C’è qualcosa di peggio della realtà: scoprire che il cinema moderno non racconta più tragedie autentiche, ma solo propaganda patinata. In Italia oggi, mentre l’inflazione cala lentamente — l’indice dei prezzi al consumo segna “solo” +1,6% su base annua ad agosto 2025 (contro il +1,7% di luglio, dati Istat) — sembra che tutto vada bene. Anzi, lo spettacolo istituzionale ci rassicura che va tutto benissimo. Eppure basta leggere i numeri per capire che la pellicola ufficiale è un montaggio senz’anima.
L’indice di fiducia dei consumatori scende da 97,2 a 96,2 tra luglio e agosto: tutte le componenti — economica, personale, futura e attuale — peggiorano (Istat). Intanto le famiglie rinunciano a tutto, dalla spesa quotidiana alle spese scolastiche (Federconsumatori).
Nel 2024, il 26,7% dei minori (circa 2,07 milioni di bambini) vive in famiglie a rischio povertà o esclusione sociale, contro il 23,1% della popolazione generale (Istat). Peggio ancora: l’11,7% dei minori sotto i 16 anni è in condizione di deprivazione materiale e sociale, con almeno tre segnali di disagio.
Nel complesso, il 23,1% degli italiani è a rischio povertà o esclusione sociale; la cifra sale al 25,6% nelle famiglie con un figlio e supera il 42% in quelle con tre o più figli, con un balzo di cinque punti rispetto al 2023 (Save the Children).
Non ci sono dati numerici precisi sul caro-scuola, ma le associazioni dei consumatori lo certificano: le famiglie, già strozzate dalla crisi, tagliano persino sull’istruzione dei figli (Federconsumatori, Istat).
La sostituzione del Reddito di cittadinanza con l’Assegno di inclusione è una beffa. Circa 850 mila famiglie hanno perso in media 2.600 euro all’anno, proprio quelle più vulnerabili.
E allora cosa ci mostra il “Cinema Luce” di Giorgia Meloni?
Un film impolverato, dove la protagonista sorride davanti alla telecamera, ripete che “tutto va bene”, racconta di ripresa e crescita. Ma l’Italia reale è un dramma sociale: povertà che si inasprisce, emergenza scolastica, disuguaglianze sempre più marcate.
In sintesi:
Tema | Realtà (Istat) | Racconto ufficiale |
|---|---|---|
Inflazione | +1,6% a.a. (agosto) | Tasso sotto controllo, tutto ok |
Fiducia | In calo su tutti i fronti | Nessuna autocritica |
Minori a rischio povertà | 26,7% | “Il futuro è garantito” |
Deprivazione minorile | 11,7% | Non se ne parla |
Famiglie con tre o più figli | Oltre 42% a rischio | “Incentivi alla natalità” senza soldi |
Sostegno economico | -2.600 € annui per migliaia di famiglie | Solo bonus spot |
Il Cinema Luce di oggi — quello della politica di facciata — continua a proiettare lo stesso film del Ventennio: un’Italia che sorride, un popolo felice, un governo che rassicura. Ma la pellicola reale racconta altro: famiglie sull’orlo, bambini che perdono il diritto allo studio, disuguaglianze che esplodono.
Le maschere cadono solo quando si alza il sipario della verità. E i dati Istat sono la luce che squarcia il buio.
Cinema Luce
Il y a quelque chose de pire que la réalité : découvrir que le cinéma moderne ne raconte plus de vraies tragédies, mais seulement de la propagande vernie. En Italie aujourd’hui, tandis que l’inflation baisse lentement — l’indice des prix à la consommation n’est “que” de +1,6 % en rythme annuel en août 2025 (contre +1,7 % en juillet, données Istat) — il semble que tout aille bien. Pire encore : le spectacle institutionnel nous assure que tout va pour le mieux. Et pourtant, il suffit de lire les chiffres pour comprendre que le film officiel n’est qu’un montage sans âme.
L’indice de confiance des consommateurs chute de 97,2 à 96,2 entre juillet et août : toutes ses composantes — économique, personnelle, future et actuelle — se détériorent (Istat). Dans le même temps, les familles renoncent à tout, des courses quotidiennes aux dépenses scolaires (Federconsumatori).
En 2024, 26,7 % des mineurs (soit environ 2,07 millions d’enfants) vivent dans des familles exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, contre 23,1 % de la population générale (Istat). Pire encore : 11,7 % des mineurs de moins de 16 ans souffrent de privations matérielles et sociales, cumulant au moins trois signes de difficultés.
Dans l’ensemble, 23,1 % des Italiens sont à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale ; ce chiffre grimpe à 25,6 % dans les familles avec un enfant, et dépasse 42 % dans celles avec trois enfants ou plus, en hausse de cinq points par rapport à 2023 (Save the Children).
Pas de chiffres officiels précis sur l’augmentation des dépenses scolaires, mais les associations de consommateurs le confirment : les familles, étranglées par la crise, réduisent même les dépenses pour l’éducation de leurs enfants (Federconsumatori, Istat).
Le remplacement du Revenu de citoyenneté par l’Allocation d’inclusion est une farce. Environ 850 000 familles ont perdu en moyenne 2 600 € par an, précisément les plus vulnérables.
Mais alors, que nous montre le “Cinéma Luce” de Giorgia Meloni ?
Un film poussiéreux, où l’actrice principale sourit devant la caméra, répète que “tout va bien” et parle de reprise et de croissance. Mais l’Italie réelle est un drame social : pauvreté croissante, urgence scolaire, inégalités de plus en plus marquées.
En résumé :
Thème | Réalité (Istat) | Récit officiel |
|---|---|---|
Inflation | +1,6 % a.a. (août) | Taux sous contrôle, tout va bien |
Confiance | En baisse sur tous les fronts | Aucune autocritique |
Mineurs à risque de pauvreté | 26,7 % | “L’avenir est assuré” |
Privations des mineurs | 11,7 % | Silence total |
Familles nombreuses | Plus de 42 % à risque | “Incitations à la natalité” sans moyens |
Soutien économique | -2 600 € par an pour des milliers de familles | Seulement des bonus ponctuels |
Le Cinéma Luce d’aujourd’hui — celui de la politique de façade — continue de projeter le même film que sous le Ventennio : une Italie heureuse, un peuple satisfait, un gouvernement rassurant. Mais la véritable pellicule raconte autre chose : des familles au bord du gouffre, des enfants privés de leur droit à l’éducation, des inégalités qui explosent.
Les masques ne tombent que lorsque le rideau de la vérité se lève. Et les données de l’Istat sont cette lumière qui déchire l’obscurité.




