È la danza del paradosso: mentre in mezzo mondo popoli tremano per guerre che distruggono vite, città, prospettive — conflitti drammatici, esodi, disperazione — FIFA decide di consegnare il suo primo “Premio per la Pace” al Donald J. Trump. Sì: proprio lui, il magnate-politico che ha costruito il suo potere su muri, confini, respingimenti e politiche feroci contro i migranti. Una scelta che non è un riconoscimento: è un insulto alla verità, ai milioni di esseri umani in fuga da guerra e povertà, un’offesa a chi ogni giorno si batte per la giustizia e la solidarietà.
La mossa — orchestrata con teatralità durante il sorteggio per il Mondiale 2026 — suona come un’operazione di marketing globale. Il premio è stato ideato in piena corsa diplomatica e assegnato senza trasparenza, sulla base di “azioni straordinarie per la pace” vaghe e discutibili.
Ma il merito reale di Trump non è la pace: è la protezione degli interessi propri e di certi potentati, non certo l’accoglienza o la solidarietà. Il riconoscimento appare più come un travestimento propagandistico che come un atto serio e responsabile.
E quale garanzia offre la FIFA di non tradire ancora una volta la neutralità dello sport? Il presidente della federazione — Gianni Infantino — si è speso in elogi: «Questo è il tuo premio, questo è il tuo premio per la pace». Ma dietro quelle parole risuona una complicità che sa troppo di conflitto di interessi, di diplomazia di facciata, di calcio trasformato in vetrina politica.
E non si può ignorare l’eco dei governi europei che guardano con favore a politiche dure sull’immigrazione — quella stessa retorica di chiusure e respingimenti che oggi viene premiata mentre nel mondo migliaia di persone muoiono in fuga dalla guerra, dalla fame, dalla miseria. Ah, e non si può tacere sul fatto che in Italia una figura come Giorgia Meloni — con la sua visione dura e nazionalista sull’immigrazione — tragga oggi un sorriso compiaciuto da questa messinscena globale. Il segnale è chiaro: chi chiude le frontiere, chi divide, chi respinge può alzare il pugno e ricevere medaglie. E chi difende diritti, uguaglianza, solidarietà? Nulla.
Il calcio — che molti sognano come lingua universale, ponte tra culture, strumento di fratellanza — si prostituisce. Diventa strumento di propaganda, megafono di interessi geopolitici e di prestigio per pochi. La “pace” celebrata in pompa magna a Washington è una pace di cartone, un premio da selfie e passerella, non un impegno concreto verso chi soffre davvero.
FIFA e Trump: un matrimonio mediatico che calpesta ogni principio, che tradisce la dignità di chi fugge dalla guerra, che deride il dolore altrui. Una scelta che deve far vergognare non solo chi l’ha promossa sul palco, ma tutti noi che crediamo davvero che lo sport — il suo spirito migliore — stia per qualcos’altro.
Scandalosa vergogna.
Scadalosa vergogna
C’est la danse du paradoxe : alors qu’une moitié du monde tremble face aux guerres qui détruisent des vies, des villes, des avenirs — conflits dramatiques, exodes, désespoir — la FIFA décide de remettre son premier « Prix pour la Paix » à Donald J. Trump. Oui : lui, le magnat-politicien qui a bâti son pouvoir sur des murs, des frontières, des refoulements et des politiques impitoyables contre les migrants. Un choix qui n’est pas une reconnaissance : c’est une insulte à la vérité, aux millions d’êtres humains en fuite de la guerre et de la pauvreté, une offense envers ceux qui, chaque jour, se battent pour la justice et la solidarité.
Le geste — orchestré avec théâtralité lors du tirage au sort de la Coupe du monde 2026 — ressemble à une opération de marketing mondial. Le prix a été imaginé en pleine diplomatie de coulisses et attribué sans transparence, sur la base d’« actions extraordinaires pour la paix » floues et contestables.
Mais le mérite réel de Trump n’est pas la paix : c’est la protection de ses propres intérêts et de ceux de certains puissants, en aucun cas l’accueil ou la solidarité. Cette distinction apparaît davantage comme un déguisement propagandiste que comme un acte sérieux et responsable.
Et quelle garantie offre la FIFA de ne pas trahir une fois de plus la neutralité du sport ? Le président de la fédération — Gianni Infantino — s’est lancé dans les louanges : « C’est ton prix, c’est ton prix pour la paix ». Mais derrière ces mots résonne une complicité qui sent fort le conflit d’intérêts, la diplomatie de façade, et un football transformé en vitrine politique.
Impossible aussi d’ignorer l’écho des gouvernements européens qui applaudissent les politiques dures en matière d’immigration — cette même rhétorique de fermeture et de refoulement qui se voit récompensée aujourd’hui, alors que des milliers de personnes meurent dans le monde en fuyant la guerre, la faim, la misère. Et difficile de passer sous silence qu’en Italie, une figure comme Giorgia Meloni — avec sa vision dure et nationaliste de l’immigration — trouve aujourd’hui dans cette mascarade mondiale de quoi sourire avec satisfaction. Le signal est limpide : ceux qui ferment les frontières, qui divisent, qui rejettent peuvent lever le poing et recevoir des médailles. Et ceux qui défendent les droits, l’égalité, la solidarité ? Rien.
Le football — que beaucoup rêvent comme langue universelle, pont entre les cultures, instrument de fraternité — se prostitue. Il devient outil de propagande, mégaphone d’intérêts géopolitiques et de prestige pour quelques-uns. La « paix » célébrée en grande pompe à Washington est une paix en carton, un trophée pour selfie et tapis rouge, pas un engagement concret envers ceux qui souffrent réellement.
FIFA et Trump : un mariage médiatique qui piétine chaque principe, trahit la dignité de ceux qui fuient la guerre, et se moque de la douleur des autres. Un choix qui devrait faire honte non seulement à ceux qui l’ont mis en scène, mais à nous tous qui croyons encore que le sport — dans ce qu’il a de meilleur — signifie autre chose.
Honte scandaleuse.





