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Chez Nous | 26 luglio 2025, 08:00

Fallis, recalés, recyclés et girouettes

Falliti trombati, riciclati e voltagabbana

Fallis, recalés, recyclés et girouettes

C’è chi chiude con dignità. Come il consigliere unionista Albert Chatrian, che – raggiunto il limite delle tre legislature – ha detto chiaramente: “Io non mi ricandido.” E lo ha detto senza giri di parole, senza cercare scorciatoie o nuovi contenitori dove infilarsi. Chapeau.

Poi però ci sono gli altri. Tanti altri. Basta guardare le prime uscite pubbliche dei candidati in corsa per le prossime elezioni regionali per rendersi conto che le novità sono poche, pochissime. L’aria nuova promessa assomiglia più a uno spiffero, mentre il palcoscenico si ripopola dei soliti noti: trombati del 2020 che rispuntano dal letargo, ex consiglieri che non erano stati nemmeno capaci di presentare correttamente la lista – e ora ci riprovano, magari cambiando simbolo, bandiera, pure dialetto. Riciclati di ogni sorta, ex parlamentari a caccia di un'ultima occasione, esperti frequentatori di inaugurazioni con sorriso incorporato.

C’è di tutto in questo ritorno di fiamma verso il “poltronificio” più ambito della Petite Patrie. Anche quelli che avevano annunciato il ritiro spirituale, salvo poi riaffacciarsi, come se nulla fosse, nel nome del senso di responsabilità. Eh certo, chi altri potrebbe sacrificarsi per il bene della comunità?

Nel frattempo, i cittadini – quelli con il cervello non offuscato dalle promesse – osservano sempre più disillusi. E cominciano a capire. Capiscono perché la politica si è allontanata dalla vita reale. Capiscono perché i giovani non votano più e perché gli anziani si rifugiano nel “tanto sono tutti uguali”. Capiscono che non è questione di ideologia, ma di decenza. Di coerenza. Di rettitudine.

Perché, diciamolo chiaramente: non sono tutti uguali. I consiglieri all’altezza ci sono. Ci sono quelli che lavorano con rigore, che leggono le carte, che non si nascondono dietro il gruppo consiliare o il comunicato di partito. Ci sono, ma vanno cercati. E soprattutto, vanno sostenuti.

È finito il tempo del Bengodi istituzionale. È finita l’epoca delle rendite di posizione garantite dal solito giro di nomi che si riciclano a ogni tornata. È tempo che anche i valdostani si assumano la propria parte di responsabilità. Votare non è firmare una delega in bianco: è scegliere. E scegliere significa anche dire dei no. No ai voltagabbana. No ai trombati cronici. No a chi ha già dato – e ricevuto – abbastanza.

Chi non ha mai fatto autocritica, chi cambia lista come si cambia camicia, chi ha tradito la fiducia dei cittadini non merita un'altra chance. Non perché sia moralmente riprovevole, ma perché è politicamente fallito.

A chi crede ancora nella democrazia valdostana, diciamo una cosa semplice: occhi aperti. Niente più specchietti per le allodole.

La Petite Patrie merita di meglio.

Falliti trombati, riciclati e voltagabbana

Il y a ceux qui savent partir avec dignité. Comme le conseiller unioniste Albert Chatrian qui – ayant atteint la limite des trois législatures – a déclaré clairement : « Je ne me représente pas. » Et il l’a dit sans détours, sans chercher de raccourcis, ni de nouveaux véhicules politiques dans lesquels se glisser. Chapeau.

Et puis, il y a les autres. Beaucoup d’autres. Il suffit de regarder les premières apparitions publiques des candidats en lice pour les prochaines élections régionales pour se rendre compte que les visages nouveaux sont rares, très rares. L’air frais promis ressemble davantage à un courant d’air, tandis que la scène se repeuple des habitués : recalés de 2020 qui sortent de leur hibernation, anciens conseillers même pas capables de présenter correctement leur liste à l’époque – et qui tentent aujourd’hui à nouveau leur chance, parfois en changeant de symbole, de bannière, voire de dialecte. Des recyclés de toutes sortes, des ex-parlementaires à la recherche d’une dernière opportunité, des habitués des inaugurations avec le sourire intégré.

Il y a de tout dans ce retour de flamme vers le « fauteuil club » le plus convoité de la Petite Patrie. Même ceux qui avaient annoncé un retrait spirituel, mais qui reviennent tranquillement sur le devant de la scène, au nom du sacro-saint sens des responsabilités. Évidemment… qui d’autre pourrait se sacrifier pour le bien de la communauté ?

Pendant ce temps, les citoyens – ceux qui gardent l’esprit lucide malgré les promesses – observent, de plus en plus désabusés. Et ils commencent à comprendre. Ils comprennent pourquoi la politique s’est éloignée de la vie réelle. Ils comprennent pourquoi les jeunes ne votent plus, pourquoi les aînés se réfugient dans le fameux « de toute façon, ils sont tous pareils ». Ils comprennent que ce n’est pas une question d’idéologie, mais de décence. De cohérence. D’intégrité.

Car soyons clairs : ils ne sont pas tous pareils. Il y a des conseillers dignes de ce nom. Il y a ceux qui travaillent sérieusement, qui lisent les dossiers, qui ne se cachent pas derrière leur groupe ou un communiqué. Ils existent, mais il faut les chercher. Et surtout, il faut les soutenir.

L’époque du Bengodi institutionnel est révolue. Le temps des sinécures garanties par le petit manège de noms recyclés à chaque scrutin est terminé. Il est temps que les Valdôtains assument aussi leur part de responsabilité. Voter, ce n’est pas signer une procuration en blanc : c’est faire un choix. Et choisir, c’est aussi savoir dire non. Non aux girouettes. Non aux recalés chroniques. Non à ceux qui ont déjà trop donné – et trop reçu.

Ceux qui n’ont jamais fait leur autocritique, ceux qui changent de liste comme de chemise, ceux qui ont trahi la confiance des citoyens ne méritent pas une nouvelle chance. Non pas parce qu’ils sont moralement condamnables, mais parce qu’ils ont échoué politiquement.

À ceux qui croient encore en la démocratie valdôtaine, disons une chose simple : ouvrez les yeux. Plus de miroirs aux alouettes.

La Petite Patrie mérite mieux.

piero.minuzzo@gmail.com

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