C’è un momento in cui il silenzio diventa complicità. E oggi, quel momento ha preso le sembianze di una genuflessione. Una scena che ha il sapore della pagliacciata diplomatica, un’immagine che ha attraversato le reti sociali e televisive come un ceffone sulla faccia di un Paese intero: il premier albanese Edi Rama in ginocchio davanti a Giorgia Meloni.
Una scena surreale, indegna, che fa rabbrividire ogni cittadino che abbia a cuore il decoro, l’orgoglio e la dignità della propria nazione. Una genuflessione che umilia più di mille parole, che svende la sovranità su un palcoscenico ridotto a baraccone. E mentre Rama si inginocchia come fosse in una pièce da circo Barnum, la Presidente del Consiglio ride. Sorride. Lascia fare.
E allora il sangue ribolle, Piero. Perché questo gesto – teatrale e servile – non è solo un colpo basso al protocollo, è un’offesa al popolo italiano, alle istituzioni, alla Repubblica. Siamo stati ingiuriati, vilipesi, oltraggiati, mentre la premier ha preferito l'imbarazzo della passerella all’onore del Paese che rappresenta.
Eppure, in quella genuflessione si nasconde un'altra verità, ancora più inquietante: è il simbolo di una subalternità politica mascherata da alleanza, che oggi prende corpo persino nella gestione dei diritti fondamentali. Proprio con l’Albania del “premier inginocchiato”, l’Italia ha stretto un accordo che calpesta lo spirito dell’articolo 10 della nostra Costituzione, deportando i migranti in due centri extraterritoriali, lontano da sguardi e da garanzie, come se fossero merci da scaricare in un porto secondario.
"Lo straniero, al quale sia impedito nel suo paese l’effettivo esercizio delle libertà democratiche, ha diritto d’asilo..." recita la Carta.
Dove sono oggi la libertà, la democrazia, l’asilo? Dove sono lo Stato di diritto e la dignità umana?
Questa sceneggiata balcanica ci trascina indietro nel tempo, ai fasti decadenti dei cortigiani inginocchiati davanti al trono. E non importa se Rama abbia voluto ironizzare o provocare: ciò che conta è che nessuno ha sentito il dovere di reagire con fermezza, di alzarsi in piedi – letteralmente e metaforicamente – per dire che l’Italia non si prende in giro, non si genuflette e non accetta genuflessioni.
Ma forse è proprio questa la cifra del potere di oggi: riderci sopra, lasciar correre, assorbire ogni affronto con lo stile complice del teatrino. E così, mentre il premier albanese finge di inginocchiarsi e l’applauso scatta tra i flash, una nazione intera viene ridotta a gag da cabaret.
Questo è un fatto che grida vendetta morale, e che dovrebbe scuotere le coscienze anche dei più fedeli sostenitori del governo. Perché ci sono momenti in cui l’appartenenza politica deve cedere il passo alla dignità nazionale.
Oggi l’Italia è stata offesa sotto gli occhi di tutti. E l’indifferenza istituzionale è stata forse la seconda genuflessione, la più grave: quella del potere davanti al ridicolo.
Lettera aperta al Presidente della Repubblica
Signor Presidente Mattarella,
Le scrivo da cittadino indignato, da italiano ferito, da europeo sgomento. L’episodio della genuflessione del premier albanese davanti alla Presidente del Consiglio non è stato solo uno spettacolo imbarazzante: è stato un affronto alla dignità della Repubblica.
Abbiamo assistito inermi a una scena che ha ridicolizzato le istituzioni, mentre proprio quelle stesse istituzioni – per le quali Lei è garante supremo – venivano esposte al ludibrio internazionale. E in quel gesto teatrale e servile si è compiuta una doppia offesa: alla forma e alla sostanza della nostra democrazia.
In un Paese dove oggi si deportano migranti in Albania violando lo spirito dell’articolo 10 della Costituzione, e dove il silenzio accompagna ogni imbarazzo, Lei resta l’ultimo presidio morale di una Repubblica che non si inginocchia.
Le chiedo, Signor Presidente, di alzare la voce, come solo Lei può fare, per restituire alla bandiera il suo decoro, per ricordare che la nostra nazione ha una storia fatta di Resistenza, non di inchini. Le chiedo un gesto, una parola, un segnale. Perché se oggi è stato oltraggiato il volto istituzionale dell’Italia, domani potrebbe toccare alla coscienza stessa del popolo italiano.
Con rispetto, ma con fermezza,
un italiano che non si inginocchia.
