Française de la Vallée d’Aoste annuncia con grande entusiasmo il concerto gratuito di Benjamin Piat, in programma il 28 settembre 2024 al Teatro Giuseppe Giacosa di Aosta. Un'occasione imperdibile, dicono, per immergersi nelle note del suo album "Bivouac", frutto di avventure in 35 paesi. Ma la vera sorpresa non sta tanto nel concerto quanto nell'identità della stessa Alliance, un’associazione fondata nel lontano 1883 da luminari come Jules Verne e Louis Pasteur. Nulla da ridire sull’importanza storica di questo movimento culturale internazionale, che vanta ben 832 sedi in tutto il mondo e detiene in Italia il primato europeo di diffusione con ben 36 associazioni. Eppure, qualcosa non torna.
L'Alliance Française della Valle d'Aosta, pur essendo baluardo della lingua e cultura francese in una regione ufficialmente bilingue, sembra essersi adattata fin troppo bene ai ritmi e alle abitudini locali. Non tanto nella diffusione di musica e cultura francofona, quanto nella scelta della lingua in cui comunicare. Se la missione è promuovere il francese, come mai l’80% del loro sito web è in italiano? Comunicati stampa, eventi, aggiornamenti… tutti in italiano! È un po’ come se l’Institut Goethe in Germania mandasse inviti a eventi in inglese: corretto ma straniante, quasi una contraddizione nei termini.
Ma non è solo la questione della lingua a sollevare dubbi. C’è stato, ad esempio, un episodio che ha colpito al cuore il sentimento francofono valdostano: la scomparsa di France 2 dai canali TV locali. Al suo posto, l’arrivo di France 24, un canale di notizie internazionali. I valdostani non l'hanno presa bene e hanno persino avviato una petizione su Change.org chiedendo il ripristino di France 2, TF1 e FR3. Questa protesta è stata una vera e propria mobilitazione culturale, volta a preservare l’identità bilingue della regione, minacciata da un impoverimento dell’offerta televisiva in lingua francese.
E l’Alliance Française? Silenzio. Nessuna dichiarazione, nessuna presa di posizione, nessun appoggio alla petizione. Un po' curioso, per un’associazione che si vanta di essere la guardiana della lingua e cultura francese. Saranno stati troppo impegnati a preparare il concerto di Piat? O forse l’Alliance ha scelto una diplomazia "à la valdôtaine", preferendo non farsi coinvolgere in una questione che potrebbe far storcere il naso a qualche politico locale? Oppure, chissà, pensano che France 24 basti e avanzi per riempire il vuoto lasciato da France 2.
Certo, nel mondo di oggi, dove tutto è digitalizzato e globalizzato, uno potrebbe obiettare che lamentarsi per un canale TV sembri una battaglia un po’ anacronistica. Ma c’è una questione di principio dietro: in una regione come la Valle d'Aosta, il francese non è solo una lingua straniera da studiare a scuola, è parte integrante della sua identità. E se anche l’Alliance Française, istituzione che per missione dovrebbe difendere proprio questa identità, preferisce ignorare il problema… allora forse qualcosa non funziona.
Nel frattempo, godiamoci pure il concerto di Benjamin Piat, sintonizzando le orecchie su ritmi solari e ottimisti. Magari, tra una canzone e l’altra, riusciremo anche a dimenticare che France 2 non c’è più. Oppure, chi lo sa, forse tra una strofa e l’altra ci ricorderemo che preservare la propria cultura non significa solo ascoltare della buona musica, ma anche avere il coraggio di difendere i propri diritti linguistici.
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Française de la Vallée d'Aoste annonce avec grand enthousiasme le concert gratuit de Benjamin Piat, prévu le 28 septembre 2024 au Théâtre Giuseppe Giacosa d'Aoste. Une occasion à ne pas manquer, disent-ils, pour plonger dans les notes de son album "Bivouac", fruit d'aventures dans 35 pays. Mais la véritable surprise ne réside pas tant dans le concert que dans l'identité même de l'Alliance, une association fondée en 1883 par des figures illustres comme Jules Verne et Louis Pasteur. Rien à redire sur l'importance historique de ce mouvement culturel international, qui compte pas moins de 832 sièges dans le monde et détient, en Italie, le record européen de diffusion avec ses 36 associations. Pourtant, quelque chose cloche.
L'Alliance Française de la Vallée d'Aoste, bien qu’elle soit le bastion de la langue et de la culture françaises dans une région officiellement bilingue, semble s'être un peu trop bien adaptée aux rythmes et habitudes locales. Pas tant dans la diffusion de la musique et de la culture francophones, mais dans le choix de la langue utilisée pour communiquer. Si la mission est de promouvoir le français, pourquoi donc 80 % de leur site web est-il en italien ? Les communiqués de presse, les événements, les mises à jour… tout en italien ! C'est un peu comme si l'Institut Goethe en Allemagne envoyait des invitations à des événements en anglais : correct, mais déconcertant, presque une contradiction dans les termes.
Mais ce n’est pas seulement une question de langue qui suscite des doutes. Prenons par exemple un épisode qui a touché le cœur des francophones valdôtains : la disparition de France 2 des chaînes télévisées locales. À sa place, l'arrivée de France 24, une chaîne d'information internationale. Les Valdôtains ne l'ont pas bien pris et ont même lancé une pétition sur Change.org demandant le rétablissement de France 2, TF1 et FR3. Cette protestation est devenue une véritable mobilisation culturelle, visant à préserver l'identité bilingue de la région, menacée par un appauvrissement de l'offre télévisuelle en langue française.
Et l'Alliance Française ? Silence. Pas de déclaration, pas de prise de position, aucun soutien à la pétition. C’est assez curieux pour une association qui se targue d'être la gardienne de la langue et de la culture françaises. Avaient-ils trop à faire à préparer le concert de Piat ? Ou peut-être que l'Alliance a choisi une diplomatie "à la valdôtaine", préférant ne pas s'impliquer dans une question qui pourrait froisser quelques politiciens locaux ? Ou bien, qui sait, ils pensent que France 24 suffit amplement à combler le vide laissé par France 2.
Bien sûr, dans le monde d’aujourd’hui, où tout est numérisé et mondialisé, on pourrait objecter que se plaindre d'une chaîne télévisée semble être une bataille un peu anachronique. Mais il y a une question de principe derrière cela : dans une région comme la Vallée d'Aoste, le français n'est pas seulement une langue étrangère à étudier à l'école, il fait partie intégrante de son identité. Et si même l'Alliance Française, une institution dont la mission est justement de défendre cette identité, préfère ignorer le problème… alors peut-être que quelque chose ne va pas.
En attendant, profitons du concert de Benjamin Piat, en accordant nos oreilles à des rythmes solaires et optimistes. Peut-être qu'entre deux chansons, nous parviendrons à oublier que France 2 n'est plus là. Ou alors, qui sait, peut-être que, d'une strophe à l'autre, nous nous souviendrons que préserver sa culture ne signifie pas seulement écouter de la bonne musique, mais aussi avoir le courage de défendre ses droits linguistiques.