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Chez Nous | 28 luglio 2025, 08:00

Plastic que…

Plastic che…

Plastic que…

Le 29 juillet 2019, à Termoli, naissait l’association Plastic Free Onlus. Six ans plus tard, cette petite étincelle allumée sur le littoral molisan est devenue un incendie de conscience mondiale : un mouvement actif, concret, présent dans plus de 30 pays, avec des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Plus de 4,6 millions de kilos de plastique et de déchets retirés de l’environnement. Plus de 8.700 opérations de nettoyage. 309.000 élèves sensibilisés. Des milliers de tortues marines sauvées. Bref, un exemple vertueux né de la base et devenu un véritable modèle.

Et pourtant, en regardant de plus près la carte, une zone reste blanche. Préservée, certes, mais pas de la pollution plastique. Il s’agit de la Vallée d’Aoste, où le projet Plastic Free ne semble pas avoir encore trouvé de point d’ancrage. Aucun commune adhérente, aucun protocole signé, aucune initiative officielle. Même la Région n’a, jusqu’à présent, jugé opportun de monter à bord de ce train en marche vers un avenir plus durable. Une absence qui détonne, et fortement, avec l’image verte et montagnarde que le territoire aime tant projeter.

Pas besoin d’invoquer Greta Thunberg pour comprendre que le défi écologique d’aujourd’hui se joue aussi – et surtout – au niveau des choix locaux. Si plus de 120 communes italiennes ont obtenu la reconnaissance “Plastic Free” grâce à des pratiques concrètes et responsables, la Vallée d’Aoste reste spectatrice. Pourtant, les volontaires ne manquent pas, pas plus que les citoyens sensibles, les écoles engagées ou les jeunes motivés. Ce qui semble faire défaut, c’est une volonté politique de transformer ces graines en un véritable projet.

Luca De Gaetano, fondateur et président de l’association, le dit clairement : « Le recyclage seul ne suffit pas. Il faut réduire l’utilisation du plastique à la source. Et cela demande une grande opération culturelle. » Mais sans une alliance entre institutions, entreprises et citoyens, ce grand saut risque de rester lettre morte.

Dans une région où l’on s’indigne de la présence de plastique le long des sentiers, où l’on vante la durabilité touristique à coups de slogans, où l’on rappelle sans cesse la valeur du paysage, il est pour le moins surréaliste qu’une initiative comme Plastic Free ne trouve aucun écho institutionnel. Personne pour lancer une collaboration, pour répondre à l’appel, pour dire « nous aussi, nous sommes là ».

2030 approche à grands pas. L’objectif de Plastic Free est clair : sensibiliser un milliard de personnes et contribuer de manière significative à la réduction de l’utilisation du plastique dans le monde. Un objectif ambitieux, qui se construit communauté par communauté. La Vallée d’Aoste peut encore embarquer. Mais le temps des atermoiements, des bonnes intentions et des phrases creuses est révolu. Il est temps de passer des mots aux actes. Ici aussi. Et maintenant.

PLastic che...

Le 29 juillet 2019, à Termoli, naissait l’association Plastic Free Onlus. Six ans plus tard, cette petite étincelle allumée sur le littoral molisan est devenue un incendie de conscience mondiale : un mouvement actif, concret, présent dans plus de 30 pays, avec des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Plus de 4,6 millions de kilos de plastique et de déchets retirés de l’environnement. Plus de 8.700 opérations de nettoyage. 309.000 élèves sensibilisés. Des milliers de tortues marines sauvées. Bref, un exemple vertueux né de la base et devenu un véritable modèle.

Et pourtant, en regardant de plus près la carte, une zone reste blanche. Préservée, certes, mais pas de la pollution plastique. Il s’agit de la Vallée d’Aoste, où le projet Plastic Free ne semble pas avoir encore trouvé de point d’ancrage. Aucun commune adhérente, aucun protocole signé, aucune initiative officielle. Même la Région n’a, jusqu’à présent, jugé opportun de monter à bord de ce train en marche vers un avenir plus durable. Une absence qui détonne, et fortement, avec l’image verte et montagnarde que le territoire aime tant projeter.

Pas besoin d’invoquer Greta Thunberg pour comprendre que le défi écologique d’aujourd’hui se joue aussi – et surtout – au niveau des choix locaux. Si plus de 120 communes italiennes ont obtenu la reconnaissance “Plastic Free” grâce à des pratiques concrètes et responsables, la Vallée d’Aoste reste spectatrice. Pourtant, les volontaires ne manquent pas, pas plus que les citoyens sensibles, les écoles engagées ou les jeunes motivés. Ce qui semble faire défaut, c’est une volonté politique de transformer ces graines en un véritable projet.

Luca De Gaetano, fondateur et président de l’association, le dit clairement : « Le recyclage seul ne suffit pas. Il faut réduire l’utilisation du plastique à la source. Et cela demande une grande opération culturelle. » Mais sans une alliance entre institutions, entreprises et citoyens, ce grand saut risque de rester lettre morte.

Dans une région où l’on s’indigne de la présence de plastique le long des sentiers, où l’on vante la durabilité touristique à coups de slogans, où l’on rappelle sans cesse la valeur du paysage, il est pour le moins surréaliste qu’une initiative comme Plastic Free ne trouve aucun écho institutionnel. Personne pour lancer une collaboration, pour répondre à l’appel, pour dire « nous aussi, nous sommes là ».

2030 approche à grands pas. L’objectif de Plastic Free est clair : sensibiliser un milliard de personnes et contribuer de manière significative à la réduction de l’utilisation du plastique dans le monde. Un objectif ambitieux, qui se construit communauté par communauté. La Vallée d’Aoste peut encore embarquer. Mais le temps des atermoiements, des bonnes intentions et des phrases creuses est révolu. Il est temps de passer des mots aux actes. Ici aussi. Et maintenant.

piero.minuzzo@gmail.com

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