Quando la pace diventa un affare personale: il cessate il fuoco a Gaza e le vere motivazioni dell’uomo più potente del mondo.
Donald Trump, Presidente degli Stati Uniti d’America, ha sempre avuto un rapporto piuttosto personale con la parola “pace”. Non è mai stata una missione morale o un principio universale: è stata, piuttosto, una valuta di scambio. Una moneta pesante, da spendere quando serve guadagno politico, visibilità o qualche contropartita che possa consolidare il suo potere.
Così anche l’ultimo accordo per il cessate il fuoco a Gaza — accolto dai media come una “svolta storica” — appare meno come un miracolo diplomatico e più come il frutto di pressioni e minacce ben calibrate. Nessuno sa, e forse nessuno vuole dire, quale prezzo abbiano accettato di pagare Hamas e Netanyahu per fermare, almeno per ora, il conflitto. Ma è ragionevole sospettare che il “peso” di Trump abbia giocato un ruolo decisivo. Non per amore della pace, ma perché ogni sua mossa ha l’obiettivo di garantire qualche vantaggio personale o internazionale.
E qui veniamo al Premio Nobel per la pace, cui Trump è stato più volte accostato: bene hanno fatto i norvegesi a non assegnarglielo, indipendentemente dai tempi della decisione. Perché un premio del genere non si conquista con tregue costruite su interessi propri. Sarebbe stato un riconoscimento grottesco, quasi farsesco, di una pace venduta a pezzi.
Se Trump volesse davvero dimostrare di meritare un Nobel, dovrebbe affrontare le guerre che non gli portano consenso immediato o vantaggi economici: quella in Ucraina, ad esempio. Perché non lancia un ultimatum a Putin? Perché non pretende il ritiro delle truppe dai territori occupati, imponendo una vera pace? La risposta è evidente: lì non c’è alcun tornaconto personale, nessun riflettore acceso sulla sua immagine, nessuna leva per guadagno politico diretto.
Il modus operandi è chiaro: dove c’è un possibile ritorno, Trump alza la voce, minaccia, muove eserciti di tweet e diplomacy da manuale, e spesso ottiene risultati concreti. Dove invece la pace reale non genera punti in classifica, rimane silente, prudente, calcolatore. La sua azione internazionale diventa così una partita a scacchi: mosse misurate, obiettivi chiari, sempre con un occhio al beneficio personale e alla percezione pubblica.
Ecco perché il cessate il fuoco a Gaza, seppur positivo, va letto con occhi critici. Non è il trionfo della diplomazia globale, ma il frutto di interessi ben ponderati, di pressioni mirate e, probabilmente, di qualche ricatto diplomatico non reso pubblico. La pace diventa così una contrattazione privata tra potentati: un mix di paura, calcolo e opportunità.
Trump teme pochi avversari, ma teme soprattutto di non trarre vantaggio dalle situazioni. Per questo evita di scontrarsi davvero con Putin, mentre si muove con decisione dove può ottenere visibilità, consenso o contropartite economiche e strategiche. La pace a misura di Trump è sempre selettiva: un concetto elastico, calibrato sui suoi interessi, non su quelli dei popoli.
Se davvero ambisse al Nobel per la pace, dovrebbe mettersi alla prova nelle aree più complesse, quelle dove non ci sono facili accordi, dove la pressione internazionale non basta a garantirgli un exploit mediatico, dove la pace richiede coraggio reale, non minacce calibrate e contropartite politiche. Finché il mondo vedrà tregue fatte su misura per il suo tornaconto, il riconoscimento norvegese rimarrà giustamente fuori portata.
In conclusione, Trump ci ricorda una cosa semplice: la pace può essere un ideale universale, ma per lui rimane un affare personale. Finché continuerà a muoversi solo nei quadranti in cui può trarre profitto, non avremo altro che tregue interessate, applausi mediatici e Nobel sfuggiti, giustamente, di mano. Se vuole davvero lasciare il segno nella storia della pace, la prossima mossa dovrà essere coraggiosa, autentica e, soprattutto, globale, non selettiva.
