Vale davvero la pena chiamarla «autonomia valdostana» se, sotto sotto, i nostri politici amministrano con il cervello di pietra? Il nuovo MAQI — il Municipal Administration Quality Index del Sole 24 Ore — mette nero su bianco alcune verità che pochi osano dire. Analizza 7.725 enti locali su 11 indicatori: non si limita a misurare la “bellezza” delle piazze o la quantità di festa patronale, ma la qualità reale dell’amministrazione: competenza degli impiegati, preparazione dei politici locali, rigidità e capacità finanziaria.
Tra le aree interne — e qui rientrano molti Comuni valdostani — il MAQI registra che i politici locali hanno, mediamente, livelli di istruzione inferiori rispetto ad aree più “centrali” o grandi. Secondo l’analisi del Sole 24 Ore, questi amministratori non sono sempre figure professionali qualificabili come “manager” o “tecnici”: molti hanno un bagaglio formativo limitato, e ciò pesa nella valutazione generale dell’indice politico.
Se vuoi governare una comunità con autonomia, serve più di buona volontà: servono competenze reali. Se non hai politici che capiscono bilanci, investimenti, regolamenti, rischi di gestire male anche i fondi più strategici.
Il MAQI considera anche la qualità degli impiegati: formazione, turnover, organico, assenteismo. Ed emergono segnali che non possiamo ignorare: molti Comuni piccoli faticano a garantire un apparato amministrativo stabile e preparato. La scarsità di personale qualificato e il basso ricambio generazionale minano la possibilità di innovare o di gestire complessità come i fondi PNRR o progetti infrastrutturali.
Questo è un problema doppio: non solo politici mediocri, ma anche una burocrazia che fatica a essere incisiva. In un sistema autonomo come il nostro, ciò significa che le decisioni rimangono in mano a pochi, con poca efficacia.
Dal fronte finanziario, il MAQI non lascia scampo: valuta capacità di spesa, rigidità della spesa, capacità di riscossione, quota d’investimenti e sostenibilità finanziaria. In molti casi (soprattutto nei Comuni più piccoli) il bilancio è rigido, con poca flessibilità, e la riscossione delle entrate non è sempre efficiente.
Questa non è solo una questione di numeri: significa che i soldi che dovrebbero servire a migliorare strade, scuole, infrastrutture restano imboscati, o vengono spesi male. Investire è un’arte, gestire i soldi comuni non è un gioco da ragazzi, e qui parte della classe politica sembra non averlo ancora capito.
Mentre Comuni come Sondrio vengono esaltati nel MAQI per capacità di spesa (84 %), riscossione (77 %) e investimenti (20% delle uscite) i Comuni valdostani restano nell’ombra. Non ci sono dati pubblici dettagliati che mostrino un Comune valdostano ai vertici dell’indice MAQI, né vittorie clamorose (almeno tra le fonti disponibili).
Questo è un dato politico, non solo statistico. Se l’autonomia serve a esprimere una “nostra visione”, ma non siamo capaci di costruire una classe politica all’altezza e una burocrazia all’altezza, l’autonomia rischia di essere un titolo vuoto, una bandiera sventolata a scopo propagandistico.
Che fare, allora?
- Chiedere trasparenza: i sindaci e i consiglieri valdostani dovrebbero rendere pubblici i dati MAQI dei loro Comuni. Non solo per vanità, ma per responsabilità.
- Investire nella formazione: non basta dare spazio ai giovani solo come testimonial o portavoce. Serve formazione concreta per amministratori e dipendenti pubblici.
- Rafforzare la programmazione finanziaria: se i bilanci sono rigidi, bisogna ridefinire priorità, pianificare investimenti pluriennali e ridurre sprechi.
- Creare un dibattito reale: l’autonomia valdostana non può limitarsi a slogan. Deve diventare uno strumento concreto che produce risultati migliori, non un paravento.
In conclusione, il MAQI non è solo un’indagine astratta: è uno specchio. E lo specchio riflette che, dietro la retorica dell’autonomia, ci sono politici che troppo spesso non sono formati per costruire un’amministrazione moderna, efficiente e lungimirante. Se non cambiamo approccio, l’autonomia rischia di restare solo una bella cornice, ma senza contenuto.
