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Chez Nous | 19 settembre 2025, 08:00

C’est un génocide

E’ genocidio

C’est un génocide

E’ genocidio

La Commissione ONU ha parlato chiaro: «È genocidio». Non è una frase da conferenza stampa, non è un commento diplomatico da piegare alle convenienze politiche. È la verità nuda e cruda. E di fronte a questo grido, l’Unione Europea annuncia sanzioni contro Israele. Ma mentre i documenti si firmano e le dichiarazioni si rincorrono, la realtà nelle strade di Gaza parla un linguaggio che non ammette dubbi: morti, macerie, bambini terrorizzati e famiglie sterminate.

Netanyahu guida una macchina di guerra che non conosce freni. Quartieri rasi al suolo, ospedali colpiti, scuole ridotte a cumuli di pietre. E intanto Trump, comodamente seduto, sogna il Nobel per la Pace, come se le bombe potessero trasformarsi in medaglie, come se l’ossessione per i riflettori internazionali fosse una giustificazione morale. L’ironia tragica è che il mondo osserva e contabilizza le vittime, mentre chi ha il potere politico continua a far finta di nulla.

Hamas non esce pulito da questa vicenda. I missili lanciati contro Israele, la propaganda costante, l’ossessione del potere e della ribalta contribuiscono a un circolo vizioso di violenza. Ma l’analisi morale non può fermarsi a un solo colpevole. L’orrore principale proviene da chi comanda e decide di colpire senza pietà, da chi trasforma la politica in uno strumento di morte.

E poi c’è il nostro governo. Ah, il nostro governo: ambiguo, indeciso, capace solo di comunicati vaghi che si dissolvono nell’aria. Nessuna posizione netta, nessuna protesta concreta. L’opposizione? Peggio ancora. Divorata dalla logica elettorale, incapace di fare sintesi, concentrata più sui giochi di Palazzo e sulle strategie per le elezioni del Parlamento che sulle vite che si spengono a Gaza. Così l’Italia appare agli occhi del mondo come un paese incapace di indignarsi davvero, un Paese che fa la morale ma non agisce, che discute e dibatte mentre le bombe cadono e i civili muoiono.

E in tutto questo, il Papa dovrebbe assumersi il suo ruolo, che non può limitarsi ai comunicati di conforto o alle preghiere da Roma. Dovrebbe recarsi nei paesi martoriati, guardare negli occhi chi ha perso tutto, testimoniare la sofferenza, denunciare con forza morale e politica la violenza indiscriminata. Solo così la sua voce può avere peso, solo così il mondo intero può sentire la gravità della tragedia.

Siamo con la popolazione innocente. Con chi non ha scelta, con chi subisce senza poter reagire. Chi tace, chi si nasconde dietro la diplomazia, la politica, il potere o la religione, è complice di questo genocidio. E mentre Netanyahu continua la sua campagna di terrore, mentre Trump si crogiola nella sua visione hollywoodiana della politica internazionale, e mentre la nostra classe politica si limita a commenti tiepidi, il prezzo lo pagano i civili. Sempre.

Il mondo deve gridare, deve denunciare, deve agire. Non bastano parole, non bastano promesse. La storia giudicherà Netanyahu e chi lo spalleggia, così come giudicherà chi ha avuto la possibilità di fermare questa follia e ha scelto di non farlo. Finché ogni bambino, ogni anziano, ogni famiglia innocente continua a morire, dobbiamo chiamare le cose con il loro nome: è genocidio. E non possiamo voltare lo sguardo, non possiamo permettere che l’indifferenza diventi complice.

E’ genocidio

La Commission de l’ONU a parlé clairement : « C’est un génocide ». Ce n’est pas une phrase de conférence de presse, ce n’est pas un commentaire diplomatique à plier aux convenances politiques. C’est la vérité nue et crue. Et face à ce cri, l’Union européenne annonce des sanctions contre Israël. Mais pendant que les documents se signent et que les déclarations se succèdent, la réalité dans les rues de Gaza parle un langage qui ne laisse aucun doute : morts, décombres, enfants terrorisés et familles exterminées.

Netanyahu dirige une machine de guerre qui ne connaît aucun frein. Quartiers rasés, hôpitaux touchés, écoles réduites en tas de pierres. Et pendant ce temps, Trump, confortablement installé, rêve du Prix Nobel de la Paix, comme si les bombes pouvaient se transformer en médailles, comme si son obsession pour les projecteurs internationaux pouvait justifier moralement la violence. L’ironie tragique est que le monde observe et compte les victimes, tandis que ceux qui détiennent le pouvoir politique continuent de faire semblant de rien.

Hamas ne sort pas propre de cette affaire. Les missiles lancés contre Israël, la propagande constante, l’obsession du pouvoir et de la scène contribuent à un cercle vicieux de violence. Mais l’analyse morale ne peut s’arrêter à un seul coupable. L’horreur principale vient de ceux qui commandent et décident de frapper sans pitié, de ceux qui transforment la politique en instrument de mort.

Et puis il y a notre gouvernement. Ah, notre gouvernement : ambigu, indécis, capable seulement de communiqués vagues qui se dissolvent dans l’air. Aucune position nette, aucune protestation concrète. L’opposition ? Pire encore. Dévorée par la logique électorale, incapable de synthèse, concentrée davantage sur les jeux de palais et les stratégies pour les élections parlementaires que sur les vies qui s’éteignent à Gaza. Ainsi, l’Italie apparaît aux yeux du monde comme un pays incapable de s’indigner vraiment, un pays qui fait la morale mais n’agit pas, qui discute et débat pendant que les bombes tombent et que les civils meurent.

Et dans tout cela, le Pape devrait assumer son rôle, qui ne peut se limiter aux communiqués de réconfort ou aux prières depuis Rome. Il devrait se rendre dans les pays martyrisés, regarder dans les yeux ceux qui ont tout perdu, témoigner de la souffrance, dénoncer avec force morale et politique la violence indiscriminée. C’est seulement ainsi que sa voix peut avoir du poids, seulement ainsi que le monde entier peut mesurer la gravité de la tragédie.

Nous sommes aux côtés de la population innocente. Avec ceux qui n’ont pas le choix, avec ceux qui subissent sans pouvoir réagir. Ceux qui se taisent, qui se cachent derrière la diplomatie, la politique, le pouvoir ou la religion, sont complices de ce génocide. Et tandis que Netanyahu poursuit sa campagne de terreur, tandis que Trump se complaît dans sa vision hollywoodienne de la politique internationale, et tandis que notre classe politique se limite à des commentaires tièdes, ce sont les civils qui paient le prix. Toujours.

Le monde doit crier, dénoncer, agir. Les mots ne suffisent pas, les promesses ne suffisent pas. L’histoire jugera Netanyahu et ceux qui le soutiennent, tout comme elle jugera ceux qui ont eu la possibilité d’arrêter cette folie et ont choisi de ne pas le faire. Tant que chaque enfant, chaque vieillard, chaque famille innocente continue de mourir, nous devons appeler les choses par leur nom : c’est un génocide. Et nous ne pouvons pas détourner le regard, nous ne pouvons pas permettre que l’indifférence devienne complice.

piero.minuzzo@gmail.com

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