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Chez Nous | 26 maggio 2025, 08:00

Discrimination mélonienne

Discriminazioni meloniana

Discrimination mélonienne

Grave esclusione delle squadre valdostane maschili dalle finali nazionali di pallavolo. A nulla sono valse le proteste ufficiali: ignorata l’autonomia, ignorati i ragazzi, ignorato un intero popolo. E il silenzio dei vertici politici regionali pesa come una condanna.

Siamo a maggio, e da anni ormai c’è un appuntamento che scandisce il tempo con orgoglio e passione: le finali nazionali di pallavolo giovanile. Un appuntamento che, nonostante le piccole dimensioni della Valle d’Aosta, ha sempre visto i nostri ragazzi – Under15, Under17, Under19 – tenere alta la bandiera della regione. Fino a oggi. Fino a quest’anno. Fino a questa vergogna.

No, quest’anno no. L’Under19 e l’Under17 valdostane non sono state nemmeno incluse nei sorteggi nazionali. L’Under15? Sì, c’era. Sorteggiata in diretta. Inserita nei documenti ufficiali. Poi... il silenzio. L’ombra. Il nulla. Le nostre squadre maschili, quest’anno, non andranno da nessuna parte. Perché? Nessuna spiegazione. Nessuna comunicazione ufficiale. Nessuna giustificazione che possa reggere alla prova del buon senso.

A nulla sono valse le rimostranze, composte ma ferme, del Comitato regionale della Federazione Italiana Pallavolo. A nulla è servito appellarsi al diritto, alla continuità, al merito sportivo, ai precedenti. I valdostani sono piccoli, dicono. E pure autonomisti. Quindi è meglio che non disturbino.

È questo il prezzo da pagare per essere una regione autonoma, ma non allineata? Una vendetta istituzionale mascherata da riorganizzazione tecnica? Una discriminazione silenziosa, ma feroce, verso una comunità che non ha mai rinunciato a dire la sua, neanche quando la corrente nazionale tirava da un’altra parte?

Quel che è certo è che a pagare non sono i dirigenti. Non sono i funzionari. Non sono gli incompetenti che hanno orchestrato o lasciato accadere questo scempio. A pagare sono i ragazzi. I nostri figli. I nostri giovani. Quelli che sognano con la divisa addosso e il cuore in mano. Quelli che, per l’egoismo e l’indifferenza di qualcuno, vengono messi da parte come scarti in un’Italia dove il merito è uno slogan e l’equità territoriale una presa in giro.

Ma più grave ancora è il silenzio della politica valdostana. Dove sono il Presidente della Regione? L’Assessore regionale allo Sport? Non un comunicato. Non una parola. Non un gesto. Altro che rispetto dell’autonomia. Altro che difesa delle prerogative regionali. Altro che rappresentanza. È un silenzio assordante, che suona come un tradimento.

E così, a dover alzare la voce sono i genitori. Con dignità, con educazione, ma anche con una rabbia profonda e giustificata. "Siamo stufi", dicono. E hanno ragione. Perché questa non è solo una questione sportiva. È una questione di rispetto. Di identità. Di giustizia.

Lo sport è educazione, è futuro, è coesione. E quando viene calpestato così, senza spiegazioni, senza reazioni, senza dignità, il problema non è tecnico. È politico. Profondamente politico.

E allora diciamolo chiaro: questa è una discriminazione meloniana. Perché accade sotto questo governo. Perché si inscrive in una cultura centralista, punitiva verso le autonomie, indifferente verso le periferie. Una cultura che non vede i valdostani. Non li ascolta. E quando può, li cancella.

Non staremo zitti. Non per i nostri ragazzi.

Discrimination mélonienne

Nous sommes en mai, et depuis des années déjà, un rendez-vous ponctue cette période avec fierté et passion : les finales nationales de volley-ball junior. Un événement qui, malgré les petites dimensions de la Vallée d'Aoste, a toujours vu nos garçons – les moins de 15, moins de 17, moins de 19 ans – porter haut les couleurs de notre région. Jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à cette année. Jusqu'à cette honte.

Non, pas cette année. Les équipes U19 et U17 de la Vallée d'Aoste n’ont même pas été incluses dans les tirages au sort nationaux. Et l’U15 ? Oui, elle y était. Tirée au sort en direct. Inscrite dans les documents officiels. Puis… le silence. L’ombre. Le néant. Cette année, nos équipes masculines n’iront nulle part. Pourquoi ? Aucune explication. Aucune communication officielle. Aucune justification qui tienne la route.

Les protestations, posées mais fermes, du Comité régional de la Fédération Italienne de Volley-ball n’ont servi à rien. Il a été inutile de faire appel au droit, à la continuité, au mérite sportif, aux précédents. Les Valdôtains sont petits, dit-on. Et en plus autonomistes. Alors autant qu’ils ne fassent pas de bruit.

Est-ce là le prix à payer pour être une région autonome mais pas alignée ? Une vengeance institutionnelle déguisée en réorganisation technique ? Une discrimination silencieuse mais féroce contre une communauté qui n’a jamais cessé de faire entendre sa voix, même quand le courant national allait dans une autre direction ?

Ce qui est sûr, c’est que ce ne sont pas les dirigeants qui paient. Ni les fonctionnaires. Ni les incompétents qui ont orchestré ou laissé faire ce scandale. Ceux qui paient, ce sont les jeunes. Nos enfants. Nos adolescents. Ceux qui rêvent avec leur maillot sur le dos et le cœur en main. Ceux qui, à cause de l’égoïsme et de l’indifférence de certains, sont écartés comme des déchets dans une Italie où le mérite est un slogan, et l’équité territoriale une farce.

Mais plus grave encore est le silence de la politique valdôtaine. Où est le Président de la Région ? L’Assesseur régional aux Sports ? Pas un communiqué. Pas un mot. Pas un geste. Quel respect de l’autonomie ? Quelle défense des prérogatives régionales ? Quelle représentation ? C’est un silence assourdissant, qui sonne comme une trahison.

Et ainsi, ce sont les parents qui doivent élever la voix. Avec dignité, avec courtoisie, mais aussi avec une colère profonde et justifiée. « Nous en avons assez », disent-ils. Et ils ont raison. Car ce n’est pas seulement une question sportive. C’est une question de respect. D’identité. De justice.

Le sport, c’est l’éducation, c’est l’avenir, c’est la cohésion. Et lorsqu’il est ainsi piétiné, sans explication, sans réaction, sans dignité, le problème n’est pas technique. Il est politique. Profondément politique.

Alors disons-le clairement : c’est une discrimination mélonienne. Parce qu’elle se produit sous ce gouvernement. Parce qu’elle s’inscrit dans une culture centralisatrice, punitive envers les autonomies, indifférente aux périphéries. Une culture qui ne voit pas les Valdôtains. Qui ne les écoute pas. Et qui, quand elle le peut, les efface.

Nous ne nous tairons pas. Pas pour nos jeunes.

piero.minuzzo@gmail.com

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