In un post Alleanza Verdi e Sinistra – Rete Civica Valle d’Aosta rilancia un paragone storico che pesa come un macigno: dal “regional-fascismo” di Anselme Réan all’accordo UV–Forza Italia del 2025. Allora naufragò tutto, banca compresa. Oggi, due soli dissensi nel Conseil Fédéral. Quanto vale l’autonomia quando diventa una trattativa?
Ci sono parole che non passano inosservate, soprattutto quando arrivano da una forza politica d’opposizione e toccano una corda sensibile della tradizione autonomista. Il post pubblicato da Alleanza Verdi e Sinistra – Rete Civica Valle d’Aosta, dal titolo netto e senza sfumature: “OPPORTUNISMO ROSSONERO. DA RÉAN A TESTOLIN” parte da un fatto politico preciso: l’ammissione da parte del Presidente della Regione Renzo Testolin che l’accordo con Forza Italia è, sì, una scelta “di opportunità”, un modo per “cogliere la mano tesa” al fine di ottenere – parole sue, riportate nel post – “risultati favorevoli alla Valle d’Aosta”.
Una formula che il comunicato non lascia scivolare via, perché ricorda da vicino, scrivono, il ragionamento di Anselme Réan nel 1924, quando decise di sostenere la cosiddetta Lista Nazionale: fascisti, liberali, due ex Presidenti del Consiglio e un gruppo di popolari dissidenti, contrapposti ai cattolici del Partito Popolare e alla sinistra.
Il passaggio centrale del post è inequivocabile: “Réan sosteneva che fosse ‘opportuno’ appoggiare la Lista Nazionale perché ciò avrebbe potuto portare benefici alla Valle d’Aosta.”
Il riferimento non è casuale: Réan non era un comprimario nella storia valdostana. Proprietario della più importante banca regionale, presidente della Ligue valdôtaine pour la défense de la langue française, fondatore del giornale La Patrie Valdôtaine, coltivava l’idea di un ‘regional-fascismo’ capace di allearsi coi più forti per ottenere vantaggi locali.
Il post ricorda l’esito di quella scommessa politica: “Il risultato, però, fu disastroso. Il progetto regional-fascista naufragò e la stessa banca di Réan fallì, causando gravi danni a migliaia di piccoli risparmiatori valdostani.”
Un crollo non solo economico, ma anche morale. E proprio qui arriva la parte più pungente del parallelo: non un’equivalenza tra contesti, ma una somiglianza di metodo. Perché, precisano:
“Forza Italia non è la ‘Lista Nazionale’ e Renzo Testolin non è Anselme Réan. Ma il principio che anima questo tipo di scelte resta lo stesso: sacrificare valori e visioni politiche in nome di un vantaggio immediato e presunto.”
Il post richiama anche le critiche regionaliste di allora, ricordando che Émile Chanoux e altri non tacquero. Il confronto con il presente è ancora più sconfortante: “Nel 2025, invece, al Conseil Fédéral dell’Union Valdôtaine, solo due votanti su ottanta hanno espresso sommessamente il loro dissenso.” Solo due. Né grida, né discussione profonda, né un vero confronto sul senso dell’autonomia politica oggi.
Ma è possibile governare un territorio speciale come la Valle d’Aosta riducendo l’autonomia a una leva negoziale? La domanda attraversa in filigrana tutto il post, anche quando non viene esplicitata.
Il rischio evocato è chiaro: trasformare l’autonomia da progetto politico a merce negoziabile; smarrire la dimensione culturale, linguistica e istituzionale che l’ha fondata; ridurre il dibattito interno all’Union Valdôtaine a un esercizio notarile, più che identitario.
In un passaggio non scritto ma suggerito, sembra echeggiare una domanda assai datata:
Si possono difendere le prerogative valdostane senza difenderne anche l’anima politica?
Il post di Alleanza Verdi e Sinistra – Rete Civica Valle d’Aosta non è solo una critica tattica. È un avvertimento storico. L’autonomia non vive solo di leggi statutarie: vive del modo in cui viene esercitata. E soprattutto: di come viene raccontata e difesa.
A distanza di cent’anni, il parallelo tra Réan e Testolin non è un atto d’accusa personale, ma una riflessione per tutti: quando l’opportunità diventa metodo, l’autonomia rischia di diventare un marchio svuotato e non un progetto collettivo.