MAQI
Cela vaut-il vraiment la peine de parler « d’autonomie valdôtaine » si, en réalité, nos politiques administrent avec un cerveau de pierre ? Le nouveau MAQI — le Municipal Administration Quality Index du Sole 24 Ore — met noir sur blanc certaines vérités que peu osent dire. Il analyse 7 725 collectivités locales sur 11 indicateurs : il ne se contente pas de mesurer la « beauté » des places ou le nombre de fêtes patronales, mais la qualité réelle de l’administration : compétence des employés, préparation des élus locaux, rigidité et capacité financière.
Dans les zones internes — et c’est là que se trouvent beaucoup de communes valdôtaines — le MAQI constate que les élus locaux présentent, en moyenne, des niveaux de formation inférieurs à ceux des zones plus « centrales » ou des grandes villes. Selon l’analyse du Sole 24 Ore, ces administrateurs ne sont pas toujours des profils qualifiables de « managers » ou de « techniciens » : beaucoup ont un bagage limité, ce qui pèse sur la note globale de l’indice politique.
Si vous voulez gouverner une communauté avec autonomie, il faut plus que de la bonne volonté : il faut de vraies compétences. Sans élus capables de comprendre les budgets, les investissements et la réglementation, on risque de mal gérer même les fonds les plus stratégiques.
Le MAQI prend aussi en compte la qualité des employés : formation, rotation, effectif, absentéisme. Et les signaux sont clairs : beaucoup de petites communes peinent à garantir un appareil administratif stable et compétent. Le manque de personnel qualifié et le faible renouvellement générationnel limitent la possibilité d’innover ou de gérer des projets complexes comme les fonds PNRR ou les infrastructures.
C’est un problème double : non seulement des politiques médiocres, mais aussi une bureaucratie qui peine à être efficace. Dans un système autonome comme le nôtre, cela signifie que les décisions restent entre les mains de quelques-uns, avec peu d’efficacité.
Sur le plan financier, le MAQI est impitoyable : il évalue la capacité de dépense, la rigidité budgétaire, la capacité de recouvrement, la part des investissements et la soutenabilité financière. Dans de nombreux cas (surtout dans les petites communes), le budget est rigide, peu flexible et le recouvrement des recettes n’est pas toujours efficace.
Ce n’est pas seulement une question de chiffres : cela signifie que l’argent destiné à améliorer routes, écoles et infrastructures reste bloqué ou mal utilisé. Investir est un art, gérer l’argent public n’est pas un jeu, et une partie de la classe politique semble encore ne pas l’avoir compris.
Alors que des communes comme Sondrio sont valorisées dans le MAQI pour leur capacité de dépense (84 %), recouvrement (77 %) et investissements (20 % des sorties), les communes valdôtaines restent dans l’ombre. Il n’existe pas de données publiques détaillées montrant qu’une commune valdôtaine se classe parmi les meilleures de l’indice MAQI, ni de victoires spectaculaires (du moins selon les sources disponibles).
C’est un fait politique, pas seulement statistique. Si l’autonomie sert à exprimer une « vision propre », mais que nous ne sommes pas capables de former une classe politique et une bureaucratie à la hauteur, l’autonomie risque de n’être qu’un titre vide, un drapeau agité à des fins de propagande.
Que faire, alors ?
· Demander de la transparence : les maires et conseillers valdôtains devraient rendre publics les résultats MAQI de leurs communes. Non pas par vanité, mais par responsabilité.
· Investir dans la formation : il ne suffit pas de donner de la visibilité aux jeunes comme porte-parole ou « figurants ». Il faut une formation concrète pour élus et employés publics.
· Renforcer la programmation financière : si les budgets sont rigides, il faut redéfinir les priorités, planifier des investissements pluriannuels et réduire le gaspillage.
· Créer un débat réel : l’autonomie valdôtaine ne peut se limiter à des slogans. Elle doit devenir un outil concret qui produit de meilleurs résultats, pas un paravent.
En conclusion, le MAQI n’est pas seulement une enquête abstraite : c’est un miroir. Et ce miroir reflète que, derrière la rhétorique de l’autonomie, il y a des politiques trop souvent peu formés pour construire une administration moderne, efficace et visionnaire. Si nous ne changeons pas d’approche, l’autonomie risque de rester juste un joli cadre, mais vide de contenu.




