguistiques et culturelles.

L’Union Valdôtaine réaffirme que l’antifascisme n’est pas une option idéologique parmi d’autres. Il constitue le socle de toute démocratie digne de ce nom, la condition même de l’autonomie valdôtaine. Dans un temps où certaines forces politiques banalisent ou relativisent les dérives autoritaires, il est plus que jamais nécessaire de rappeler que l’antifascisme est – et doit rester – un patrimoine commun, au-delà des appartenances partisanes.

La meilleure façon de célébrer la Libération, c’est d’en porter le flambeau dans nos choix politiques quotidiens, dans notre engagement citoyen et dans la défense acharnée de notre statut d’autonomie. Pour que jamais ne s’éteigne la flamme de la Résistance qui brûle au cœur de la Vallée d’Aoste.

pi.mi.

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