Il governo proclama ai quattro venti: avanti con la crescita degli stipendi e la riduzione della pressione fiscale. Sì, avete letto bene. Proclama. Come se la ripresa economica, la felicità del ceto medio e la stabilità finanziaria fossero un interruttore da accendere a comando.
E ora, grazie alla promozione del rating da parte di Fitch, il governo annuncia con orgoglio che “l’Italia dimostra di essere un paese credibile, serio, affidabile, con grande stabilità politica, e il riconoscimento della crescita economica diventa inevitabile”. Inevitabile. Come se bastasse una parola in inglese detta con convinzione per trasformare i bilanci pubblici in un sogno realizzato.
E poi la ciliegina: “Vogliamo andare avanti, sperando di poter far crescere gli stipendi, ridurre la pressione fiscale e far stare meglio il ceto medio”. Già, sperando! Un antico adagio recita: chi vive sperando muore… c…o. Ma dove vive questo trio+1? In quale sala esclusiva del palazzo di governo proiettano il film dello stato reale dell’Italia?
Perché fuori da quelle stanze la realtà è un’altra. Sempre più persone rinunciano alle cure sanitarie, sempre più anziani non arrivano a fine mese, sempre più famiglie devono fare i conti con rincari impietosi. Le bollette che esplodono, la spesa quotidiana che diventa un rompicapo, e bambini che imparano presto che i soldi non bastano mai. E mentre le famiglie arrancano, tante aziende chiudono, piccole imprese che sono il cuore pulsante dell’Italia, cancellate dal peso fiscale, dai costi energetici e da una burocrazia che strangola chiunque provi a resistere.
Abbiamo smesso di lavorare per lo Stato, per gli evasori e per i condoni di Salvini a metà giugno. Eppure il governo, infatuato da Trump, guarda l’Italia con gli occhi di chi osserva Gaza per immaginare la spiaggia americana.
I numeri reali non li vedono, o fanno finta di non vederli. E noi, cittadini normali, restiamo qui, con le tasche vuote, la pazienza al limite e troppi italiani che ormai non hanno nemmeno più gli occhi per piangere.
Tra fantasie di promesse e fame reale, il governo Meloni sembra vivere in un universo parallelo dove i problemi non esistono e la vita quotidiana degli italiani è solo un dettaglio trascurabile. Ma fuori, al di là dei comunicati trionfalistici, la realtà continua a mordere. La crisi delle famiglie, la chiusura delle aziende, il lavoro che manca, il futuro incerto: tutto questo non si risolve con un tweet o un rating positivo.
Il problema non è la retorica: è la distanza siderale tra ciò che viene detto e ciò che viene vissuto. Finché il trio+1 di Lupi continuerà a vivere tra fantasie e fame reale, l’Italia resterà sospesa tra sogni di crescita e una quotidianità che non concede sconti a nessuno.
Fame e fantasie
Le gouvernement proclame à tout vent : hausse des salaires et réduction de la pression fiscale. Oui, vous avez bien lu. Proclame. Comme si la reprise économique, le bonheur de la classe moyenne et la stabilité financière étaient un interrupteur à allumer à volonté.
Et maintenant, grâce à la promotion de la note par Fitch, le gouvernement annonce fièrement que « l’Italie démontre être un pays crédible, sérieux, fiable, avec une grande stabilité politique, et la reconnaissance de la croissance économique devient inévitable ». Inévitable. Comme si un mot en anglais prononcé avec conviction suffisait à transformer les finances publiques en un rêve accompli.
Et puis la cerise sur le gâteau : « Nous voulons aller de l’avant, en espérant pouvoir augmenter les salaires, réduire la pression fiscale et améliorer la vie de la classe moyenne ». Oui, en espérant ! Un ancien adage dit : qui vit d’espoir meurt… c…o. Mais où vit ce trio+1 ? Dans quelle salle exclusive du palais du gouvernement projettent-ils le film de l’état réel de l’Italie ?
Parce qu’en dehors de ces salons, la réalité est toute autre. De plus en plus de personnes renoncent aux soins de santé, de plus en plus de personnes âgées n’arrivent pas à la fin du mois, de plus en plus de familles doivent faire face à des hausses impitoyables. Les factures explosent, les courses quotidiennes deviennent un casse-tête, et les enfants apprennent tôt que l’argent ne suffit jamais. Et pendant que les familles peinent, tant d’entreprises ferment, de petites entreprises qui sont le cœur battant de l’Italie, écrasées par la pression fiscale, les coûts énergétiques et une bureaucratie qui étrangle quiconque tente de résister.
Nous avons cessé de travailler pour l’État, pour les fraudeurs et pour les remises de dettes de Salvini dès la mi-juin. Et pourtant, le gouvernement, fasciné par Trump, regarde l’Italie avec les yeux de ceux qui observent Gaza pour imaginer une plage américaine.
Les chiffres réels, ils ne les voient pas, ou font semblant de ne pas les voir. Et nous, simples citoyens, restons là, les poches vides, la patience à bout, et trop d’Italiens n’ont même plus les yeux pour pleurer.
Entre fantasmes de promesses et faim réelle, le gouvernement Meloni semble vivre dans un univers parallèle où les problèmes n’existent pas et où la vie quotidienne des Italiens n’est qu’un détail négligeable. Mais dehors, au-delà des communiqués triomphalistes, la réalité continue de mordre. La crise des familles, la fermeture des entreprises, le travail qui manque, l’avenir incertain : tout cela ne se résout pas avec un tweet ou une bonne note.
Le problème n’est pas la rhétorique : c’est l’écart sidéral entre ce qui est dit et ce qui est vécu. Tant que le trio+1 continuera de vivre entre fantaisies et faim réelle, l’Italie restera suspendue entre rêves de croissance et une vie quotidienne qui ne fait aucun cadeau à personne.





