Chez Nous - 26 novembre 2025, 08:00

Courses pour chiens

Spesa da cani

Courses pour chiens

Un lettore, intervenendo dopo il dibattito sulla presenza dei cani in chiesa, ha voluto ricordare che il problema più urgente non riguarda i luoghi di culto, ma ciò che accade quotidianamente nei negozi, soprattutto quelli alimentari: cani che entrano, si muovono liberamente, annusano frutta, scaffali e borse dei clienti, creando situazioni poco igieniche e prive di regole. Pur rispettando chi ama gli animali, il lettore chiede buon senso, norme chiare e maggiore attenzione all’igiene negli spazi pubblici condivisi.

C’è un punto del messaggio del lettore che mi ha colpito più della discussione – già accesa – sulla presenza dei cani in chiesa: il caos totale che regna nei negozi, soprattutto quelli alimentari, dove ogni giorno si assiste a scene degne di un documentario… ma non di un luogo dove si comprano cibo e prodotti per la casa. Per non parlare dei carrelli che più che per la spesa servono a portare a spasso i cani tra gli scaffali dei supermercati.

Ormai le entrare in certi esercizi commerciali è come infilarsi in un dog park con la cassa automatica. Cani al guinzaglio che tirano da tutte le parti, cani sciolti come se fossero al pascolo, museruole optional, e poi – la cosa più assurda – musi, nasi e linguette che si appoggiano ovunque. Frutta, scaffali bassi, sacchetti della spesa, borse dei clienti. Un festival dell’igiene creativa.

Che uno a casa propria faccia ciò che vuole, per carità. Può far annusare al cane il prosciutto, la mela o il tappeto nuovo. Sono affari suoi. Ma fuori, negli spazi condivisi, valgono altre regole: buon senso, igiene, rispetto degli altri. Tre concetti che sembrano diventati accessori, e nemmeno dei più richiesti.

Il lettore ha perfettamente ragione: non tutti amano gli animali, e anche chi li rispetta non ha alcuna voglia di tornarci a casa in formato bouquet canino. L’idea che il cane del vicino abbia infilato il naso nel cestino della frutta non è esattamente un incentivo all’acquisto.

E qui arriva il paradosso tutto valdostano: in chiesa ci indigniamo – giustamente – se un fedele porta un animale durante la funzione, ma davanti alla cassetta delle mele del mercato alziamo spalle e sopracciglia come se fosse normale che un golden retriever faccia la “selezione qualità” al posto del commerciante.

Non ci vuole un teologo, né un veterinario, né un igienista: serve semplicemente ricordarsi che il cane non è un accessorio, né un passe-partout che apre tutte le porte. E soprattutto non è un agente di controllo qualità negli alimentari.

Il problema non sono i cani: sono i proprietari che li usano come badge sociale per entrare ovunque, convinti che “tanto è buono”, “tanto è piccolo”, “tanto non dà fastidio a nessuno”. Eh no, invece. Dà fastidio. E non è questione di gusti: è questione di igiene. Punto.

Le leggi sul buon convivere esistono già, a livello sanitario e comunitario. Il problema è che nessuno le ricorda, nessuno le applica e, soprattutto, ormai sembra sconveniente far notare che certe situazioni sono semplicemente fuori luogo. Come se dire “per favore, i cani fuori dal negozio di alimentari” fosse una forma di discriminazione e non, banalmente, buonsenso.

Forse dovremmo ricominciare da qui: dal rispetto delle regole minime. Perché la convivenza funziona solo se tutti ci mettono un po’ di disciplina. Altrimenti continueremo a far finta di niente mentre, tra le pesche e le zucchine, si consuma l’ennesimo atto di anarchia a quattro zampe.

E la prossima volta che trovo un cane che annusa i pomodori, giuro che lo mando direttamente al settore detersivi: almeno lì, caro lettore, l’igiene torna protagonista.