Pace e interessi di Trump
Quand la paix devient une affaire personnelle : le cessez-le-feu à Gaza et les véritables motivations de l’homme le plus puissant du monde.
Donald Trump, Président des États-Unis d’Amérique, a toujours eu une relation très personnelle avec le mot « paix ». Ce n’a jamais été une mission morale ou un principe universel : c’est plutôt une monnaie d’échange. Une devise lourde, à utiliser quand un gain politique, de la visibilité ou une contrepartie pouvant consolider son pouvoir est en jeu.
Ainsi, le dernier accord pour le cessez-le-feu à Gaza — salué par les médias comme un « tournant historique » — apparaît moins comme un miracle diplomatique que comme le fruit de pressions et de menaces soigneusement calculées. Personne ne sait — ou ne veut dire — quel prix Hamas et Netanyahu ont accepté de payer pour arrêter, au moins pour le moment, le conflit. Mais il est raisonnable de penser que l’influence de Trump a joué un rôle décisif. Pas par amour de la paix, mais parce que chaque action qu’il entreprend vise à garantir un avantage personnel ou international.
C’est ici que l’on touche au Prix Nobel de la paix, auquel Trump a souvent été associé : les Norvégiens ont eu raison de ne pas le lui attribuer, indépendamment du calendrier de la décision. Un prix pareil ne se gagne pas avec des trêves construites sur des intérêts personnels. Cela aurait été un reconnaissance grotesque, presque risible, d’une paix négociée à la pièce.
Si Trump voulait vraiment prouver qu’il mérite un Nobel, il devrait s’attaquer aux guerres où il n’y a pas de gain immédiat ou économique : celle en Ukraine, par exemple. Pourquoi ne pas lancer un ultimatum à Poutine ? Pourquoi ne pas exiger le retrait des troupes des territoires occupés et imposer une véritable paix ? La réponse est évidente : il n’y a aucun profit personnel, aucun projecteur braqué sur son image, aucune manœuvre politique directe.
Le modus operandi est clair : là où il y a un possible retour, Trump élève la voix, menace, manœuvre par tweets et diplomatie de manuel, et obtient souvent des résultats concrets. Là où la paix réelle ne génère pas de points au classement, il reste silencieux, prudent, calculateur. Sa diplomatie internationale devient un jeu d’échecs : mouvements mesurés, objectifs clairs, toujours avec un œil sur son avantage personnel et sa perception publique.
Voilà pourquoi le cessez-le-feu à Gaza, bien qu’utile, doit être regardé avec un œil critique. Ce n’est pas le triomphe de la diplomatie mondiale, mais le fruit d’intérêts soigneusement pondérés, de pressions ciblées et, probablement, de quelques chantages diplomatiques non rendus publics. La paix devient alors une négociation privée entre puissants : un mélange de peur, de calcul et d’opportunité.
Trump ne craint que peu d’adversaires, mais il craint surtout de ne rien tirer des situations. Voilà pourquoi il évite de défier réellement Poutine, tout en agissant avec détermination là où il peut obtenir visibilité, soutien ou contreparties économiques et stratégiques. La paix à la Trump est toujours sélective : un concept élastique, calibré selon ses intérêts, non ceux des peuples.
Si vraiment il ambitionne le Nobel de la paix, il devrait se mesurer aux zones les plus complexes, là où il n’existe pas de facilités diplomatiques, là où la pression internationale ne garantit pas un exploit médiatique, là où la paix exige du vrai courage, pas des menaces calibrées et des intérêts politiques. Tant que le monde ne verra que des trêves faites sur mesure pour son profit, le prix Nobel restera à juste titre hors de portée.
En conclusion, Trump nous rappelle une chose simple : la paix peut être un idéal universel, mais pour lui, elle reste une affaire personnelle. Tant qu’il continuera à agir seulement là où il peut tirer profit, le monde n’aura droit qu’à des trêves intéressées, des applaudissements médiatiques et un Nobel — heureusement — qui lui échappera.
Si Donald Trump veut vraiment marquer l’histoire de la paix, son prochain geste devra être courageux, authentique et surtout global, pas sélectif.





