/ POLITICA

POLITICA | 21 maggio 2014, 16:10

UV: Pastoret, Les temps sont restreints, les enjeux complexes

Ennio Pastoret

Ennio Pastoret

La crise politique qui nous tient tous en otages n’a pas encore eu d’issue. D’ailleurs, dans ces jours tout le monde est résigné à voire reporter ce thème après le rendez vous électorale de dimanche 25. 

Cependant on ne peut pas éviter de s’interroger sur le déroulement de la question dans les jours à venir. J’ai déjà dit, maintes fois, qu’il est et qu’il serait bien d’essayer de composer et trouver des ententes permettant d’assurer, avec sens de responsabilité, la continuation de la législature, comme les gens s’attendent de nous. 

Dans ce sens le Groupe de l’Union Valdôtaine a réaffirmé son unité et sa participation aux activités politiques indispensables, à savoir l’analyse et la priorité des urgences à résoudre. De même nos alliés de Stella Alpina ont contribué dans un climat concorde à ce faire, en réaffirmant ainsi la solidité de la majorité. 

A partir de la nous sommes cependant convaincus qu’il est indispensable d’arriver à définir une majorité stable qui puisse planifier un parcours programmatique adapté aux exigences actuelles, qui sont assez différentes de celles que l’on envisageait il y un an seulement. Il est évident qu’un tel parcours ne peut pas être accompli en solitude avec des numéros restreints, dans un climat conflictuel. 

Il est partant nécessaire et vitale de créer les conditions pour pouvoir partager aussi avec d’autres forces politique ces perspectives. 

Certes il y a des entraves. En tout premier lieu les tentatives de chasse aux sorcières indiscriminées qui ont touché et touchent, tantôt les uns et tantôt les autres élus, tant à l’intérieur de la majorité, que dans les rangs de l’opposition. Cela n’a certainement pas contribué à apaiser les esprits. On ne peut pas s’assoir à une table pour négocier si les soupçons et les rancunes sont plus forts que l’envie de s’entendre.

 De plus, dans les jours passés, nous avons assisté à une sorte d’ordalie progressive qui s’est produite dans les médias, sur les socials networks et un peu partout dans les lieux de travails plutôt que dans les cafés. Des sentiments personnels ont été touchés et piétinés, des personnes en dehors de toute question politique ont été mises en cause. L’affaire des enquêtes sur les coûts de la politique est devenue aussi l’occasion pour prétexter des règlements de comptes offensants et injustes sur facebook ou sur twitter. 

En ce qui nous concerne, comme Union Valdôtaine, nous avons essayé de rester aux marges de ces questions. Malgré ça on nous a certainement pas laissé de côté, en arrivant jusqu’au point de préconiser des élections anticipées, avec la présentation d’une liste de candidats choisis directement par une sorte de politburo interne. Chose, celle-ci, à la quelle jamais personne n’a rêvé. Dans ce cas, comme dans d’autres, qui font de l’approximation leur point de force, il y a une profonde méconnaissance des règles de fonctionnement de notre Mouvement. 

Je ne reviens pas sur la question des élections anticipées, auxquelles nous sommes farouchement contraires pour toutes les raisons que nous avons déjà exposées en sus du respect que nous devons à nos concitoyens qui nous demandent de résoudre rapidement et non de reporter à l’automne une crise qui assommerait l’économie et la vie de notre Pays d’Aoste. 

Tout cela contribue à brouiller les cartes et à exciter les incertitudes. Il faut que le sens de responsabilité que l’on demande aux élus soit aussi partagé par d’autres, en tout premier par ceux qui pensent exorciser les difficultés en devenant des hooligans de l’une ou de l’autre partie politique. D’ailleurs je constate par contre la progressive assomption de responsabilités de la part des protagonistes de la politique. Des signaux positifs commencent à s’entrevoir. On commence à se parler et à partir de là on constate que, parfois, certaines rigidités se sont souvent produites en conséquence d’incompréhensions qu’on aurait pu peut-être éviter. 

Nos concitoyens et la Communauté toute entière nous regardent. Celui-ci est le moment d’avoir le courage d’assumer d’énormes responsabilités. Les catégories de la majorité et de l’opposition auxquelles nous avions l’habitude de faire référence devront et pourront être dépassées par l’obligation d’aborder et résoudre les difficultés exceptionnelles qui se profilent à notre horizon. 

Les temps sont restreints, les enjeux complexes : seulement une volonté et une disponibilité sans précédent de se mettre au service des actuelles exigences réelles des gens peuvent permettre à la Vallée d’Aoste de faire face aux temps encore plus difficiles qui nous attendent.

Ennio Pastoret

Prima Pagina|Archivio|Redazione|Invia un Comunicato Stampa|Pubblicità|Scrivi al Direttore