Autonomia ieri e oggi
Dans un post, Alleanza Verdi e Sinistra – Rete Civica Valle d’Aosta relance un parallèle historique lourd de sens : du « régional-fascisme » d’Anselme Réan à l’accord UV–Forza Italia de 2025. À l’époque, tout a sombré, banque comprise. Aujourd’hui, seulement deux voix dissidentes au Conseil Fédéral. Que vaut l’autonomie lorsqu’elle devient une négociation ?
Il y a des mots qui ne passent pas inaperçus, surtout lorsqu’ils proviennent d’une force politique d’opposition et touchent une corde sensible de la tradition autonomiste. Le post publié par Alleanza Verdi e Sinistra – Rete Civica Valle d’Aosta, au titre sans ambiguïtés : « OPPORTUNISME ROSSONERO. DA RÉAN A TESTOLIN », part d’un fait politique précis : la reconnaissance, de la part du Président de la Région Renzo Testolin, que l’accord avec Forza Italia constitue bel et bien un choix « d’opportunité », une manière de « saisir la main tendue » afin d’obtenir – selon ses propres mots, cités dans le post – des « résultats favorables pour la Vallée d’Aoste ».
Une formule que le communiqué ne laisse pas glisser, car elle rappelle de près, écrit-il, le raisonnement d’Anselme Réan en 1924, lorsqu’il décida de soutenir la Liste Nationale : fascistes, libéraux, deux anciens Présidents du Conseil et un groupe de populaires dissidents, face aux catholiques du Parti Populaire et aux forces de gauche.
Le passage central du post est sans équivoque :
« Réan considérait qu’il était ‘opportun’ de soutenir la Liste Nationale parce que cela aurait pu apporter des avantages à la Vallée d’Aoste. »
Le rappel n’est pas anodin : Réan n’était pas un personnage secondaire de l’histoire valdôtaine. Propriétaire de la plus importante banque de la Région, président de la Ligue valdôtaine pour la défense de la langue française, fondateur du journal La Patrie Valdôtaine, il défendait l’idée d’un ‘régional-fascisme’ capable de s’allier aux plus puissants pour obtenir des bénéfices locaux.
Le post rappelle l’issue de ce pari politique :
« Le résultat, cependant, fut désastreux. Le projet régional-fasciste fit naufrage et la banque même de Réan fit faillite, causant de graves dommages à des milliers de petits épargnants valdôtains. »
Un effondrement non seulement économique, mais aussi moral. Et c’est précisément là que le parallèle devient plus incisif : il ne s’agit pas d’assimiler les contextes, mais d’en souligner la similarité de méthode. Car, précise le texte :
« Forza Italia n’est pas la ‘Liste Nationale’ et Renzo Testolin n’est pas Anselme Réan. Mais le principe qui anime ce type de choix reste le même : sacrifier des valeurs et des visions politiques au nom d’un avantage immédiat et supposé. »
Le post rappelle également les critiques régionalistes de l’époque, soulignant qu’Émile Chanoux et d’autres ne gardèrent pas le silence. La comparaison avec le présent est encore plus amère :
« En 2025, au Conseil Fédéral de l’Union Valdôtaine, seulement deux votants sur quatre-vingts ont exprimé timidement leur dissidence. »
Deux seulement. Ni clameurs, ni débat de fond, ni véritable confrontation sur le sens actuel de l’autonomie politique.
Mais peut-on gouverner un territoire spécial comme la Vallée d’Aoste en réduisant l’autonomie à un simple levier de négociation ? Cette interrogation traverse en filigrane tout le post, même lorsqu’elle reste implicite.
Le risque évoqué est clair : transformer l’autonomie d’un projet politique en marchandise négociable ; en perdre la dimension culturelle, linguistique et institutionnelle ; réduire le débat interne à l’Union Valdôtaine à un exercice notarial, plus qu’identitaire.
Dans un passage non écrit mais suggéré, résonne une ancienne question :
Peut-on défendre les prérogatives valdôtaines sans en défendre aussi l’âme politique ?
Le post d’Alleanza Verdi e Sinistra – Rete Civica Valle d’Aosta n’est pas seulement une critique tactique. C’est un avertissement historique. L’autonomie ne vit pas uniquement de lois statutaires : elle vit dans la manière dont elle est exercée, racontée, protégée.
Cent ans plus tard, le parallèle entre Réan et Testolin n’est pas une accusation personnelle, mais une réflexion pour toutes et tous : quand l’opportunité devient méthode, l’autonomie risque de devenir un label vidé de sens plutôt qu’un projet collectif.




