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Chez Nous | 30 dicembre 2025, 08:00

De Mar-a-Lago, les habituels espoirs

Da Mar-a-Lago solite speranze

De Mar-a-Lago, les habituels espoirs

C’è un copione che ormai conosciamo a memoria. Incontro ufficiale, foto di rito, dichiarazioni altisonanti e poi il nulla. Anche questa volta, al termine del faccia a faccia tra Donald Trump e Volodymyr Zelensky, da Mar-a-Lago sono uscite le solite parole vacue, gonfie di retorica e povere di sostanza. Frasi buone per i titoli, per i social e per la campagna permanente, ma incapaci di spostare di un millimetro la realtà sul terreno.

Trump si è presentato, come sempre, come l’uomo delle soluzioni semplici a problemi enormi. Ha evocato pace, accordi, “fine rapida della guerra”, lasciando intendere che basterebbe il suo ritorno sulla scena per chiudere il conflitto. È la stessa narrazione che porta avanti da mesi, anzi da anni: quella del leader che, a suo dire, avrebbe già posto fine a otto guerre se solo fosse stato lasciato fare. Peccato che la guerra in Ucraina continui, che i morti aumentino, che le città vengano bombardate e che l’Europa resti incastrata in un conflitto lungo e logorante.

Il problema non è nemmeno Trump in sé. Il problema è l’uso sistematico della demagogia come surrogato della politica. Dire “farò finire la guerra” senza spiegare come, con quali garanzie per Kiev, a quale prezzo per l’Ucraina e per l’Europa, non è diplomazia: è propaganda. È la stessa logica dei proclami elettorali che promettono miracoli senza indicare strumenti, tempi e conseguenze.

Nel frattempo, mentre a Mar-a-Lago si moltiplicano le dichiarazioni rassicuranti, le fake news volano. Volano sui social, volano nei talk show, volano nella bolla mediatica che accompagna ogni parola di Trump. Si riscrivono i fatti, si minimizza l’aggressione russa, si insinua che la colpa sia “di tutti”, si suggerisce che basti cedere qualcosa per tornare alla pace. È un racconto comodo, soprattutto per chi vuole chiudere gli occhi davanti alla complessità e alla brutalità del conflitto.

Zelensky, dal canto suo, incassa. E allora ascolta, annuisce, spera. Speranze, appunto. Le solite speranze che si rinnovano a ogni incontro, a ogni dichiarazione, a ogni promessa non verificabile. Speranze che però, sul campo, non fermano i droni né proteggono i civili.

La verità è che la guerra non si chiude con le frasi a effetto né con le foto nei resort di lusso. Si chiude con scelte politiche dolorose, con equilibri internazionali fragili, con un lavoro diplomatico serio e continuo. Tutto ciò che manca nelle uscite trumpiane, sempre più simili a slogan da comizio che a posizioni da statista.

Altro che fine delle guerre. La guerra continua, e continua anche il rumore di fondo delle parole inutili. Da Mar-a-Lago, ancora una volta, sono arrivate solo promesse senza peso. E mentre le fake news fanno il giro del mondo, la realtà resta lì, ostinata e tragica, a ricordarci che la pace non si annuncia: si costruisce. E finora, di cantieri aperti, se ne vedono ben pochi.

Da Mar-a-Lago solite speranze

Il y a un scénario que nous connaissons désormais par cœur. Rencontre officielle, photo de circonstance, déclarations grandiloquentes, puis le vide. Une fois encore, à l’issue du face-à-face entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, de Mar-a-Lago sont sorties les habituelles paroles creuses, gonflées de rhétorique et pauvres en contenu. Des phrases bonnes pour les titres, pour les réseaux sociaux et pour la campagne permanente, mais incapables de déplacer d’un millimètre la réalité sur le terrain.

Trump s’est présenté, comme toujours, en homme des solutions simples à des problèmes immenses. Il a évoqué la paix, des accords, une « fin rapide de la guerre », laissant entendre que son seul retour sur le devant de la scène suffirait à clore le conflit. C’est le même récit qu’il martèle depuis des mois, voire des années : celui du leader qui, selon ses dires, aurait déjà mis fin à huit guerres si on l’avait laissé faire. Dommage que la guerre en Ukraine continue, que les morts augmentent, que les villes soient bombardées et que l’Europe reste engluée dans un conflit long et épuisant.

Le problème n’est même pas Trump en tant que tel. Le problème, c’est l’usage systématique de la démagogie comme substitut à la politique. Dire « je mettrai fin à la guerre » sans expliquer comment, avec quelles garanties pour Kiev, à quel prix pour l’Ukraine et pour l’Europe, ce n’est pas de la diplomatie : c’est de la propagande. C’est la même logique que celle des proclamations électorales promettant des miracles sans indiquer ni les moyens, ni les délais, ni les conséquences.

Pendant ce temps, alors qu’à Mar-a-Lago se multiplient les déclarations rassurantes, les fake news circulent à grande vitesse. Elles volent sur les réseaux sociaux, dans les talk-shows, dans la bulle médiatique qui accompagne chaque mot de Trump. Les faits sont réécrits, l’agression russe est minimisée, on insinue que la responsabilité serait « partagée », on suggère qu’il suffirait de céder quelque chose pour retrouver la paix. Un récit commode, surtout pour ceux qui préfèrent fermer les yeux sur la complexité et la brutalité du conflit.

Zelensky, de son côté, encaisse. Il écoute, acquiesce, espère. Des espoirs, justement. Les mêmes espoirs qui se renouvellent à chaque rencontre, à chaque déclaration, à chaque promesse invérifiable. Des espoirs qui, sur le terrain, n’arrêtent ni les drones ni ne protègent les civils.

La vérité, c’est que les guerres ne se terminent ni par des phrases à effet ni par des photos prises dans des resorts de luxe. Elles prennent fin à travers des choix politiques douloureux, des équilibres internationaux fragiles, un travail diplomatique sérieux et constant. Tout ce qui manque aux sorties trumpiennes, de plus en plus proches de slogans de meeting que de positions d’homme d’État.

Autre que la fin des guerres. La guerre continue, et le bruit de fond des paroles inutiles continue lui aussi. De Mar-a-Lago, une fois encore, ne sont arrivées que des promesses sans poids. Et tandis que les fake news font le tour du monde, la réalité reste là, obstinée et tragique, pour nous rappeler que la paix ne se proclame pas : elle se construit. Et pour l’instant, les chantiers ouverts se comptent sur les doigts d’une main.

piero.minuzzo@gmail.com

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