C’è una catena nera che lega la riforma della giustizia, l’attacco alla Corte dei Conti, il premierato e l’ennesimo referendum spacciato come “modernizzazione”. È una catena robusta, tutt’altro che invisibile: la riduzione degli spazi di controllo, di equilibrio e di libertà democratica. Altro che riforme. Qui siamo davanti a cattive soluzioni per problemi complessi, scelte ideologiche che piegano le istituzioni a una visione autoritaria del potere.
Il referendum sulla giustizia va respinto senza esitazioni. Non perché il sistema giudiziario non abbia bisogno di riforme – ne ha un bisogno enorme – ma perché queste proposte non migliorano nulla. Indeboliscono l’autonomia della magistratura, confondono l’efficienza con la subordinazione e trasformano la giustizia in un terreno di regolamento politico. È una scorciatoia pericolosa, figlia della stessa cultura che vede nei controlli un fastidio e nei contrappesi un ostacolo.
Lo stesso schema si ripete con la Corte dei Conti, progressivamente svuotata, delegittimata, ridotta a spettatrice. Chi governa non sopporta chi controlla. Chi esercita il potere senza cultura democratica vede nella vigilanza un nemico. E così si colpisce uno dei pochi baluardi rimasti contro sprechi, clientelismi e uso disinvolto del denaro pubblico. Un colpo silenzioso, ma devastante.
Poi c’è il premierato, presentato come la panacea di tutti i mali. In realtà, un concentrato di potere nelle mani di una sola persona, con un Parlamento ridotto a ratificatore e un Presidente della Repubblica progressivamente marginalizzato. Non è governabilità: è verticalizzazione del potere. È la stessa logica che la storia italiana dovrebbe averci insegnato a riconoscere e respingere senza tentennamenti. Perché quando si indeboliscono i contrappesi, la libertà diventa un dettaglio.
Questo governo, guidato da Giorgia Meloni, sta riportando il Paese dentro morse antidemocratiche che ricordano stagioni buie, quando il dissenso era visto come un problema e non come una ricchezza. Il richiamo non è retorico: è politico. Mussolini non arrivò con un colpo di Stato, ma smontando pezzo dopo pezzo le istituzioni liberali. La storia non si ripete mai uguale, ma spesso fa rima.
In questo quadro preoccupa anche il silenzio complice di chi dovrebbe rappresentare territori autonomi e sensibili alle libertà. La senatrice valdostana della Lega, Nicoletta Spelgatti, si guarda bene dal far conoscere una posizione critica sui provvedimenti anti-migranti di Matteo Salvini, misure che calpestano diritti fondamentali e alimentano una cultura della paura. Un silenzio che pesa, perché in politica anche tacere è una scelta. E qui la scelta è stare comodi dentro la maggioranza, anche a costo di rinnegare valori di autonomia, accoglienza e civiltà giuridica.
Votare no al referendum sulla giustizia non basta. È necessario ostacolare democraticamente tutte queste riforme, smontarle una per una, denunciarne l’impianto ideologico e autoritario. Non per conservatorismo, ma per difendere lo spazio democratico. Perché quando le riforme diventano cattive soluzioni, resistere non è un vezzo ideologico: è un dovere civile.
Cattive soluzioni
Il existe une chaîne noire qui relie la réforme de la justice, l’attaque contre la Cour des comptes, le présidentialisme du chef du gouvernement et l’énième référendum présenté comme une « modernisation ». Une chaîne solide, loin d’être invisible : la réduction des espaces de contrôle, d’équilibre et de liberté démocratique. Rien à voir avec de vraies réformes. Nous sommes face à de mauvaises solutions à des problèmes complexes, à des choix idéologiques qui plient les institutions à une vision autoritaire du pouvoir.
Le référendum sur la justice doit être rejeté sans hésitation. Non pas parce que le système judiciaire n’aurait pas besoin de réformes – il en a un besoin immense –, mais parce que ces propositions n’améliorent rien. Elles affaiblissent l’autonomie de la magistrature, confondent l’efficacité avec la subordination et transforment la justice en un terrain de règlement politique. C’est un raccourci dangereux, fruit de la même culture qui considère les contrôles comme une nuisance et les contre-pouvoirs comme un obstacle.
Le même schéma se répète avec la Cour des comptes, progressivement vidée de sa substance, délégitimée, réduite au rôle de simple spectatrice. Ceux qui gouvernent ne supportent pas ceux qui contrôlent. Ceux qui exercent le pouvoir sans culture démocratique voient dans la vigilance un ennemi. Ainsi, on frappe l’un des rares remparts encore existants contre le gaspillage, le clientélisme et l’usage désinvolte de l’argent public. Un coup silencieux, mais dévastateur.
Vient ensuite le projet de premierat, présenté comme la panacée à tous les maux. En réalité, il s’agit d’une concentration du pouvoir entre les mains d’une seule personne, avec un Parlement réduit à un organe de ratification et un Président de la République progressivement marginalisé. Ce n’est pas de la gouvernabilité : c’est une verticalisation du pouvoir. C’est la même logique que l’histoire italienne aurait dû nous apprendre à reconnaître et à rejeter sans hésitation. Car lorsque les contre-pouvoirs s’affaiblissent, la liberté devient un simple détail.
Ce gouvernement, dirigé par Giorgia Meloni, est en train de ramener le pays dans des étaux antidémocratiques qui rappellent des périodes sombres, lorsque la dissidence était perçue comme un problème et non comme une richesse. La référence n’est pas rhétorique : elle est politique. Mussolini n’est pas arrivé par un coup d’État, mais en démantelant, pièce par pièce, les institutions libérales. L’histoire ne se répète jamais à l’identique, mais elle rime souvent.
Dans ce contexte, le silence complice de ceux qui devraient représenter des territoires autonomes et sensibles aux libertés est également préoccupant. La sénatrice valdôtaine de la Ligue, Nicoletta Spelgatti, se garde bien d’exprimer une position critique à l’égard des mesures anti-migrants de Matteo Salvini, des dispositions qui piétinent les droits fondamentaux et alimentent une culture de la peur. Un silence qui pèse, car en politique, se taire est aussi un choix. Et ici, le choix est de rester confortablement au sein de la majorité, quitte à renier des valeurs d’autonomie, d’accueil et de civilisation juridique.
Voter non au référendum sur la justice ne suffit pas. Il est nécessaire d’entraver démocratiquement l’ensemble de ces réformes, de les démonter une à une, d’en dénoncer la matrice idéologique et autoritaire. Non par conservatisme, mais pour défendre l’espace démocratique. Car lorsque les réformes deviennent de mauvaises solutions, résister n’est pas un caprice idéologique : c’est un devoir civique.





