Chez Nous - 18 agosto 2025, 08:00

Qui je vote ?

Chi voto?

Qui je vote ?

Manca poco alle urne e, come sempre, la domanda aleggia tra chi ha a cuore il futuro della Valle d’Aosta: «Chi voto?» Non è un semplice esercizio di schede e colori, è un test di intelligenza civica. E come sempre, tra selfie, slogan e promesse “miracolose”, non mancano quelli senza arte né parte: quelli che parlano tanto e combinano poco, che sembrano candidati per caso più che per convinzione, pronti a cavalcare qualsiasi vento pur di restare in vista.

Allora, come difendersi da chi fa della politica un teatro da cartellone pubblicitario? Ecco le cinque regole d’oro, rivisitate con un po’ di sano realismo valdostano.

1. Conoscere chi si candida davvero. Non fermarsi al nome sulla scheda o al sorriso studiato per la foto. Scoprire la storia, le esperienze, le competenze: se un candidato ha passato più tempo a farsi vedere che a fare, il sospetto è più che legittimo.

2. Controllare la coerenza. Promettere trasparenza e poi votare contro ogni forma di controllo è la versione politica del “do as I say, not as I do”. Se il curriculum politico somiglia a un foglio strappato dal vento, meglio guardare altrove.

3. Non farsi abbindolare dal chiasso. Social, comizi, slogan urlati: più è rumoroso, più potrebbe nascondere vuoto. Il candidato che spiega, che discute idee concrete e risponde alle domande difficili merita più attenzione di chi urla più forte.

4. Confrontare i programmi. E non solo leggerli di sfuggita. Leggere obiettivi, tempistiche e strumenti concreti: un buon progetto politico non si misura a decibel, ma a concretezza. Promettere montagne di soldi senza indicare da dove arrivano è il classico trucco da “illusionista del voto”.

5. Pensare al bene comune, non all’ego personale. Sanità, scuola, trasporti, sviluppo economico, tutela dell’autonomia regionale: il voto deve premiare chi vuole davvero migliorare la comunità, non chi sogna poltrone e titoli da selfie.

Seguendo queste regole si può navigare tra promesse e illusioni senza perdere la bussola. E per chi pensa di aggirarle con slogan da “tutto e niente”, beh… sappia che noi elettori valdostani abbiamo memoria lunga. Il vero antidoto alla politica senza arte né parte è la conoscenza, il coraggio di chiedere conto e un po’ di sano sarcasmo. Perché alla fine, la domanda «Chi voto?» non è un dubbio sterile: è il primo passo per non lasciare la Valle d’Aosta nelle mani di chi sa solo parlare, senza fare.

Chi voto?

Les urnes approchent et, comme toujours, la question plane parmi ceux qui se soucient de l’avenir de la Vallée d’Aoste : « Qui je vote ? » Ce n’est pas un simple exercice de bulletins et de couleurs, c’est un test d’intelligence civique. Et comme toujours, entre selfies, slogans et promesses « miraculeuses », ne manquent pas ceux sans art ni talent : ceux qui parlent beaucoup et font peu, qui semblent candidats par hasard plutôt que par conviction, prêts à suivre n’importe quel vent pour rester visibles.

Alors, comment se protéger de ceux qui transforment la politique en théâtre publicitaire ? Voici les cinq règles d’or, revisitées avec un peu de réalisme valdôtain.

1. Connaître réellement les candidats. Ne pas se contenter du nom sur le bulletin ou du sourire préparé pour la photo. Découvrir l’histoire, les expériences, les compétences : si un candidat a passé plus de temps à se montrer qu’à agir, le doute est plus que légitime.

2. Vérifier la cohérence. Promettre la transparence et ensuite voter contre toute forme de contrôle, c’est la version politique du « fais ce que je dis, pas ce que je fais ». Si le parcours politique ressemble à une feuille arrachée par le vent, mieux vaut regarder ailleurs.

3. Ne pas se laisser tromper par le bruit. Réseaux sociaux, meetings, slogans criés : plus c’est bruyant, plus cela peut cacher un vide. Le candidat qui explique, discute des idées concrètes et répond aux questions difficiles mérite plus d’attention que celui qui crie le plus fort.

4. Comparer les programmes. Et pas seulement les lire en diagonale. Lire objectifs, délais et moyens concrets : un bon projet politique ne se mesure pas en décibels, mais en concrétude. Promettre des montagnes d’argent sans indiquer d’où cela vient est le classique tour de l’« illusionniste du vote ».

5. Penser au bien commun, pas à l’ego personnel. Santé, école, transports, développement économique, protection de l’autonomie régionale : le vote doit récompenser ceux qui veulent vraiment améliorer la communauté, pas ceux qui rêvent de fauteuils et de titres pour selfies.

En suivant ces règles, on peut naviguer entre promesses et illusions sans perdre le cap. Et pour ceux qui pensent les contourner avec des slogans « tout et rien », eh bien… sachez que nous, électeurs valdôtains, avons une mémoire longue. Le véritable antidote à la politique sans art ni talent, c’est la connaissance, le courage de demander des comptes et un peu de sarcasme bienvenu. Parce qu’au final, la question « Qui je vote ? » n’est pas un doute stérile : c’est le premier pas pour ne pas laisser la Vallée d’Aoste entre les mains de ceux qui savent seulement parler, sans agir.

piero.minuzzo@gmail.com

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