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Chez Nous | 12 novembre 2025, 08:00

Économie et Petite Patrie

Economia e Petite Patrie

Économie et Petite Patrie

Cresce poco e con fragilità, la Valle d’Aosta rischia di restare indietro rispetto a Piemonte e Lombardia. Industria in affanno, prestiti in calo, export rallentato: urgono strategie concrete.

La Valle d’Aosta continua a crescere, sì, ma lentamente. Lo 0,7 per cento di aumento del prodotto regionale nel primo semestre 2025 è una crescita che, pur leggermente sopra la media italiana, resta modesta rispetto ai ritmi del Nord: Piemonte e Lombardia viaggiano tra il 2 e il 3 per cento, con industrie più solide e mercati esteri più dinamici. Qui da noi, la “Petite Patrie” fatica a trasformare i suoi vantaggi territoriali in sviluppo economico concreto.

Il vero problema è l’industria. Tutti i comparti tradizionalmente trainanti — metallurgia, macchinari, bevande — segnano un rallentamento, mentre le esportazioni ristagnano: solo +0,3 per cento nel semestre, contro il +11,1 dello stesso periodo 2024. In Lombardia, nello stesso arco di tempo, le esportazioni industriali segnano ancora un +7/8 per cento, sostenute dai mercati asiatici e americani. Da noi invece, se da un lato crescono le vendite verso Francia, Germania e Svizzera, dall’altro calano verso Regno Unito, Stati Uniti e paesi asiatici, riducendo l’impatto complessivo. Le grandi aziende locali mostrano segni di sofferenza più marcati: senza export, senza innovazione e senza credito, rischiano di perdere competitività.

Il credito alle imprese è un altro tallone d’Achille. Al netto del settore energetico, i prestiti scendono del 6,9 per cento a giugno 2025 e la flessione continua anche ad agosto (-8,5 per cento). A confronto, in Trentino-Alto Adige i prestiti alle imprese continuano a crescere, sostenendo investimenti e sviluppo. Qui, invece, le banche adottano prudenza: un segnale di difficoltà per quelle aziende che vorrebbero innovare o espandersi.

Sul fronte edilizia, la lentezza burocratica pesa come un macigno. Solo il 43 per cento delle gare aggiudicate dal 2021 a luglio 2025 è stato realmente avviato o completato. La macchina degli investimenti pubblici, inclusi quelli del PNRR, non gira a pieno regime, penalizzando imprese locali e manodopera. Se confrontiamo i dati con regioni vicine, il gap è evidente: Piemonte e Lombardia riescono a completare la maggior parte delle opere entro tempi decisamente più brevi.

I servizi e il turismo restano un pilastro positivo, con arrivi e presenze in crescita: +11,3 e +12,2 per cento. Tuttavia, non possono compensare da soli il rallentamento industriale e il calo dei prestiti. Anche le famiglie registrano segnali di allerta: consumi modesti (+0,7 per cento), potere d’acquisto in leggera diminuzione e disoccupazione in aumento allo 4,3 per cento, nonostante la crescita dell’occupazione.

Insomma, la Valle d’Aosta cresce, ma lo fa a fatica, tra fragilità industriali, export incerto e credito alle imprese in calo. Senza interventi mirati — infrastrutture moderne, snellimento burocratico, incentivi all’innovazione e sostegno finanziario mirato — rischiamo che la nostra Petite Patrie resti piccola non solo per dimensione, ma anche per ambizione economica.

La sfida è chiara: accelerare su investimenti, sostenere le imprese e favorire la competitività internazionale, prima che le regioni vicine consolidino ulteriormente il loro vantaggio e la Valle d’Aosta resti indietro. La storia economica della regione ha dimostrato che i nostri talenti ci sono; ora serve la capacità politica e imprenditoriale di trasformarli in crescita reale e sostenibile.

Economia e Petite Patrie

La Vallée d’Aoste croît, mais lentement : industrie en difficulté, crédit aux entreprises en baisse, exportations stagnantes – des stratégies concrètes sont nécessaires.

La Vallée d’Aoste continue de croître, certes, mais lentement. Les 0,7 % d’augmentation du produit régional au premier semestre 2025 représentent une croissance légèrement au-dessus de la moyenne italienne, mais nettement inférieure aux rythmes observés dans le Nord : le Piémont et la Lombardie affichent des progressions de 2 à 3 %, avec des industries plus solides et des marchés étrangers plus dynamiques. Chez nous, la « Petite Patrie » peine à transformer ses avantages territoriaux en développement économique concret.

Le vrai problème réside dans l’industrie. Tous les secteurs historiquement moteurs — métallurgie, machines, boissons — montrent des signes de ralentissement, tandis que les exportations stagnent : seulement +0,3 % au semestre, contre +11,1 % sur la même période en 2024. En Lombardie, sur la même période, les exportations industrielles continuent de croître de 7 à 8 %, soutenues par les marchés asiatiques et américains. Chez nous, si les ventes vers la France, l’Allemagne et la Suisse augmentent, celles vers le Royaume-Uni, les États-Unis et les pays asiatiques diminuent, réduisant l’impact global. Les grandes entreprises locales montrent des signes de fragilité plus marqués : sans exportations, sans innovation et avec un crédit restreint, elles risquent de perdre leur compétitivité.

Le crédit aux entreprises est un autre talon d’Achille. Hors secteur énergétique, les prêts diminuent de 6,9 % en juin 2025 et la baisse se poursuit en août (-8,5 %). En comparaison, en Trentin-Haut-Adige, les prêts aux entreprises continuent de croître, soutenant investissements et développement. Chez nous, la prudence des banques freine les entreprises qui voudraient innover ou se développer.

Dans le secteur du bâtiment, la lenteur administrative pèse lourd. Seules 43 % des marchés attribués de novembre 2021 à juillet 2025 ont effectivement été lancés ou achevés. La machine des investissements publics, y compris ceux du PNRR, ne fonctionne pas à plein régime, pénalisant les entreprises locales et la main-d’œuvre. Comparée aux régions voisines, l’écart est évident : Piémont et Lombardie réussissent à achever la majorité des travaux dans des délais beaucoup plus courts.

Les services et le tourisme restent un pilier positif, avec une croissance des arrivées et des présences : +11,3 % et +12,2 %. Cependant, ils ne peuvent à eux seuls compenser le ralentissement industriel et la baisse du crédit. Les ménages montrent également des signes d’alerte : consommation modeste (+0,7 %), pouvoir d’achat légèrement en baisse et chômage en légère hausse (4,3 %), malgré la croissance de l’emploi.

En résumé, la Vallée d’Aoste croît, mais avec difficulté, entre fragilités industrielles, exportations incertaines et crédit aux entreprises en recul. Sans mesures ciblées — infrastructures modernes, simplification administrative, incitations à l’innovation et soutien financier — notre Petite Patrie risque de rester petite non seulement par sa taille, mais aussi par ses ambitions économiques.

Le défi est clair : accélérer les investissements, soutenir les entreprises et favoriser la compétitivité internationale, avant que les régions voisines ne consolident davantage leur avantage et que la Vallée d’Aoste ne reste en arrière. L’histoire économique de la région montre que nos talents existent ; il faut désormais la capacité politique et entrepreneuriale pour les transformer en croissance réelle et durable.

piero.minuzzo@gmail.com

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