Commission régionale pour les procédures référendaires a rejeté la proposition de loi d'initiative populaire pour la modification de la Loi Électorale de la Vallée d'Aoste à soumettre à un éventuel référendum propositif.
En particulier, la Commission a fait valoir que la procédure aggravée d'approbation des lois électorales trouve sa discipline dans l'article 15 du Statut spécial: «les ‘lois statutaires’ ne peuvent être soumises à un référendum propositif, étant donné que le seul référendum recevable est celui déjà prévu par le Statut, c'est-à-dire le soi-disant référendum de confirmation».
Le Comité formé pour promouvoir cette réforme électorale était composé de différentes forces politiques, de manière transversale, et soutenait l'élection directe du Président de la Région et de l'Exécutif. Une proposition contre laquelle l'Union Valdôtaine, dès le départ, avait clairement exprimé son opposition car elle estimait - à juste titre - qu'un telle procédure était inadmissible d'un point de vue législatif et aussi peu applicable à notre réalité régionale.
Nous devons constater une fois de plus, comme certains politiciens locaux, au lieu d'aborder les problèmes dans les lieux appropriés et de discuter des solutions envisageables, ils préfèrent galvaniser les gens avec des propositions populistes, probablement dans l'espoir d'avoir un gain électoral.












