Chez Nous - 27 agosto 2025, 08:00

Présomptueux à l’aventure

Presuntuosi allo sbaraglio

Présomptueux à l’aventure

Se pensavate che la politica valdostana fosse un teatro serio, l’ultima tornata elettorale sta dimostrando che eravate troppo ottimisti. Dopo aver pubblicato il nostro articolo sulle gaffe, sui voltagabbana e sulle improvvisazioni dei partiti, emerge una verità ancora più inquietante: le forze politiche non hanno cercato candidati, hanno semplicemente cercato di riempire la lista con chi capitava. Il risultato è sotto gli occhi di tutti: nullafacenti, falliti, aspiranti amministratori improbabili, persone senza arte né parte, che più che candidati hanno messo a disposizione la fototessera e un sorriso a comando.

Non è un caso che la Commissione elettorale circondariale abbia concluso la verifica delle liste presentate per le elezioni comunali del 28 settembre con un numero impressionante di esclusioni. A Oyace, la lista unica rischia il commissariamento; a Gignod, stessa sorte; a Valgrisenche, il candidato sindaco Riccardo Moret viene fermato per irregolarità; a Cogne, la lista di Denis Truc perde una candidatura per problemi formali. Solo ad Aosta tutte le 11 liste sono state ammesse, e non a caso: in città, tra apparati, legami e conoscenze, la politica riesce a mettere insieme anche persone capaci di firmare correttamente i moduli.

Ma guardando più in profondità, il problema è politico e culturale: i partiti hanno dimostrato di non avere alcuna capacità di selezionare figure competenti, di costruire una squadra capace di governare. Meglio riempire la lista con chiunque si presenti, così almeno i numeri ci sono. Il resto – la preparazione, le competenze, la volontà di fare politica seria – sono dettagli trascurabili. Così ci troviamo con aspiranti amministratori che più che amministrare, collezionano fototessere e curiosi titoli di candidatura da esibire nei social.

La conseguenza è un paradosso devastante: liste incomplete, candidature annullate, possibilità di commissariamenti. E tutto questo perché, per i partiti, contava solo l’apparire, il simbolo sulla scheda, non la qualità dei candidati. Persone senza esperienza, senza competenze, senza radicamento sul territorio: una generazione di presuntuosi allo sbaraglio.

Se questo è il quadro a pochi giorni dal voto, i cittadini devono riflettere. Non è solo questione di errori burocratici o gaffe: è l’istantanea di una politica incapace di progettare, di scegliere, di assumersi responsabilità. Il rischio non è solo l’elezione di amministratori improvvisati, ma la conferma di un sistema che premia il nulla e l’apparire, e punisce chi osa fare politica con serietà.

In Valle d’Aosta, il 28 settembre, più che scegliere, i cittadini rischiano di assistere al trionfo dei presuntuosi allo sbaraglio. E qualcuno dovrebbe ricordare a questi partiti che le fototessere non bastano a governare.

E questo è niente al confronto del fatto che la politica ha abdicato ai tecnocrati, affidando a funzionari e “esperti” incarichi che dovrebbero essere politici, e così si ritroverà presto a fare a pugni con la burocrazia, con regolamenti, scartoffie e cavilli che non perdonano neppure il più brillante dei teorici. Una politica che delega tutto al tecnico senza costruire squadra rischia di consegnare territori e cittadini a una gestione fredda e meccanica, dove contano solo procedure e protocolli, e dove l’interesse pubblico diventa un concetto astratto da leggere nei manuali. Ma di questo ne parleremo nei prossimi giorni, perché la battaglia vera non è più tra liste incomplete o voltagabbana, è tra la politica reale, capace di guidare, e la politica sbiadita, che si nasconde dietro la firma di un funzionario.

Presuntuosi allo sbaraglio

Si vous pensiez que la politique valdôtaine était un théâtre sérieux, le dernier scrutin montre que vous étiez trop optimistes. Après avoir publié notre article sur les gaffes, les retournements de veste et les improvisations des partis, une vérité encore plus inquiétante apparaît : les forces politiques n’ont pas cherché de véritables candidats, elles ont simplement tenté de remplir les listes avec qui passait. Le résultat est sous les yeux de tous : des oisifs, des ratés, des aspirants administrateurs improbables, des personnes sans art ni compétence, qui plus qu’être candidats ont mis à disposition leur photo d’identité et un sourire programmé.

Il n’est pas surprenant que la Commission électorale circonscriptionnelle ait conclu la vérification des listes présentées pour les élections communales du 28 septembre avec un nombre impressionnant d’exclusions. À Oyace, la liste unique risque la mise sous tutelle ; à Gignod, même sort ; à Valgrisenche, le candidat maire Riccardo Moret est bloqué pour irrégularité ; à Cogne, la liste de Denis Truc perd une candidature pour des problèmes formels. Seule à Aoste, les 11 listes ont été admises, et ce n’est pas un hasard : dans la ville, entre appareils, liens et connaissances, la politique parvient même à rassembler des personnes capables de remplir correctement les formulaires.

Mais en regardant plus en profondeur, le problème est politique et culturel : les partis ont montré qu’ils n’avaient aucune capacité à sélectionner des figures compétentes, à construire une équipe capable de gouverner. Mieux vaut remplir la liste avec n’importe qui se présente, ainsi au moins les chiffres sont là. Le reste – préparation, compétences, volonté de faire de la politique sérieuse – sont des détails négligeables. Ainsi, nous nous retrouvons avec des aspirants administrateurs qui, plus qu’administrer, collectionnent photos d’identité et titres de candidature curieux à exhiber sur les réseaux sociaux.

La conséquence est un paradoxe dévastateur : listes incomplètes, candidatures annulées, risques de mise sous tutelle. Et tout cela parce que, pour les partis, seul comptait l’apparence, le symbole sur le bulletin, pas la qualité des candidats. Des personnes sans expérience, sans compétence, sans ancrage territorial : une génération de présomptueux à l’aventure.

Si tel est le tableau à quelques jours du vote, les citoyens doivent réfléchir. Il ne s’agit pas seulement d’erreurs bureaucratiques ou de gaffes : c’est l’instantané d’une politique incapable de concevoir, de choisir, de prendre des responsabilités. Le risque n’est pas seulement l’élection d’administrateurs improvisés, mais la confirmation d’un système qui récompense le vide et l’apparence, et punisse ceux qui osent faire de la politique avec sérieux.

En Vallée d’Aoste, le 28 septembre, plus que de choisir, les citoyens risquent d’assister au triomphe des présomptueux à l’aventure. Et quelqu’un devrait rappeler à ces partis que les photos d’identité ne suffisent pas pour gouverner.

Et ce n’est rien comparé au fait que la politique a abdiqué au profit des technocrates, confiant à des fonctionnaires et « experts » des fonctions qui devraient être politiques, et qu’elle se retrouvera bientôt à lutter contre la bureaucratie, avec règlements, paperasses et subtilités qui ne pardonnent pas même au plus brillant des théoriciens. Une politique qui délègue tout au technicien sans construire d’équipe risque de livrer territoires et citoyens à une gestion froide et mécanique, où seules comptent les procédures et protocoles, et où l’intérêt public devient un concept abstrait à lire dans les manuels. Mais nous en reparlerons dans les prochains jours, car la vraie bataille n’est plus entre listes incomplètes ou retournements de veste, elle est entre la politique réelle, capable de guider, et la politique fanée, qui se cache derrière la signature d’un fonctionnaire.

piero.minuzzo@gmail.com

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