Un lettore, commentando il nostro redazionale sui “Costi nascosti”, mi scrive che il problema degli “oneri di sistema” non è affatto nuovo. Dal 1° gennaio 2017 li paghiamo puntualmente in bolletta, tra l’indifferenza generale e il silenzio assordante della politica. E aggiunge: nonostante solleciti, PEC e appelli rivolti ai Presidenti delle Regioni autonome, nulla è cambiato. Anzi: le percentuali di questi balzelli impropri sono persino aumentate.
Ha ragione. Ed è il momento di dirlo con chiarezza: questi non sono semplici costi tecnici, sono tasse occulte, prelievi forzosi mascherati che colpiscono tutti, cittadini ed enti locali. Una zavorra che pesa in particolare sulle Regioni a Statuto Speciale, come la nostra Valle d’Aosta, dove paradossalmente ci ritroviamo a pagare la corrente “di casa nostra” con sovrapprezzi decisi a Roma da autorità lontane, intoccabili e irresponsabili.
Il paradosso è intollerabile: possediamo CVA, parliamo di autonomia energetica come se fosse il fiore all’occhiello della nostra identità, ma nelle bollette dei valdostani continuano a comparire le stesse voci assurde che troviamo a Milano o a Palermo. Quale autonomia è questa, se non sappiamo difendere nemmeno il diritto dei cittadini a pagare solo ciò che consumano?
La politica regionale, quella che oggi ci chiede di votarla ancora, dov’è stata in questi anni? Ha preferito inseguire progetti faraonici, interramenti di ferrovie, rendering patinati, mentre la vita quotidiana dei cittadini e dei Comuni veniva strangolata da balzelli senza giustificazione. Non basta vantarsi della “specialità” se poi si accetta passivamente che i valdostani siano trattati come bancomat da cui attingere ogni mese tre, cinque, dieci euro per voci incomprensibili.
E qui il nodo è politico. Se le Regioni autonome non riescono nemmeno a difendere i loro cittadini dagli oneri di sistema, a cosa serve la loro specialità? Se i nostri rappresentanti si limitano a sollevare la mano a Roma, senza pretendere un confronto serio su queste tasse occulte, allora non sono uomini di governo: sono comparse.
Tra poche settimane si voterà. E sarà bene che i valdostani si ricordino anche di questo: delle PEC ignorate, delle bollette gonfiate, del silenzio di chi oggi si ricandida. Perché il disinteresse verso la partecipazione politica nasce proprio qui, da questa impotenza costruita a tavolino. Se non vogliamo che i voltagabbana e i candidati inutili continuino a prosperare nell’apatia generale, il voto deve tornare a essere un atto di difesa, un gesto di dignità.
Gli oneri di sistema sono il simbolo perfetto dell’ingiustizia subita: piccoli numeri che diventano enormi inganni. Ma dietro ci sono volti, scelte, responsabilità precise. Ed è arrivato il momento di presentarne il conto.
Gli oneri di sistema sono il simbolo perfetto dell’ingiustizia subita: piccoli numeri che diventano enormi inganni. Ma dietro ci sono volti, scelte, responsabilità precise.
E allora chiariamo una volta per tutte: chi oggi chiede voti senza aver mai mosso un dito su questo tema non è credibile, non è autonomista, non è difensore della Valle d’Aosta. È solo complice silenzioso di un furto legalizzato. E i valdostani dovrebbero ricordarselo nell’urna: perché a forza di tollerare costi ingiusti, rischiamo di avere anche rappresentanti ingiusti.
Costi ingiusti
Un lecteur, réagissant à notre rédaction sur les “coûts cachés”, me rappelle que le problème des “charges de système” n’a rien de nouveau. Depuis le 1er janvier 2017, nous les payons régulièrement sur nos factures, dans l’indifférence générale et le silence assourdissant de la politique. Et malgré ses courriers officiels adressés aux Présidents des Régions autonomes, rien n’a changé. Pire encore : ces prélèvements impropres ont même augmenté.
Il a raison. Et il faut le dire clairement : il ne s’agit pas de simples coûts techniques, mais de taxes occultes, de prélèvements forcés déguisés qui touchent tout le monde, citoyens et collectivités locales. Un poids particulièrement injuste pour les Régions à Statut Spécial, comme notre Vallée d’Aoste, où l’on se retrouve à payer l’électricité “produite chez nous” avec des surcharges décidées à Rome par des autorités lointaines, intouchables et irresponsables.
Le paradoxe est insupportable : nous possédons la CVA, nous parlons d’autonomie énergétique comme d’un symbole identitaire, mais dans les factures des Valdôtains apparaissent les mêmes absurdités qu’à Milan ou à Palerme. Quelle autonomie est-ce, si nous ne savons même pas défendre le droit de nos citoyens à payer uniquement ce qu’ils consomment ?
Et la politique régionale, celle qui aujourd’hui sollicite à nouveau nos voix, où était-elle toutes ces années ? Elle a préféré poursuivre des projets pharaoniques, des enterrements de voies ferrées, des maquettes colorées, tandis que la vie quotidienne des citoyens et des communes était étranglée par ces charges sans justification. Il ne suffit pas de se vanter de la “spécialité” si, dans les faits, on accepte que les Valdôtains soient traités comme des guichets automatiques dont on prélève chaque mois trois, cinq, dix euros pour des rubriques incompréhensibles.
Voilà le vrai nœud : il est politique. Si les Régions autonomes ne sont même pas capables de protéger leurs citoyens contre ces charges de système, à quoi sert leur statut spécial ? Si nos représentants lèvent la main à Rome sans exiger de véritable confrontation sur ces taxes occultes, alors ce ne sont pas des hommes de gouvernement : ce sont des figurants.
Dans quelques semaines, on votera. Et les Valdôtains feraient bien de s’en souvenir : des courriers ignorés, des factures gonflées, du silence de ceux qui aujourd’hui se représentent. Car le désintérêt envers la participation politique naît précisément ici, dans cette impuissance organisée. Si nous ne voulons pas que les opportunistes et les candidats “inutiles” continuent à prospérer dans l’apathie générale, le vote doit redevenir un acte de défense, un geste de dignité.
Les charges de système sont le symbole parfait de l’injustice subie : de petits montants qui se transforment en grandes tromperies. Mais derrière, il y a des visages, des choix, des responsabilités bien précises. Il est temps d’en présenter l’addition.
Et clarifions-le une bonne fois pour toutes : celui qui demande des voix aujourd’hui sans jamais avoir agi sur ce dossier n’est pas crédible, n’est pas autonomiste, n’est pas défenseur de la Vallée d’Aoste. C’est seulement le complice silencieux d’un vol légalisé. Et les Valdôtains devraient s’en souvenir dans l’isoloir : à force de tolérer des coûts injustes, nous finirons aussi avec des représentants injustes.




