Nel 2024, quasi un italiano su quattro è a rischio di povertà o di esclusione sociale. Circa 13 milioni e mezzo di persone sono colpite da questa drammatica realtà, con i redditi delle famiglie che, a causa dell’inflazione, si riducono in termini reali. Un dato che, purtroppo, non fa altro che confermare la crescente disuguaglianza sociale ed economica che caratterizza non solo l’Italia, ma anche la nostra piccola realtà valdostana.
Secondo le ultime statistiche Istat, il 23,1% della popolazione nazionale è a rischio di povertà o esclusione sociale. Questo significa che oltre 13 milioni di persone si trovano in condizioni di grave deprivazione materiale e sociale, o vivono in famiglie con una bassa intensità di lavoro. Per tanti, l'incapacità di affrontare spese impreviste, come una visita medica urgente o una spesa per un pasto adeguato, è ormai una realtà quotidiana. Eppure, nonostante questi numeri, il Governo Meloni continua a concentrare le sue politiche su una presunta “salvezza” dei ricchi e degli evasori fiscali, trascurando l’incremento delle difficoltà per i lavoratori e i pensionati.
In Valle d’Aosta, la situazione non è meno allarmante. Le difficoltà economiche sono ormai palpabili, e lo testimoniano i numeri. Il 45% delle famiglie valdostane afferma di arrivare alla fine del mese con difficoltà, e per il 15% di esse, la difficoltà è tale da essere definita “molta”. Il giudizio sulle risorse economiche è infatti negativo per più di un terzo delle famiglie (34,4%), con un’incidenza maggiore tra donne over 64 anni e giovani sotto i 38 anni, che sono i più colpiti dalla difficoltà economica. Si aggiunga che il 21,9% delle famiglie non sarebbe in grado di far fronte a una spesa improvvisa di 700 euro, e il 47,5% riuscirebbe a farlo, ma con notevoli difficoltà.
Purtroppo, i dati sulla povertà energetica sono ancora più sconvolgenti: nel 2021, ben 4.101 famiglie valdostane si trovavano in una condizione di povertà energetica, il che significa vivere in case scarsamente riscaldate in inverno, con poca ventilazione d’estate e un utilizzo minimo di elettrodomestici. Queste famiglie, pari al 6,8% del totale, non hanno avuto accesso a un livello minimo di comfort domestico, con evidenti ripercussioni sulla loro qualità della vita e sulla salute.
Eppure, mentre la povertà avanza e le disuguaglianze sociali ed economiche continuano a crescere, il Governo Meloni sembra destinato a rimanere indifferente, concentrandosi su politiche che favoriscono i più ricchi e penalizzano la classe media e i più deboli. Le riforme fiscali sono quasi esclusivamente a favore dei ceti più abbienti, senza un reale intervento per alleviare il carico che grava sui lavoratori e sui pensionati. In questo contesto, appare sempre più urgente un cambio di rotta: le politiche economiche devono tornare a concentrarsi sul sostegno alle famiglie che lottano quotidianamente per arrivare a fine mese.
La Valle d’Aosta non è immune da questo scenario. Anzi, la nostra regione sta vivendo una crescente disparità sociale che, se non affrontata con determinazione, rischia di minare il tessuto sociale e civile del nostro territorio. È quindi necessario che, oltre alla propaganda politica, ci si concentri su politiche concrete che vadano incontro ai bisogni reali dei cittadini. La lotta alla povertà deve diventare una priorità assoluta, così come la difesa del potere d’acquisto delle famiglie.
Il dato sul rischio di povertà, che colpisce principalmente le famiglie più numerose, i monogenitori e gli anziani, ci dice che le politiche finora attuate non sono riuscite a ridurre le disuguaglianze, anzi le stanno accrescendo. Se non si invertirà questa tendenza, sarà sempre più difficile coinvolgere i cittadini nel processo democratico. Un numero crescente di persone, disilluse, si astiene dal voto, percependo la politica come lontana dai propri problemi quotidiani. Eppure, il voto resta l’unico strumento per rispondere a questa situazione di stallo.
In conclusione, mentre i numeri parlano chiaro, le scelte politiche sembrano spesso orientate verso i ricchi e coloro che, evadendo il fisco, non contribuiscono al benessere collettivo. È il momento di fare una scelta di campo: agire concretamente per contrastare la povertà, sostenere chi è in difficoltà e rispondere alla crescente disuguaglianza che affligge anche la Valle d'Aosta. Solo così la politica tornerà a essere credibile e vicina alla gente, reintegrando quelle ampie fette di popolazione che oggi sembrano aver perso ogni speranza nel sistema democratico.
