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Chez Nous | 30 dicembre 2025, 20:56

Sans pudeur

Senza pudore

Sans pudeur

Matteo Salvini trasforma i rincari autostradali e il fallimento dei cantieri in show mediatico, accusando la Corte Costituzionale e mostrando tutta la teatralità di un ministro senza arte né parte, più piazzista da circo che uomo di Stato.

Oggi Matteo Salvini ha trovato un nuovo bersaglio: la Corte Costituzionale. Secondo il ministro, gli aumenti medi dell’1,5% sulle autostrade nel 2026 sono colpa dei giudici, e non di chi ha la responsabilità politica di governare e gestire i conti. È il solito trucco: invece di affrontare i problemi, si dà la colpa agli altri, come se la realtà fosse un videogioco in cui basta puntare il dito per risolvere tutto.

Intanto il ponte che non si farà diventa il simbolo della sua gestione: decine di milioni già buttati dalla finestra, lavori previsti per quest’anno cancellati dalla finanziaria, ma nessuna spiegazione, nessuna assunzione di responsabilità. Solo selfie, tweet e proclami, mentre cittadini e imprese pagano il conto.

Ogni intervento di Salvini conferma la stessa immagine: un ministro sbruffone, senza competenza tecnica, senza visione, incapace di progettare e governare. Più che a Palazzo Chigi, sembra sul palco del circo Barnum, pronto a vendere l’illusione del progresso e a far applaudire chi guarda il numero giusto, ignorando i cantieri fermi e le tasche vuote dei cittadini.

Le contraddizioni sono infinite: promette ponti, aumenta le tasse indirettamente, blinda fondi per operazioni che non partono e accusa chi fa il proprio lavoro, come i giudici, di essere responsabile dei problemi. È una politica fatta di teatrino, slogan e propaganda, dove la sostanza è sacrificata sull’altare dello spettacolo.

Il vero scandalo non è l’1,5% di rincaro, né il ponte fermo, ma l’incapacità strutturale di assumersi responsabilità. Il ministro urla, dà colpe, si immortala in video e interviste, ma non governa. I cittadini restano spettatori involontari di un numero che loro non hanno scelto e che pagano direttamente con portafoglio e tempo perso.

In un Paese normale, un ministro così avrebbe almeno il pudore di tacere di fronte alle proprie contraddizioni. Qui, invece, la politica diventa circo e baraccone, dove competenza e senso dello Stato sono sostituiti da selfie, proclami e colpi di teatro. E mentre Salvini urla alla Corte Costituzionale, i cantieri restano fermi, i soldi sprecati e la pazienza dei cittadini sempre più esaurita.

Senza pudore

Matteo Salvini transforme la hausse des péages autoroutiers et l’échec des chantiers en spectacle médiatique, accusant la Cour constitutionnelle et montrant toute la théâtralité d’un ministre sans compétence réelle, plus vendeur de cirque que responsable d’État.

Aujourd’hui, Matteo Salvini a trouvé une nouvelle cible : la Cour constitutionnelle. Selon le ministre, les augmentations moyennes de 1,5 % des péages autoroutiers en 2026 seraient la faute des juges, et non de ceux qui ont la responsabilité politique de gouverner et de gérer les finances publiques. C’est le même tour de passe-passe : au lieu d’affronter les problèmes, on rejette la faute sur les autres, comme si la réalité était un jeu vidéo où il suffit de pointer du doigt pour résoudre tout.

Pendant ce temps, le pont qui ne sera pas construit devient le symbole de sa gestion : des dizaines de millions déjà jetés par la fenêtre, des travaux prévus pour cette année annulés par la loi de finances, et aucune explication, aucune prise de responsabilité. Juste des selfies, des tweets et des proclamations, tandis que citoyens et entreprises paient l’addition.

Chaque intervention de Salvini confirme la même image : un ministre fanfaron, sans compétence technique, sans vision, incapable de planifier et de gouverner. Plus qu’à Palazzo Chigi, il semble sur la scène du cirque Barnum, prêt à vendre l’illusion du progrès et à faire applaudir ceux qui regardent le bon numéro, en ignorant les chantiers à l’arrêt et les poches vides des citoyens.

Les contradictions sont infinies : il promet des ponts, augmente indirectement les taxes, bloque des fonds pour des opérations qui ne démarrent pas et accuse ceux qui font leur travail, comme les juges, d’être responsables des problèmes. C’est une politique faite de théâtralité, de slogans et de propagande, où la substance est sacrifiée sur l’autel du spectacle.

Le vrai scandale n’est pas la hausse de 1,5 %, ni le pont à l’arrêt, mais l’incapacité structurelle à assumer ses responsabilités. Le ministre crie, accuse, s’immortalise en vidéos et interviews, mais ne gouverne pas. Les citoyens restent des spectateurs involontaires d’un numéro qu’ils n’ont pas choisi et qu’ils paient directement avec leur portefeuille et leur temps.

Dans un pays normal, un ministre ainsi aurait au moins le pudeur de se taire face à ses propres contradictions. Ici, au contraire, la politique devient cirque et carnaval, où compétence et sens de l’État sont remplacés par des selfies, des proclamations et des coups de théâtre. Et pendant que Salvini hurle contre la Cour constitutionnelle, les chantiers restent à l’arrêt, l’argent est gaspillé et la patience des citoyens de plus en plus épuisée.

piero.minuzzo@gmail.com

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