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Chez Nous | 02 dicembre 2025, 08:00

Autonomie aujourd’hui

Autonomia oggi

Autonomie aujourd’hui

Quando fare politica vuol dire proteggere diritti e identità locali — un appello per la Valle d’Aosta e oltre

In questi mesi, a livello nazionale, il dibattito sull’autonomia — in particolare sull’Legge 26 giugno 2024, n. 86 che introduce la cosiddetta “autonomia differenziata” per le regioni a statuto ordinario — ha mostrato chiaramente quanto la tensione tra centralismo e decentramento sia tutt’altro che superata. 

Secondo voci autorevoli, questa riforma rischia di generare disuguaglianze profonde: se le regioni più ricche riuscissero a trattenere risorse e poteri decisionali — su sanità, istruzione, infrastrutture — le regioni più fragili o le aree marginali rischierebbero di restare ancora più indietro. 

Inoltre, la recente sentenza della Corte Costituzionale ha sancito l’illegittimità di alcune parti sostanziali della legge sull’autonomia differenziata, in particolare quelle che avrebbero permesso un trasferimento generico e troppo esteso di competenze alle regioni, con conseguenze potenzialmente disastrose sui principi di uguaglianza e solidarietà nazionale. 

E queste non sono questioni astratte: basti pensare a cosa significherebbe per una regione piccola e con peculiarità — come la nostra Valle d’Aosta — vedere ridimensionate le proprie tutele: sul piano sanitario, educativo, delle infrastrutture, ma anche su quello linguistico e culturale. Lo spettro non è solo un indebolimento dell’autonomia, ma la svendita di una parte dell’identità.

Ed è qui che entrano in gioco UV e AdC. I risultati elettorali del 2025 dimostrano che la maggioranza dei valdostani ha scelto di puntare su queste forze: l’UV ha ottenuto circa il 32% dei voti, gli Autonomisti di Centro poco sopra il 14%.

Il fatto che UV e AdC riescano — da soli o in alleanza — a rappresentare una parte consistente del Consiglio regionale non è un dettaglio: significa che c’è ancora una base di consenso reale per un’autonomia consapevole e responsabile, non per esperimenti centralistici o politiche uniformanti dall’alto.

Per questo, oggi più che mai, questi partiti non devono accontentarsi di “gestire”: devono vigilare, proporre, comunicare con chiarezza. Devono spiegare ai cittadini — in Valle d’Aosta e altrove — che l’autonomia non è un concetto vago o folkloristico, ma tutela di diritti concreti, presenza capillare sul territorio, capacità di decisione locale su temi vitali.

E — giusto per non farci mancare niente — devono essere pronti a opporsi con coerenza a ogni tentativo di riforma che, pur sotto le spoglie di “fiscal federalism” o “decennali riforme istituzionali”, rischi di comprimere le libertà delle comunità, o di consegnare a logiche di mercato zone già fragili.

In Valle d’Aosta, l’elettorato ha mandato un segnale forte: UV e AdC sono pronti a governare. A loro, dunque — e a tutti noi — spetta il compito di non tradire quell’aspettativa: di vedere l’autonomia come responsabilità, non come bandiera vuota.

Perché se “essere autonomi” significa continuare a decidere, a proteggere, a valorizzare — allora sì, l’autonomia non è mai stato un privilegio: è l’unica ancora di salvezza reale per comunità come la nostra.

Autonomia oggi

Quand faire de la politique signifie protéger les droits et l’identité locale — un appel pour la Vallée d’Aoste et au-delà

Ces derniers mois, au niveau national, le débat sur l’autonomie — en particulier sur la loi du 26 juin 2024, n° 86, qui introduit la soi-disant « autonomie différenciée » pour les régions à statut ordinaire — a clairement montré que la tension entre centralisme et décentralisation est loin d’être résolue.

Selon des voix autorisées, cette réforme risque de générer de profondes inégalités : si les régions les plus riches parviennent à conserver ressources et pouvoirs décisionnels — dans les domaines de la santé, de l’éducation, des infrastructures — les régions les plus fragiles ou les zones marginales risqueraient de rester encore plus en arrière.

De plus, la récente décision de la Cour constitutionnelle a déclaré l’illégitimité de certaines parties substantielles de la loi sur l’autonomie différenciée, en particulier celles qui auraient permis un transfert trop large et générique de compétences aux régions, avec des conséquences potentiellement désastreuses sur les principes d’égalité et de solidarité nationale.

Et ce ne sont pas des questions abstraites : il suffit de penser à ce que cela signifierait pour une petite région avec ses particularités — comme notre Vallée d’Aoste — de voir diminuer ses protections : sur le plan sanitaire, éducatif, des infrastructures, mais aussi sur le plan linguistique et culturel. Le risque n’est pas seulement un affaiblissement de l’autonomie, mais la vente d’une partie de l’identité.

C’est ici que l’UV et les Autonomistes du Centre entrent en jeu. Les résultats électoraux de 2025 montrent que la majorité des Valdôtains a choisi de miser sur ces forces : l’UV a obtenu environ 32 % des voix, les Autonomistes du Centre un peu plus de 14 %.

Le fait que l’UV et les AdC parviennent — seuls ou en alliance — à représenter une partie conséquente du Conseil régional n’est pas un détail : cela signifie qu’il existe encore une base réelle de consensus pour une autonomie consciente et responsable, et non pour des expériences centralisatrices ou des politiques uniformisantes venues d’en haut.

C’est pourquoi, aujourd’hui plus que jamais, ces partis ne doivent pas se contenter de « gérer » : ils doivent veiller, proposer et communiquer avec clarté. Ils doivent expliquer aux citoyens — en Vallée d’Aoste et ailleurs — que l’autonomie n’est pas un concept vague ou folklorique, mais la protection de droits concrets, une présence sur le territoire et la capacité de décision locale sur des sujets essentiels.

Et — pour ne rien laisser au hasard — ils doivent être prêts à s’opposer avec cohérence à toute tentative de réforme qui, sous l’apparence de « fédéralisme fiscal » ou de « réformes institutionnelles décennales », risquerait de restreindre les libertés des communautés ou de livrer à des logiques de marché des zones déjà fragiles.

En Vallée d’Aoste, l’électorat a envoyé un signal fort : l’UV et les AdC sont prêts à gouverner. À eux donc — et à nous tous — revient la tâche de ne pas trahir cette attente : considérer l’autonomie comme une responsabilité, et non comme un drapeau vide.

Parce que si « être autonome » signifie continuer à décider, protéger et valoriser — alors oui, l’autonomie n’a jamais été un privilège : c’est le seul véritable ancrage pour des communautés comme la nôtre.

piero.minuzzo@gmail.com

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