In Valle d’Aosta, sarà un giudice ordinario a dettare le regole del gioco elettorale. Sì, avete letto bene: non il Consiglio Valle, non una legge discussa, approvata e firmata, ma un tribunale. Una vera vergogna politica, che fotografa perfettamente lo stato comatoso della nostra politica regionale e la pochezza di chi per un tornaconto personale o di partito ha scelto la strada della demagogia.
Il pasticcio è noto: la riforma elettorale promessa da UV e PD non si è fatta. All’ultimo momento, tra ritocchi limitati e tardivi, si è ridotti a una legge elettorale zoppa, portata in Consiglio fuori tempo massimo. Il risultato? Un referendum indetto in una data assurda e impossibile, il 10 agosto, con una partecipazione al voto del 16% e quasi metà degli elettori che hanno detto NO. Alla fine, la cosiddetta leggina ha raccolto il sì di appena 8.000 persone su 105.000 aventi diritto: un rifiuto popolare netto, clamoroso e indiscutibile.
E sul fronte della destra? Lega, Fratelli d’Italia e Forza Italia hanno criticato, certo, ma non hanno mosso un dito. Nessuna iniziativa giuridica, nessuna campagna concreta, nessun impegno: un’assenza di responsabilità che dice tutto sul loro livello politico.
Il problema vero non è solo la scorrettezza di chi ha promosso il referendum o di chi ha bloccato decenni di lavori fondamentali, come l’autostrada Aosta-Courmayeur, ma la mediocrità di chi si dedica alla demagogia invece che al servizio dei cittadini. Leggi approvate dal Consiglio Valle vengono ostacolate, ritoccate o lasciate al caso, mentre l’ego politico prevale sulla competenza e sulla responsabilità.
Indipendentemente da come si voterà il 28 settembre, resta chiaro che la Valle d’Aosta ha bisogno di una riforma elettorale seria. Una legge che permetta agli elettori di scegliere conoscendo in anticipo le alleanze, che garantisca la parità di genere con la doppia preferenza e che dia finalmente dignità al diritto di voto dei valdostani. Certo, si sarebbe potuta fare una legge migliore, più completa e coerente, ma meglio tre preferenze con parità di genere che una sola preferenza che nega qualsiasi equilibrio. Va sottolineato che il Presidente Testolin ha agito nei termini previsti da chi ha promosso il referendum, rispettando le scadenze e i vincoli imposti: il problema non è il suo operato, ma chi ha voluto imporre con fretta e demagogia una modifica che i cittadini hanno chiaramente respinto.
In Valle d’Aosta, tra pasticci e demagoghi, l’unica via d’uscita resta la chiarezza, la coerenza e il coraggio di chi davvero vuole costruire un futuro autonomo e rispettoso della volontà dei cittadini.
Pasticci e demagoghi
En Vallée d’Aoste, ce sera un juge ordinaire qui dictera les règles du jeu électoral. Oui, vous avez bien lu : ni le Conseil de la Vallée, ni une loi discutée, approuvée et signée, mais un tribunal. Une véritable honte politique, qui reflète parfaitement l’état comateux de notre politique régionale et la médiocrité de ceux qui, pour un gain personnel ou partisan, ont choisi la voie de la démagogie.
Le fiasco est connu : la réforme électorale promise par l’UV et le PD n’a pas eu lieu. À la dernière minute, entre retouches limitées et tardives, on s’est retrouvé avec une loi électorale boiteuse, présentée au Conseil hors délais. Le résultat ? Un référendum convoqué à une date absurde et impossible, le 10 août, avec une participation de 16 % et presque la moitié des électeurs ayant dit NON. Au final, la fameuse « petite loi » n’a obtenu le oui que de 8 000 personnes sur 105 000 électeurs : un rejet populaire net, retentissant et indiscutable.
Et du côté de la droite ? La Lega, Fratelli d’Italia et Forza Italia ont critiqué, certes, mais ils n’ont pas levé le petit doigt. Aucune initiative juridique, aucune campagne concrète, aucun engagement : une absence totale de responsabilité qui en dit long sur leur niveau politique.
Le vrai problème n’est pas seulement le manque de scrupules de ceux qui ont promu le référendum ou de ceux qui ont bloqué des décennies de travaux essentiels, comme l’autoroute Aoste-Courmayeur, mais la médiocrité de ceux qui se consacrent à la démagogie plutôt qu’au service des citoyens. Les lois adoptées par le Conseil de la Vallée sont entravées, retouchées ou laissées au hasard, tandis que l’ego politique prime sur la compétence et la responsabilité.
Peu importe comment on votera le 28 septembre, il est clair que la Vallée d’Aoste a besoin d’une réforme électorale sérieuse. Une loi qui permette aux électeurs de choisir en connaissant à l’avance les alliances, qui garantisse l’égalité de genre avec la double préférence et qui redonne enfin toute sa dignité au droit de vote des Valdôtains. Certes, on aurait pu faire une loi meilleure, plus complète et cohérente, mais mieux vaut trois préférences avec égalité de genre qu’une seule préférence qui nie tout équilibre. Il convient de souligner que le Président Testolin a agi dans les termes prévus par les promoteurs du référendum, respectant les délais et contraintes imposés : le problème n’est pas son action, mais ceux qui ont voulu imposer, dans la précipitation et la démagogie, une modification que les citoyens ont clairement rejetée.
En Vallée d’Aoste, entre bricolages et démagogues, la seule issue reste la clarté, la cohérence et le courage de ceux qui veulent vraiment construire un avenir autonome et respectueux de la volonté des citoyens.




