La Valle d’Aosta non può vivere solo di rendite di posizione e slogan. La prossima giunta regionale dovrà restituire sostanza all’autonomia speciale, riportandola a servizio della Petite Patrie e dei suoi cittadini.
C’è un paradosso che ormai attraversa la nostra Regione: più si parla di autonomia, meno la si vive. A furia di citare la specialità come un titolo nobiliare, rischiamo di ridurla a una formula vuota, buona per cerimonie ufficiali e mozioni retoriche. Intanto, nelle pieghe della quotidianità, la Petite Patrie appare sempre più fragile, con servizi che non funzionano, burocrazia che soffoca e una politica che fatica a rispondere con coraggio.
L’autonomia non è un bene museale, ma uno strumento per dare risposte concrete: ospedali che funzionano, scuole capaci di educare al bilinguismo e al radicamento, trasporti che collegano valli e capoluogo, un’economia che non viva solo di sussidi ma sappia generare lavoro vero. Se questi strumenti non vengono usati, la specialità si svuota, diventa retorica.
La priorità della futura giunta regionale non può che essere questa: dare fiato alla Petite Patrie. Non con i proclami, ma con atti concreti. Restituire fiducia ai cittadini significa far percepire che l’autonomia non è un privilegio per pochi, ma un diritto per tutti.
La Valle d’Aosta è autonoma non per rinchiudersi, ma per aprirsi con più forza: all’Europa, alle Alpi, ai giovani che la abitano e a quelli che oggi scelgono di andarsene. Eppure, per aprirsi, bisogna prima tornare a respirare. Ed è di questo respiro che la Petite Patrie ha oggi più che mai bisogno.
La verità è che da anni i politici valdostani difendono l’autonomia a parole, ma nei fatti la smantellano giorno dopo giorno. Se la nuova giunta non cambierà rotta, la Petite Patrie rischia di restare solo un ricordo romantico nei libri di scuola.
Autonomia svuotata
La Vallée d’Aoste ne peut pas vivre uniquement de rentes de situation et de slogans. Le prochain exécutif régional devra redonner un souffle réel à l’autonomie spéciale, au service de la Petite Patrie et de ses citoyens.
Un paradoxe traverse désormais notre Région : plus on parle d’autonomie, moins on la vit. À force de brandir la « spécialité » comme un titre honorifique, on la réduit à une formule creuse, bonne pour les cérémonies officielles et les motions sans lendemain. Dans le quotidien, la Petite Patrie apparaît de plus en plus fragile : services publics qui ne fonctionnent pas, bureaucratie étouffante, politique timorée.
L’autonomie n’est pas une relique de musée, mais un instrument destiné à apporter des réponses concrètes : des hôpitaux qui soignent, des écoles qui éduquent au bilinguisme et à l’enracinement, des transports qui relient vallées et chef-lieu, une économie qui ne repose pas seulement sur les subventions mais qui sache créer du vrai travail. Si ces instruments restent inutilisés, la spécialité s’effondre, réduite à de la rhétorique.
La priorité du futur exécutif régional ne peut être que celle-ci : redonner de l’air à la Petite Patrie. Non par des proclamations, mais par des actes. Redonner confiance aux citoyens signifie montrer que l’autonomie n’est pas un privilège pour quelques-uns, mais un droit pour tous.
La Vallée d’Aoste est autonome non pour se refermer sur elle-même, mais pour s’ouvrir plus largement : à l’Europe, aux Alpes, aux jeunes qui l’habitent comme à ceux qui choisissent aujourd’hui de partir. Mais pour s’ouvrir, encore faut-il commencer par respirer. Et c’est de ce souffle que la Petite Patrie a aujourd’hui plus que jamais besoin.
La vérité est que, depuis des années, les politiciens valdôtains défendent l’autonomie en paroles mais la démantèlent dans les faits. Si le prochain gouvernement régional ne change pas de cap, la Petite Patrie risque de ne rester qu’un souvenir romantique dans les manuels scolaires.