Spesa da cani

Un lecteur, réagissant au débat sur la présence de chiens dans les églises, rappelle que le véritable problème se situe surtout dans les commerces, en particulier ceux qui vendent des produits alimentaires : des chiens qui entrent librement, reniflent les fruits, les rayons et les sacs des clients, créant des situations peu hygiéniques et mal réglementées. Tout en respectant ceux qui aiment les animaux, le lecteur demande davantage de bon sens, des règles claires et une attention accrue à l’hygiène dans les espaces publics partagés.

Il y a un passage dans le message du lecteur qui m’a frappé plus que la discussion – déjà animée – sur la présence des chiens dans les églises : le chaos total qui règne dans les magasins, surtout ceux qui vendent des produits alimentaires, où l’on assiste chaque jour à des scènes dignes d’un documentaire… mais certainement pas d’un lieu où l’on achète de la nourriture et des articles pour la maison. Sans parler des chariots qui, plus que pour faire les courses, servent à promener les chiens entre les rayons des supermarchés.

Entrer aujourd’hui dans certains commerces, c’est comme pénétrer dans un dog park doté d’une caisse automatique. Chiens en laisse qui tirent dans tous les sens, chiens en liberté comme s’ils étaient au pâturage, muselières optionnelles et puis – le plus absurde – museaux, truffes et petites langues qui se posent partout. Fruits, rayons bas, sacs de courses, sacs à main des clients : un véritable festival d’hygiène créative.

Chez soi, chacun fait ce qu’il veut, bien sûr. On peut laisser le chien renifler le jambon, la pomme ou le tapis tout neuf. C’est son affaire. Mais dehors, dans les espaces partagés, d’autres règles s’appliquent : bon sens, hygiène, respect d’autrui. Trois notions qui semblent être devenues des accessoires – et pas parmi les plus populaires.

Le lecteur a parfaitement raison : tout le monde n’aime pas les animaux, et même ceux qui les respectent n’ont aucune envie de rentrer chez eux parfumés au “bouquet canin”. L’idée que le chien du voisin ait plongé son museau dans la corbeille de fruits n’est pas exactement un argument de vente.

Et voilà le paradoxe valdôtain : à l’église, on s’indigne – à juste titre – si un fidèle amène un animal pendant la messe, mais devant la caisse de pommes du marché, on hausse les épaules comme s’il était normal qu’un golden retriever assure le “contrôle qualité” à la place du commerçant.

Inutile d’être théologien, vétérinaire ou hygiéniste : il suffit de se rappeler qu’un chien n’est ni un accessoire, ni un passe-partout qui ouvre toutes les portes. Et encore moins un agent de contrôle qualité dans une épicerie.

Le problème, ce ne sont pas les chiens : ce sont les propriétaires qui les utilisent comme badge social pour entrer partout, convaincus que “il est gentil”, “il est petit”, “il ne dérange personne”. Eh bien non. Il dérange. Et ce n’est pas une question de goûts : c’est une question d’hygiène. Point.

Les règles du bon vivre ensemble existent déjà, tant au niveau sanitaire qu’au niveau communautaire. Le problème, c’est que personne ne les rappelle, personne ne les applique et, surtout, il semble désormais inconvenant de pointer du doigt des situations qui sont tout simplement inappropriées. Comme si dire “les chiens dehors, s’il vous plaît, c’est un magasin alimentaire” relevait de la discrimination et non, tout simplement, du bon sens.

Peut-être devons-nous repartir d’ici : du respect des règles minimales. Parce que la coexistence fonctionne seulement si chacun y met un peu de discipline. Sinon, nous continuerons à faire semblant de ne rien voir pendant que, parmi les pêches et les courgettes, se joue l’ultime acte d’anarchie à quatre pattes.

Et la prochaine fois que je trouve un chien en train de renifler les tomates, je jure que je l’enverrai directement au rayon détergents : au moins là, cher lecteur, l’hygiène redevient vraiment la star du lieu.

piero.minuzzo@gamail.com

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