Dopo le elezioni, ogni volta scatta il rituale: il vespaio. Tutti vogliono tutto, o se possibile ancora di più. Poltrone, incarichi, visibilità. È come se l’autonomia della Valle d’Aosta fosse solo uno sfondo decorativo, mentre la scena principale è riservata ai desideri individuali.
In un momento di incertezza giuridica non da poco, invece di concentrarsi su ciò che conta davvero – la salvaguardia dei diritti statutari – molti sembrano impegnati a contendersi la vetta. I diritti dei valdostani? Ah, quelli… ormai appesi a un filo, esposti a imposizioni improprie, deroghe statutarie e decisioni calate dall’alto. Ma chissà, basta che il posto sia assicurato.
Lo spettacolo è sempre lo stesso: “Lo voglio io”. Lo voglio io il ruolo, lo voglio io la delega, lo voglio io il faro della prossima commissione. Nel frattempo, chi dovrebbe difendere lo statuto, il cuore della nostra autonomia, si limita a guardare, spesso complice del silenzio, come se le regole fossero optional.
E i valdostani? Sperano ancora. Sperano che qualcuno si ricordi che l’autonomia non è un buffet di poltrone, ma un impegno concreto. Sperano che i loro diritti non finiscano schiacciati sotto il peso delle ambizioni personali e delle urgenze di chi pensa prima a se stesso e poi, forse, ai cittadini.
Il rischio è serio: tra imposizioni improprie e leggi in deroga, il nostro statuto rischia di diventare un ricordo lontano, una formalità senza sostanza. E chi paga il conto, alla fine, siamo noi.
È ora che chi ha responsabilità diretta metta sul tavolo ciò che serve davvero: la difesa dei diritti, la tutela della legge, la protezione della nostra autonomia. Poltrone e “io voglio” possono attendere. L’autonomia no.
E se qualcuno non lo capisce, beh… i valdostani non sono pazienti all’infinito.
Lo voglio io
Après les élections, c’est toujours le même scénario : un véritable bourbier. Tout le monde veut tout, et si possible encore plus. Postes, fonctions, visibilité… On croirait que l’autonomie de la Vallée d’Aoste n’est qu’un décor, tandis que la scène principale est réservée aux ambitions personnelles.
Dans une période déjà marquée par une grande incertitude juridique, au lieu de se concentrer sur l’essentiel – la protection des droits statutaires – beaucoup semblent surtout occupés à atteindre les sommets. Les droits des Valdôtains ? Ah, ceux-là… ils restent suspendus à un fil, exposés à des impositions impropres, à des dérogations au statut et à des décisions imposées d’en haut. Mais peu importe, tant que le poste est assuré.
Le spectacle est toujours le même : « Je le veux moi ». Je veux ce rôle, je veux cette délégation, je veux le phare de la prochaine commission. Pendant ce temps, ceux qui devraient défendre le statut regardent, souvent complices par leur silence, comme si les règles étaient optionnelles.
Et les Valdôtains ? Ils espèrent encore. Ils espèrent que quelqu’un se souviendra que l’autonomie n’est pas un buffet de postes, mais un engagement concret. Ils espèrent que leurs droits ne finiront pas écrasés sous le poids des ambitions personnelles et des urgences de ceux qui pensent d’abord à eux-mêmes, ensuite – peut-être – aux citoyens.
Le risque est réel : entre impositions impropres et lois dérogatoires, notre statut risque de devenir un souvenir lointain, une formalité sans substance. Et ceux qui paient le prix, à la fin, ce sont nous tous.
Il est temps que ceux qui ont une responsabilité directe mettent sur la table ce qui compte vraiment : la défense des droits, le respect de la loi, la protection de notre autonomie. Les postes et les « je le veux » peuvent attendre. L’autonomie, elle, ne peut pas.
Et si certains ne le comprennent pas… les Valdôtains n’ont pas une patience infinie.





