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Chez Nous | 06 settembre 2025, 08:00

Coûts cachés

Costi nascosti

Coûts cachés

Un lettore mi scrive: “Ho trovato nella bolletta SEV dei costi di perequazione. Tutto bene. Ma più mi informo e più penso che ci stiano prendendo per i fondelli: non solo i partiti, ma anche quelle istituzioni nate per tutelare i cittadini e che invece si inventano balzelli vari…”.

E ha ragione. Perché diciamocelo: chi di noi si mette davvero a leggere riga per riga le voci che compongono la bolletta? Ci fermiamo al totale, magari lo confrontiamo con il mese prima, borbottiamo, e poi paghiamo. Dentro, però, c’è un mondo di costi “di sistema”, di perequazioni, di contributi vari che nessuno spiega con chiarezza. Piccole cifre, certo: 3, 5, 10 euro. Spiccioli, verrebbe da dire. Ma moltiplicateli per migliaia e migliaia di utenti e diventano un tesoro silenzioso, che sparisce in rivoli oscuri.

Il paradosso è che questi balzelli non li decide il Parlamento, non ci mette la faccia la politica. Si inventano enti, agenzie, autorità “indipendenti” – come ARERA – che nascono con la missione solenne di proteggere i cittadini e si trasformano in fabbriche di oneri nascosti. Non c’è dibattito pubblico, non ci sono campagne informative, non c’è trasparenza. Ci sono solo amministratori ben pagati, uffici burocratici che si autoalimentano e cittadini che ogni mese pagano il conto senza neppure sapere a chi o a cosa.

E la politica? La politica tace. O peggio: scarica la responsabilità. Si crea l’ennesimo ente, si nominano i soliti noti ai vertici, si garantisce loro uno stipendio d’oro e il problema è “risolto”. Tanto, i cittadini non protestano per tre euro. Ma in realtà quei tre euro diventano la tassa occulta più subdola, perché invisibile.

Come associazione dei consumatori ci sentiamo in dovere di chiedere: dove finiscono questi soldi? Chi li controlla? E soprattutto: a cosa servono davvero? Non è una questione di pochi spiccioli, è una questione di principio. È un tema di giustizia, di trasparenza, di rispetto. Perché quando lo Stato, o chi per esso, ti mette la mano in tasca, deve almeno avere il coraggio di guardarti negli occhi e dirti: ecco, questi soldi servono a questo.

Perché se no, più che costi di perequazione, sembrano costi di presa in giro.

E qui in Valle d’Aosta, il paradosso diventa doppio: ci vantiamo di avere l’energia di casa nostra, di possedere CVA e SEV come gioielli pubblici e bandiere dell’autonomia. Ma poi scopriamo che nelle bollette dei valdostani finiscono gli stessi balzelli decisi a Roma da un’autorità lontana e intoccabile. Autonomia a parole, perequazione nei fatti. E allora la domanda è semplice: se l’energia è davvero nostra, perché le voci di costo sembrano sempre quelle degli altri?

Costi nascosti

Un lecteur m’écrit : « J’ai trouvé dans ma facture SEV des coûts de péréquation. Très bien. Mais plus je m’informe, plus je pense qu’on se moque de nous : non seulement les partis, mais aussi ces institutions censées protéger les citoyens et qui, au contraire, inventent des taxes déguisées… ».

Et il a raison. Car soyons honnêtes : qui parmi nous lit vraiment, ligne par ligne, toutes les rubriques qui composent la facture ? On s’arrête au total, on le compare peut-être avec celui du mois précédent, on râle un peu… puis on paie. Pourtant, à l’intérieur, se cache un monde de coûts “systémiques”, de péréquations, de contributions diverses qu’aucun organisme n’explique clairement. De petites sommes, certes : 3, 5, 10 euros. Des broutilles, dirait-on. Mais multipliez-les par des milliers et des milliers d’usagers et cela devient un trésor silencieux, qui disparaît dans des canaux obscurs.

Le paradoxe, c’est que ces prélèvements ne sont pas décidés par le Parlement, et la politique ne s’y compromet pas. On invente des organismes, des agences, des autorités “indépendantes” – comme l’ARERA – qui naissent avec la noble mission de protéger les citoyens et qui se transforment en fabriques de charges cachées. Pas de débat public, pas de campagne d’information, pas de transparence. Seulement des administrateurs grassement rémunérés, des bureaux bureaucratiques qui s’autoalimentent et des citoyens qui, chaque mois, paient la note sans même savoir à qui ni à quoi.

Et la politique ? La politique se tait. Ou pire : elle se décharge de ses responsabilités. On crée le énième organisme, on nomme les habitués aux postes de direction, on leur garantit un salaire doré et le problème est “réglé”. De toute façon, les citoyens ne protestent pas pour trois euros. Mais en réalité, ces trois euros deviennent l’impôt occulte le plus perfide, parce qu’invisible.

En tant qu’association de consommateurs, nous nous sentons le devoir de demander : où va cet argent ? Qui le contrôle ? Et surtout : à quoi sert-il réellement ? Il ne s’agit pas de quelques pièces de monnaie, mais d’une question de principe. C’est une question de justice, de transparence, de respect. Car lorsque l’État, ou qui que ce soit à sa place, met la main dans ta poche, il doit au moins avoir le courage de te regarder dans les yeux et de te dire : voilà, cet argent sert à ça.

Sinon, plus que des coûts de péréquation, ce sont des coûts de duperie.

Et ici, en Vallée d’Aoste, le paradoxe devient double : nous nous vantons d’avoir l’énergie de chez nous, de posséder la CVA et la SEV comme des joyaux publics et des symboles de notre autonomie. Mais ensuite, nous découvrons que dans les factures des Valdôtains apparaissent les mêmes prélèvements décidés à Rome par une autorité lointaine et intouchable. Autonomie en paroles, péréquation dans les faits. Et alors la question est simple : si l’énergie est vraiment la nôtre, pourquoi les rubriques de coûts ressemblent-elles toujours à celles des autres ?

piero.minuzzo@gmail.com

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