Le elezioni regionali si sono concluse e le bocce finalmente si sono fermate. Ma i giochi di poltrone e prebende ripartono subito, tra “vecchi poppatori” e neoeletti entusiasti delle loro prebende. Forse è il momento di pensare a regole più eque, al rispetto del tempo speso in incarichi pubblici e a un’amministrazione più efficiente per comuni e parrocchie.
Oggi le bocce si sono fermate. Meritevoli e non, chi ha vinto non stappa ancora lo champagne; chi ha perso medita amaro sulle sedie vuote. Ma da domani, puntuale come un orologio svizzero, ripartiranno le nuove prebende per i neoeletti e la conferma dei “vecchi poppatori” che, da anni, sembrano avere diritto di primogenitura su poltrone e rimborsi. Sarebbe bello se alcuni dei bocciati si rendessero conto che si può fare politica senza trasformarla in un gioco di denaro e prebende, e proponessero soluzioni più eque e proporzionate al tempo reale dedicato agli incarichi.
Perché tanto denaro sprecato? Ci si chiede. Forse perché siamo abituati a un sistema in cui il titolo e la poltrona contano più dell’efficienza e del servizio ai cittadini. E questo vale per comuni e parrocchie, che se guardiamo bene hanno strutture incredibilmente costose e spesso ridondanti.
Il confronto tra parrocchie e comuni merita un’analisi seria. Con la carenza di sacerdoti, molti parroci si trovano a gestire più parrocchie, unite nelle Unità Parrocchiali, mentre i comuni, anche quelli di pochi abitanti, continuano a mantenere i loro apparati burocratici separati e spesso inutilmente pesanti. Risultato: sprechi a go-go e un sistema che sembra fatto per far girare poltrone e rimborsi, più che per servire i cittadini.
A bocce ferme, quindi, si potrebbe dire che la partita vera non è finita con le elezioni. È iniziata una nuova stagione di poltrone, prebende e rimborsi, e solo chi avrà il coraggio di proporre alternative concrete, proporzionate e attente alle risorse potrà sperare di cambiare le regole del gioco. Forse, un giorno, vedremo una politica che non premia solo la sopravvivenza e la scalata al potere, ma anche la responsabilità, l’efficienza e il buon senso.
A bocce ferme
Les élections régionales sont terminées et les boules se sont enfin arrêtées. Mais derrière le calme apparent, les jeux de chaises et de prebendes reprennent, entre « vieux gourmands » et néo-élus tout sourire. Peut-être est-il temps de réfléchir à des règles plus justes, au respect du temps consacré aux fonctions publiques et à une administration plus efficace pour communes et paroisses.
Aujourd’hui, les boules se sont arrêtées. Méritants ou non, ceux qui ont gagné ne se permettent pas encore de sabrer le champagne ; ceux qui ont perdu ruminent sur leurs sièges vides. Mais dès demain, fidèle comme un métronome suisse, repartira le ballet des nouvelles prebendes pour les néo-élus et la confirmation des « vieux gourmands », ces habitués des fauteuils et remboursements qui semblent croire que la poltrone leur est due de droit. Il serait temps que certains recalés réalisent que la politique n’est pas un buffet où l’on se sert sans compter et proposent des solutions plus justes, adaptées au temps réellement consacré aux fonctions.
Pourquoi tant d’argent gaspillé ? Sans doute parce que nous sommes enfermés dans un système où le titre et le siège pèsent plus que l’efficacité et le service aux citoyens. Et cela vaut pour les communes comme pour les paroisses. Ces dernières, confrontées au manque de prêtres, regroupent plusieurs paroisses dans les fameuses Unités Paroissiales. Pendant ce temps, les communes, même minuscules, continuent à faire tourner leurs appareils bureaucratiques séparés et souvent inutilement lourds. Résultat : gaspillages à gogo et un système qui semble conçu pour faire tourner les sièges et les remboursements plutôt que pour servir le public.
À boules arrêtées, il est clair que la partie réelle ne s’est pas terminée avec les élections. Une nouvelle saison de sièges, prebendes et remboursements commence, et seuls ceux qui auront le courage de proposer des alternatives concrètes, proportionnées et attentives aux ressources pourront espérer changer les règles du jeu. Un jour, peut-être, nous verrons une politique qui récompense non seulement l’ascension au pouvoir, mais aussi la responsabilité, l’efficacité et le bon sens.





