Chez Nous - 26 agosto 2025, 08:00

Agriculture ignorée

Agricoltura omessa

Agriculture ignorée

Agricoltura omessa

La politica valdostana ha mostrato, ancora una volta, la propria incapacità di affrontare seriamente le emergenze agricole. Non è questione di incompetenza occasionale: è una scelta sistematica, un voltarsi dall’altra parte mentre la siccità avanza, le produzioni calano e i presidenti di consorzio si trovano senza strumenti, visibilità e sostegno. Chi governa oggi parla, firma qualche protocollo, fa passerelle, ma di strategie concrete, di piani finanziati e verificabili, non c’è traccia.

E ora, alla vigilia delle elezioni del 28 settembre, il quadro diventa ancora più chiaro: le promesse elettorali non valgono nulla se non accompagnate da dati, atti concreti e coperture finanziarie verificate. Non basta dire “abbiamo fatto questo o quello”, non basta agitare qualche intervento spot. La Valle d’Aosta chiede di sapere chi farà cosa, come lo farà e con quali risorse. E i partiti principali, purtroppo, continuano a girarsi dall’altra parte, sperando che la retorica e qualche slogan bastino a convincere gli elettori.

Il problema della dermatite nella produzione latteo-casearia è solo uno dei tanti esempi: ridotto a polemica tra pro e no vax, mentre le soluzioni dovrebbero essere scientifiche, trasparenti, condivise. Eppure, ancora una volta, la politica manca all’appello: non garantisce protocolli, non prevede strumenti di sostegno per eventuali cali di valore, non fissa regole chiare e condivise.

Se continuiamo così, l’agricoltura valdostana sparirà dal dibattito pubblico prima ancora che dai campi. I leader locali, le forze politiche, chiunque aspiri a governare deve smettere di parlare e cominciare a fare: atti concreti, programmi documentati, coperture finanziarie certe. Non domani, non dopo le elezioni, ma ora. Perché ogni ritardo costa caro, e il futuro di chi produce e vive di agricoltura è troppo prezioso per essere ignorato.

È questo il vero banco di prova per chi vuole governare: saper trasformare promesse in fatti, retorica in concretezza. Tutto il resto è solo chiacchiera.

Agricoltura omessa

La politique valdôtaine a montré, une fois de plus, son incapacité à traiter sérieusement les urgences agricoles. Il ne s’agit pas d’une incompétence occasionnelle : c’est un choix systématique, un détourner le regard alors que la sécheresse avance, que les productions diminuent et que les présidents de consortium se retrouvent sans outils, sans visibilité et sans soutien. Ceux qui gouvernent aujourd’hui parlent, signent quelques protocoles, font des passages médiatiques, mais de stratégies concrètes, de plans financés et vérifiables, il n’y a aucune trace.

Et maintenant, à la veille des élections du 28 septembre, le constat devient encore plus clair : les promesses électorales ne valent rien si elles ne sont pas accompagnées de données, d’actes concrets et de couvertures financières vérifiées. Il ne suffit pas de dire « nous avons fait ceci ou cela », ni de brandir quelques interventions ponctuelles. La Vallée d’Aoste demande de savoir qui fera quoi, comment et avec quelles ressources. Et malheureusement, les principaux partis continuent à détourner le regard, espérant que la rhétorique et quelques slogans suffisent à convaincre les électeurs.

Le problème de la dermatite dans la production laitière n’est qu’un exemple parmi tant d’autres : réduit à une polémique entre pro et anti-vaccins, alors que les solutions devraient être scientifiques, transparentes et partagées. Et pourtant, une fois de plus, la politique fait défaut : elle ne garantit pas de protocoles, ne prévoit pas de mesures de soutien pour d’éventuelles pertes de valeur, et ne fixe pas de règles claires et partagées.

Si nous continuons ainsi, l’agriculture valdôtaine disparaîtra du débat public avant même de disparaître des champs. Les leaders locaux, les forces politiques, quiconque aspire à gouverner doit cesser de parler et commencer à agir : actes concrets, programmes documentés, couvertures financières certaines. Pas demain, pas après les élections, mais maintenant. Car chaque retard coûte cher, et l’avenir de ceux qui produisent et vivent de l’agriculture est trop précieux pour être ignoré.

C’est le véritable test pour ceux qui veulent gouverner : savoir transformer les promesses en faits, la rhétorique en concrétude. Tout le reste n’est que bavardage.

piero.minuzzo@gmail.com

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