Delusi e contenti
Il nuovo Consiglio Valle è servito e, come sempre, lascia dietro di sé sorrisi, smorfie e qualche broncio da manuale. Tra i veri contenti, ovviamente, spicca Renzo Testolin: 3.808 preferenze personali e 12 seggi totali per l’Union Valdôtaine. Il presidente uscente non solo si conferma leader indiscusso, ma trascina con sé un esercito di fedelissimi: Girod, Bertschy, Sapinet e compagnia bella possono godersi il meritato trionfo… almeno fino al prossimo colpo di scena.
Gli Autonomisti di Centro, con 6 seggi, non hanno fatto rumore, ma fanno tremare chiunque voglia fare a meno del loro appoggio: la chiave della nuova legislatura passa dalle loro mani, e chi li ignora lo farà a proprio rischio e pericolo.
Poi ci sono i “delusi”: il PD, con soli tre consiglieri, mostra che la fiducia dei cittadini non è eterna; Fratelli d’Italia e Lega arrancano, incapaci di convertire sogni presidenziali in realtà. Forza Italia, con quattro seggi, può sorridere di lato: il piccolo bottino può trasformarsi in un ponte strategico con Roma, un contatto “che conta” senza fare troppo rumore.
E non dimentichiamo le due liste escluse: Valle d’Aosta Aperta e Valle d’Aosta Futura. Per loro, zero seggi e un tonfo inevitabile. I candidati più motivati possono solo consolarsi con il fatto di aver bussato… e scoperto che la porta era chiusa a doppia mandata. Nessun numero, nessun voto: la matematica non fa sconti, e la politica valdostana ancora meno.
Tra le possibili maggioranze, la conferma della Giunta uscente – UV, PD e Autonomisti di Centro – resta la strada più semplice: numeri sufficienti, continuità garantita, e una certa stabilità istituzionale. Ma se i valdostani ci hanno insegnato qualcosa, è che la politica è fatta di pragmatismo. E allora perché non considerare un’apertura a Forza Italia? Un piccolo gesto, ma capace di assicurare un ponte diretto con Roma e guadagnare margini strategici per il futuro governo.
Insomma, delusi e contenti, sorrisi e smorfie, applausi e sbuffi: il messaggio è chiaro. Testolin e l’UV guidano la scena, il PD lecca le ferite, gli Autonomisti di Centro contano più che mai, Fratelli d’Italia e Lega guardano i loro voti con occhi smarriti, e le liste escluse… beh, bussano ancora a una porta che non si aprirà questa volta. La politica valdostana non perdona, e la prossima mossa sarà tutta da osservare.
Delusi e contenti
Le nouveau Conseil de la Vallée est en place et, comme toujours, il laisse derrière lui sourires, grimaces et quelques moues dignes d’un manuel de politique. Parmi les vrais “contents”, on retrouve bien sûr Renzo Testolin : 3 808 voix personnelles et 12 sièges pour l’Union Valdôtaine. Le président sortant ne se contente pas de confirmer son rôle de leader incontesté, il entraîne avec lui un véritable bataillon de fidèles : Girod, Bertschy, Sapinet et le reste de l’équipe peuvent savourer ce triomphe bien mérité… du moins jusqu’au prochain rebondissement.
Les Autonomistes du Centre, avec leurs six sièges, n’ont pas fait beaucoup de bruit, mais ils font trembler quiconque envisagerait de se passer de leur soutien : la clé de la nouvelle législature passe entre leurs mains, et qui les ignore le fait à ses risques et périls.
Puis viennent les “déçus” : le PD, avec seulement trois conseillers, montre que la confiance des citoyens n’est jamais acquise ; Fratelli d’Italia et la Ligue peinent à transformer leurs rêves présidentiels en réalité. Forza Italia, avec quatre sièges, peut sourire en coin : ce petit butin pourrait se transformer en un pont stratégique vers Rome, un contact “qui compte” sans faire de bruit.
Et n’oublions pas les deux listes exclues : Valle d’Aosta Aperta et Valle d’Aosta Futura. Pour elles, zéro siège et un échec inévitable. Les candidats les plus motivés peuvent seulement se consoler en constatant qu’ils ont frappé… et découvert que la porte était fermée à double tour. Aucun chiffre, aucun vote : les mathématiques ne font pas de cadeaux, et la politique valdôtaine encore moins.
Parmi les majorités possibles, la confirmation de l’exécutif sortant – UV, PD et Autonomistes du Centre – reste la voie la plus simple : chiffres suffisants, continuité garantie et une certaine stabilité institutionnelle. Mais si les Valdôtains nous ont appris quelque chose, c’est que la politique est avant tout pragmatique. Alors, pourquoi ne pas envisager une ouverture vers Forza Italia ? Un petit geste, mais capable d’assurer un lien direct avec Rome et de gagner des marges stratégiques pour le futur gouvernement.
Bref, déçus et contents, sourires et grimaces, applaudissements et soupirs : le message est clair. Testolin et l’UV dominent la scène, le PD se remet de ses blessures, les Autonomistes du Centre pèsent plus que jamais, Fratelli d’Italia et la Ligue regardent leurs votes avec des yeux perdus, et les listes exclues… eh bien, elles frappent encore à une porte qui ne s’ouvrira pas cette fois-ci. La politique valdôtaine ne pardonne pas, et le prochain coup sera à observer de près.













