Un’altra vittima. Un’altra ragazza, giovanissima, adescata online, ingannata, usata, distrutta. È accaduto a Brescia, ma potrebbe accadere ovunque. E non si tratta più solo di cronaca nera: è il segno profondo di un’emergenza educativa, sociale e culturale. Non possiamo più fingere sorpresa. Non possiamo più limitarci all’indignazione. Non possiamo più accettare che tragedie simili siano derubricate a “deviazioni individuali”. Perché quando una tredicenne finisce nelle mani di un adulto che la adesca sui social, la violenza non è solo quella dell’aggressore. È una violenza voluta da un sistema che ha scelto di non agire.
Lo ha detto con lucidità il prof. Romano Pesavento, presidente del CNDDU, sottolineando quanto sia urgente una mobilitazione collettiva — della scuola, del legislatore, delle famiglie. Perché se una società non protegge i suoi figli, non li educa, non li guida nella crescita, allora rinuncia alla propria funzione più nobile.
I social, oggi, sono il principale spazio relazionale degli adolescenti. Eppure restano terra di nessuno, lasciata al marketing, ai contenuti tossici, alla ricerca di attenzione a tutti i costi. Chi cresce in questa giungla digitale, spesso lo fa senza strumenti per orientarsi. E quando incontra adulti senza scrupoli, il rischio è altissimo.
Serve una rivoluzione educativa. Serve insegnare il senso del limite, il rispetto, il valore del corpo e delle relazioni. E serve farlo insieme: la scuola da sola non può più reggere l’urto. Occorre una rete tra istituzioni, enti locali, associazioni, biblioteche, oratori, spazi giovanili. Serve che anche le Regioni si assumano responsabilità dirette. Serve che lo Stato dia risorse e priorità.
Le famiglie non devono essere lasciate sole, ma neppure possono disinteressarsi. L’educazione all’uso consapevole della rete deve iniziare in casa, ma proseguire ogni giorno nei luoghi della comunità. E accanto all’educazione, servono leggi più efficaci e sanzioni più chiare per chi sfrutta le vulnerabilità dei minori online.
Il silenzio della politica locale è assordante. Non una mozione, non una campagna regionale, non una presa di posizione ufficiale. I partiti parlano di sicurezza, ma dimenticano la sicurezza più fragile: quella dei nostri figli. Parlano di famiglie, ma non si interrogano su come supportarle davvero. Parlano di scuola, ma la lasciano sola. È tempo che i consiglieri regionali, i sindaci, gli assessori all’istruzione, le forze politiche tutte – maggioranza e opposizione – escano dal torpore e si assumano la responsabilità politica e morale di questa emergenza.
Perché se restano zitti anche davanti a questo, allora stanno scegliendo. E stanno scegliendo male.
🟦 LA POSIZIONE DEL CNDDU
Il Consiglio Nazionale dei Docenti per i Diritti Umani, attraverso il suo presidente prof. Romano Pesavento, ha preso una chiara posizione:
“Siamo profondamente turbati per l’ennesima violenza perpetrata nei confronti di una minore adescata attraverso i social. È necessario un intervento urgente del legislatore e della scuola, insieme alle famiglie, per un’educazione digitale forte e capillare. Non servono parole o retorica, ma azioni concrete. È ora di dire basta al silenzio.”
Il CNDDU invita il Ministero dell’Istruzione, le Regioni, gli enti locali e le forze parlamentari a rendere strutturale l’educazione civica digitale nelle scuole di ogni ordine e grado, affiancandola con sportelli di ascolto e progetti contro l’abuso online.
VIOLENZA VOLUTA
Une autre victime. Une autre jeune fille, toute jeune, piégée en ligne, trompée, utilisée, brisée. Cela s’est passé à Brescia, mais cela pourrait arriver partout. Et il ne s’agit plus seulement de faits divers : c’est le signe profond d’une urgence éducative, sociale et culturelle. On ne peut plus faire semblant d’être surpris. On ne peut plus se contenter de l’indignation. On ne peut plus accepter que des tragédies pareilles soient classées comme de simples "dérives individuelles". Car lorsqu’une adolescente de treize ans tombe dans les griffes d’un adulte qui la piège via les réseaux sociaux, la violence ne vient pas seulement de l’agresseur. C’est une violence voulue, voulue par un système qui a choisi de ne pas agir.
C’est ce qu’a affirmé avec lucidité le professeur Romano Pesavento, président du CNDDU, en soulignant l’urgence d’une mobilisation collective – de l’école, des législateurs, des familles. Car si une société ne protège pas ses enfants, ne les éduque pas, ne les guide pas dans leur croissance, alors elle renonce à sa mission la plus noble.
Les réseaux sociaux sont aujourd’hui le principal espace relationnel des adolescents. Et pourtant, ils restent une terre de non-droit, livrée au marketing, aux contenus toxiques, à la recherche de visibilité à tout prix. Ceux qui grandissent dans cette jungle numérique le font souvent sans repères. Et lorsqu’ils croisent des adultes sans scrupules, le danger est immense.
Il faut une révolution éducative. Il faut enseigner la notion de limite, le respect, la valeur du corps et des relations. Et cela doit se faire ensemble : l’école seule ne peut plus porter ce fardeau. Il faut un réseau entre institutions, collectivités locales, associations, bibliothèques, centres culturels, lieux de rencontre pour les jeunes. Les Régions doivent aussi assumer leurs responsabilités. Et l’État doit allouer des ressources et donner la priorité à cette cause.
Les familles ne doivent pas être laissées seules, mais elles ne peuvent pas non plus se désintéresser. L’éducation à un usage conscient et critique du numérique doit commencer à la maison, et se poursuivre chaque jour dans les espaces de la communauté. Et à côté de l’éducation, il faut des lois plus efficaces et des sanctions plus claires contre ceux qui exploitent les failles de l’enfance en ligne.
Le silence du monde politique local est assourdissant. Pas une motion, pas une campagne régionale, pas une prise de position officielle. Les partis parlent de sécurité, mais oublient la plus fragile de toutes : celle de nos enfants. Ils parlent de famille, mais ne se demandent pas comment les soutenir réellement. Ils parlent d’école, mais la laissent seule. Il est temps que les conseillers régionaux, les maires, les élus à l’éducation, toutes les forces politiques – majorité comme opposition – sortent de leur torpeur et prennent la responsabilité politique et morale de cette urgence.
Car si même face à cela ils restent silencieux, alors ils font un choix. Et ils font le mauvais.
🟦 LA POSITION DU CNDDU
Le Conseil National des Enseignants pour les Droits de l’Homme, par la voix de son président le professeur Romano Pesavento, a exprimé une position claire :
« Nous sommes profondément bouleversés par cette nouvelle violence commise contre une mineure piégée via les réseaux sociaux. Il est urgent que le législateur, l’école et les familles interviennent ensemble pour une éducation numérique forte et généralisée. Nous n’avons pas besoin de mots ou de rhétorique, mais d’actions concrètes. Il est temps de dire stop au silence. »
Le CNDDU appelle le Ministère de l’Éducation, les Régions, les collectivités locales et les forces parlementaires à institutionnaliser l’éducation civique numérique dans toutes les écoles, accompagnée de dispositifs d’écoute et de projets concrets contre les abus en ligne.