C’è chi sotto l’ombrellone scarta romanzi gialli, chi si abbronza sfogliando cruciverba e chi — come noi — si ritrova a spacchettare l’ennesimo regalo del governo: l’aumento dei pedaggi autostradali. Un bel “pacco d’agosto”, incartato alla perfezione mentre Giorgia e il suo vice Matteo si cimentano nell’arte della narrazione economica: "L’Italia cresce, i pensionati stanno meglio, il potere d’acquisto è aumentato". Peccato che fuori dalla propaganda, la realtà somigli di più a una truffa con allegato biglietto di ringraziamento per chi paga e tace.
Perché l’aumento delle tariffe non arriva per caso. È figlio di un sistema che continua a premiare i concessionari, a scapito dei pendolari, dei lavoratori e dei pensionati che si sentono dire che "va tutto bene". Ma va bene per chi? Per i soliti: i ricchi, i potenti, i banchieri — e, perché no, anche per il caro vecchio Trump che, se potesse, si farebbe concedere anche l’A1.
Il messaggio è chiaro: mentre i cittadini contano gli spiccioli, le grandi società incassano miliardi grazie a un sistema che li nutre a suon di oneri di sistema, quelli che paghiamo nelle bollette elettriche e che, guarda un po’, finiscono per ingrassare colossi come Enel. Un’azienda che da cassaforte energetica nazionale si è trasformata nella cassaforte del governo, utile a fare cassa sulle spalle degli utenti. E poi magari ci dicono che il mercato è libero. Sì, libero di spennarci.
In Valle d’Aosta, dove i tratti autostradali sono brevi ma le tariffe salate come il mare di agosto, questa ennesima batosta estiva sa tanto di beffa. E non basta dirsi che è solo un piccolo aumento. È l’ennesimo tassello di un puzzle in cui la politica si inginocchia all’economia, quella dei potentati, non certo quella dei piccoli risparmiatori o delle famiglie.
Il punto è che, anche quando si parla di crescita, non ci si chiede mai chi cresce. Perché se la borsa vola ma i salari restano fermi, se i dividendi crescono ma le pensioni arrancano, se i pedaggi aumentano ma i servizi pubblici si sbriciolano… allora non è crescita. È sopraffazione mascherata da sviluppo.
E così, mentre il governo tesse le sue lodi, il cittadino resta in coda, in autostrada, alla cassa, al pronto soccorso, alla posta. Sempre in coda. Pagando, sempre.
Buon Ferragosto. Ma occhio al “pacco”.
Pacco d'agosto
Il y a ceux qui, sous le parasol, dévorent des polars, ceux qui bronzent en remplissant des mots croisés, et puis il y a nous… à déballer le dernier cadeau du gouvernement : la hausse des péages autoroutiers. Un joli “cadeau d’août”, emballé à la perfection pendant que Giorgia et son vice Matteo s’adonnent à l’art du roman économique : « L’Italie va mieux, les retraités aussi, le pouvoir d’achat est en hausse ». Dommage que, loin de la propagande, la réalité ressemble plutôt à une arnaque, avec un petit mot de remerciement pour ceux qui paient et se taisent.
Parce que cette hausse des tarifs ne tombe pas du ciel. Elle est le fruit d’un système qui continue de récompenser les concessionnaires, au détriment des pendulaires, des travailleurs et des retraités à qui l’on vend du rêve. Mais ce rêve, il profite à qui ? Toujours aux mêmes : les riches, les puissants, les banquiers — et pourquoi pas aussi à l’inévitable Trump qui, s’il le pouvait, demanderait une concession privée sur l’A1.
Le message est limpide : pendant que les citoyens comptent leurs centimes, les grandes sociétés encaissent des milliards, grâce à un système dopé par les charges de service, ces lignes obscures sur nos factures d’électricité qui, devinez quoi, engraissent des géants comme Enel. Une entreprise devenue non plus la tirelire de l’énergie publique, mais la tirelire du gouvernement, bien pratique pour renflouer les caisses… sur le dos des usagers. Et ensuite, on nous parle de marché libre. Oui, libre de nous plumer.
En Vallée d’Aoste, où les tronçons autoroutiers sont courts mais les tarifs aussi salés que l’addition d’un restaurant de plage, cette énième claque estivale a un goût amer. Et ce n’est pas en disant que “ce n’est qu’une petite hausse” que ça passe mieux. C’est un maillon de plus dans une chaîne où la politique s’incline devant l’économie, celle des puissants, pas celle des petits.
La vraie question, quand on parle de croissance, c’est : qui grandit vraiment ? Car si la Bourse grimpe mais que les salaires stagnent, si les dividendes explosent mais que les pensions fondent, si les péages flambent mais que les services publics se dégradent… alors ce n’est pas de la croissance. C’est de la prédation maquillée en progrès.
Et pendant que le gouvernement chante ses louanges, le citoyen fait la queue : sur l’autoroute, à la caisse, aux urgences, à La Poste. Toujours en file. Toujours en train de payer.
Joyeux 15 août. Mais attention au “cadeau”.