Genuflessioni della vergogna
Il est des moments où le silence devient complicité. Et aujourd’hui, ce moment a pris la forme d’une génuflexion. Une scène au goût de mascarade diplomatique, une image qui a envahi les réseaux sociaux et les écrans comme une gifle au visage d’un pays tout entier : le Premier ministre albanais Edi Rama, à genoux devant Giorgia Meloni.
Une scène surréaliste, indigne, qui glace d’effroi tout citoyen attaché à la décence, à l’orgueil et à la dignité de sa nation. Une génuflexion qui humilie plus que mille discours, qui brade la souveraineté sur une scène réduite à un cirque. Et pendant que Rama s’agenouille comme dans un numéro du cirque Barnum, la Présidente du Conseil rit. Sourit. Laisse faire.
Alors le sang bout. Car ce geste – théâtral et servile – n’est pas seulement une entorse au protocole : c’est une offense au peuple italien, aux institutions, à la République. Nous avons été insultés, méprisés, outragés, tandis que la cheffe du gouvernement préférait la parade gênante à l’honneur du pays qu’elle représente.
Et pourtant, dans cette génuflexion se cache une vérité encore plus troublante : c’est le symbole d’une subordination politique déguisée en alliance, qui se manifeste aujourd’hui jusque dans la gestion des droits fondamentaux. C’est précisément avec l’Albanie du « Premier ministre agenouillé » que l’Italie a conclu un accord foulant l’esprit de l’article 10 de notre Constitution, déportant les migrants dans deux centres extraterritoriaux, à l’abri des regards et des garanties, comme s’ils étaient de simples marchandises à décharger dans un port secondaire.
« L’étranger qui est empêché dans son pays de jouir effectivement des libertés démocratiques a droit d’asile… » proclame la Constitution.
Où sont aujourd’hui la liberté, la démocratie, le droit d’asile ? Où sont l’État de droit et la dignité humaine ?
Cette mise en scène balkanique nous ramène à des temps décadents, ceux des courtisans à genoux devant le trône. Peu importe que Rama ait voulu ironiser ou provoquer : ce qui compte, c’est que personne – pas même la gauche ni les oppositions – n’ait jugé bon de réagir avec fermeté, de se lever – au sens propre comme au figuré – pour dire que l’Italie n’est pas une farce, ne se prosterne pas et ne tolère pas la prosternation.
Mais peut-être est-ce là la signature du pouvoir actuel : en rire, laisser couler, absorber chaque affront dans le style complice du théâtre de boulevard. Et ainsi, pendant que le Premier ministre albanais feint de s’agenouiller et que les applaudissements éclatent sous les flashs, une nation entière est réduite à un sketch de cabaret.
C’est un fait qui appelle une vengeance morale et devrait réveiller les consciences, même celles des partisans les plus fidèles du gouvernement. Car il y a des moments où l’appartenance politique doit céder le pas à la dignité nationale.
Aujourd’hui, l’Italie a été outragée aux yeux de tous. Et l’indifférence institutionnelle a peut-être été la seconde génuflexion, la plus grave : celle du pouvoir face au ridicule.
Lettre ouverte au Président de la République
Monsieur le Président Mattarella,
Je vous écris en tant que citoyen indigné, Italien blessé, Européen consterné. L’épisode de la génuflexion du Premier ministre albanais devant la Présidente du Conseil n’a pas été seulement un spectacle embarrassant : ce fut une offense à la dignité de la République.
Nous avons assisté, impuissants, à une scène qui a tourné en dérision les institutions, alors même que ces institutions – dont vous êtes le garant suprême – étaient livrées à la dérision internationale. Et dans ce geste théâtral et servile, c’est une double offense qui s’est accomplie : à la forme et au fond de notre démocratie.
Dans un pays où, aujourd’hui, on déporte des migrants en Albanie en violant l’esprit de l’article 10 de la Constitution, et où le silence accompagne chaque embarras, vous demeurez le dernier rempart moral d’une République qui ne s’agenouille pas.
Je vous demande, Monsieur le Président, de faire entendre votre voix, comme vous seul pouvez le faire, pour rendre à notre drapeau sa dignité, pour rappeler que notre nation est née de la Résistance, pas de la soumission. Je vous demande un geste, une parole, un signal. Parce que si aujourd’hui, c’est le visage institutionnel de l’Italie qui a été bafoué, demain, ce pourrait être la conscience même du peuple italien qui vacillera.
Avec respect, mais avec fermeté,
un Italien qui ne s’agenouille pas.