Les valdôtains doivent méditer sur le comportement du gouvernement central
Povertà e poveri
En 2024, près d'un Italien sur quatre est à risque de pauvreté ou d'exclusion sociale. Environ 13 millions et demi de personnes sont touchées par cette réalité dramatique, avec des revenus familiaux qui, en raison de l'inflation, diminuent en termes réels. Un chiffre qui, malheureusement, ne fait que confirmer l'inégalité sociale et économique croissante qui caractérise non seulement l'Italie, mais aussi notre petite réalité valdôtaine.
Selon les dernières statistiques de l'Istat, 23,1 % de la population nationale est à risque de pauvreté ou d'exclusion sociale. Cela signifie que plus de 13 millions de personnes se trouvent dans une situation de privation matérielle et sociale grave, ou vivent dans des familles avec une faible intensité de travail. Pour beaucoup, l'incapacité à faire face à des dépenses imprévues, comme une consultation médicale urgente ou un repas adéquat, est devenue une réalité quotidienne. Et pourtant, malgré ces chiffres, le gouvernement Meloni continue de concentrer ses politiques sur la prétendue « sauvegarde » des riches et des fraudeurs fiscaux, négligeant ainsi l'augmentation des difficultés pour les travailleurs et les retraités.
En Vallée d'Aoste, la situation n'est pas moins alarmante. Les difficultés économiques sont désormais palpables, et les chiffres en témoignent. 45 % des familles valdôtaines affirment avoir du mal à arriver à la fin du mois, et pour 15 % d'entre elles, la difficulté est telle qu'elle est qualifiée de « forte ». Le jugement sur les ressources économiques est en effet négatif pour plus d'un tiers des familles (34,4 %), avec une incidence plus marquée chez les femmes de plus de 64 ans et les jeunes de moins de 38 ans, qui sont les plus touchés par les difficultés économiques. Il faut également ajouter que 21,9 % des familles ne seraient pas en mesure de faire face à une dépense imprévue de 700 euros, et que 47,5 % y parviendraient, mais avec de grandes difficultés.
Malheureusement, les données sur la pauvreté énergétique sont encore plus choquantes : en 2021, pas moins de 4 101 familles valdôtaines se retrouvaient dans une situation de pauvreté énergétique, ce qui signifie vivre dans des maisons mal chauffées en hiver, mal ventilées en été, et avec une utilisation minimale des appareils électroménagers. Ces familles, représentant 6,8 % du total, n'ont pas eu accès à un niveau minimal de confort domestique, avec des répercussions évidentes sur leur qualité de vie et leur santé.
Et pourtant, tandis que la pauvreté progresse et que les inégalités sociales et économiques continuent de croître, le gouvernement Meloni semble destiné à rester indifférent, en se concentrant sur des politiques favorisant les plus riches et pénalisant la classe moyenne et les plus vulnérables. Les réformes fiscales sont presque exclusivement en faveur des classes les plus aisées, sans réelle intervention pour alléger le fardeau des travailleurs et des retraités. Dans ce contexte, un changement de cap devient de plus en plus urgent : les politiques économiques doivent revenir à se concentrer sur le soutien aux familles qui luttent quotidiennement pour joindre les deux bouts.
La Vallée d'Aoste n'est pas épargnée par ce scénario. En fait, notre région vit une disparité sociale croissante qui, si elle n'est pas abordée avec détermination, risque de saper le tissu social et civil de notre territoire. Il est donc nécessaire que, au-delà de la propagande politique, on se concentre sur des politiques concrètes répondant aux besoins réels des citoyens. La lutte contre la pauvreté doit devenir une priorité absolue, tout comme la défense du pouvoir d'achat des familles.
Les données sur le risque de pauvreté, qui touche principalement les familles nombreuses, les parents seuls et les personnes âgées, nous indiquent que les politiques mises en œuvre jusqu'à présent n'ont pas réussi à réduire les inégalités, bien au contraire, elles les augmentent. Si cette tendance n'est pas inversée, il sera de plus en plus difficile d'impliquer les citoyens dans le processus démocratique. Un nombre croissant de personnes, désillusionnées, s'abstiennent de voter, percevant la politique comme éloignée de leurs problèmes quotidiens. Pourtant, le vote reste le seul moyen de répondre à cette impasse.
Tandis que les chiffres parlent clairement, les choix politiques semblent souvent orientés en faveur des riches et de ceux qui, en évadant l'impôt, ne contribuent pas au bien-être collectif. Il est temps de faire un choix décisif : agir concrètement pour lutter contre la pauvreté, soutenir ceux qui sont en difficulté et répondre aux inégalités croissantes qui frappent également la Vallée d'Aoste. Ce n'est qu'ainsi que la politique redeviendra crédible et proche des gens, réintégrant les larges pans de la population qui, aujourd'hui, semblent avoir perdu tout espoir dans le système démocratique.
Les valdôtains doivent méditer sur le comportement du gouvernement central