Chez Nous - 15 agosto 2025, 08:00

Ferragosto

Ferragosto

Ferragosto

Ferragosto

Ferragosto dovrebbe essere il giorno del sole e del riposo, della montagna e del mare, del vino fresco e delle tavolate allegre. Invece, quest’anno, è difficile brindare senza sentire un nodo in gola. Perché mentre le nostre griglie scoppiettano, in altre parti del mondo il fuoco non è festa: è guerra, è odio, è potere che divora vite.

Dalle strade polverose del Medio Oriente ai villaggi martoriati dell’Est, fino alle città ferite dell’Africa e dell’Asia, il copione si ripete: potenti accecati dall’ambizione trascinano popoli interi nella spirale della violenza. E a cadere, sempre, sono i più fragili: bambini con lo zaino in spalla che non arriveranno mai a scuola, madri che stringono in braccio figli che non si sveglieranno più, anziani che chiudono gli occhi sotto un cielo che non riconoscono più come casa.

Nemmeno la nostra Italia, isola solo sulle carte geografiche, è immune da inquietudini. Tra crisi economica, disuguaglianze crescenti e una politica che troppo spesso preferisce il rumore delle polemiche al silenzio del lavoro serio, il presente ci appare fragile, e il futuro ancora incerto.

E nella nostra Petite Patrie, questo Ferragosto è anche vigilia: il 28 settembre arriverà presto, e con esso il rinnovo del Consiglio regionale e di molti sindaci. Sarà il giorno in cui i valdostani decideranno se confermare chi ha guidato finora o se affidare il timone a mani nuove. Non sarà solo una questione di nomi, ma di direzione: scegliere se continuare a navigare nelle stesse acque o cercare rotte diverse, più coraggiose e più giuste.

Oggi, a voi lettori, vogliamo augurare un Ferragosto sereno, anche se il mondo intorno non lo è. Che sia un momento di pace vera, di silenzi buoni e di sguardi sinceri. E che nel rumore delle feste non dimentichiamo le voci che non possono più farsi sentire: quelle delle vittime innocenti, spente per il capriccio di chi scambia la vita umana con la moneta del proprio potere. Perché il vero miracolo, quello che aspettiamo, sarà un Ferragosto in cui il fuoco servirà solo a cuocere il pane… e mai più a bruciare il futuro di un popolo.

Dopo Ferragosto

Le ceneri della brace sono ancora tiepide, il vino avanzato riempie qualche bicchiere dimenticato, e il silenzio del giorno dopo sembra sempre più lungo del pranzo di ieri. Ma se il Ferragosto è stato una parentesi, il calendario ci ricorda che le urgenze restano.

Il mondo continua a correre, le guerre non vanno in vacanza, e la fame di potere di troppi potenti resta sazia solo di vite umane. Anche qui, nella nostra Petite Patrie, la pausa estiva è breve: mancano poche settimane alle urne. Sarà il momento di decidere, di premiare il lavoro serio o di voltare pagina, di chiedere verità e responsabilità, di pretendere che chi si candida guardi negli occhi i cittadini e dica “ecco cosa farò” — non “ecco cosa farò sembrare di fare”.

Dopo Ferragosto, restano le ombre lunghe della sera e la domanda più difficile: vogliamo essere spettatori della nostra storia o vogliamo scriverla noi, con scelte coraggiose? Il 28 settembre non sarà solo una data: sarà la risposta.

Ferragosto

Le Ferragosto devrait être le jour du soleil et du repos, de la montagne et de la mer, du vin frais et des longues tablées joyeuses. Et pourtant, cette année, il est difficile de lever son verre sans sentir un nœud dans la gorge. Car, pendant que nos grills crépitent, ailleurs dans le monde, le feu n’est pas une fête : c’est la guerre, la haine, le pouvoir qui dévore des vies.

Des rues poussiéreuses du Moyen-Orient aux villages martyrisés de l’Est, jusqu’aux villes meurtries d’Afrique et d’Asie, le scénario se répète : des puissants aveuglés par l’ambition entraînent des peuples entiers dans la spirale de la violence. Et ceux qui tombent, toujours, sont les plus fragiles : des enfants avec leur cartable qui n’arriveront jamais à l’école, des mères serrant dans leurs bras des enfants qui ne se réveilleront plus, des anciens qui ferment les yeux sous un ciel qu’ils ne reconnaissent plus comme chez eux.

Même notre Italie, île seulement sur les cartes géographiques, n’est pas à l’abri des inquiétudes. Entre crise économique, inégalités croissantes et une politique qui préfère trop souvent le vacarme des polémiques au silence du travail sérieux, le présent nous apparaît fragile, et l’avenir encore incertain.

Et dans notre Petite Patrie, ce Ferragosto est aussi une veille : le 28 septembre arrivera vite, avec lui le renouvellement du Conseil régional et de nombreux maires. Ce sera le jour où les Valdôtains décideront s’ils confirment ceux qui ont dirigé jusqu’ici ou s’ils confient la barre à de nouvelles mains. Il ne s’agira pas seulement de noms, mais de direction : choisir de continuer à naviguer dans les mêmes eaux ou de chercher des routes différentes, plus courageuses et plus justes.

Aujourd’hui, à vous lecteurs, nous voulons adresser un vœu sincère pour un Ferragosto serein, même si le monde autour de nous ne l’est pas. Que ce soit un moment de vraie paix, de bons silences et de regards sincères. Et que, dans le bruit des fêtes, nous n’oublions pas les voix qui ne peuvent plus se faire entendre : celles des victimes innocentes, réduites au silence par le caprice de ceux qui échangent la vie humaine contre la monnaie de leur pouvoir. Car le vrai miracle, celui que nous attendons, sera un Ferragosto où le feu ne servira qu’à cuire le pain… et jamais plus à brûler l’avenir d’un peuple.

Après Ferragosto

Les cendres du brasier sont encore tièdes, le vin restant remplit quelques verres oubliés, et le silence du lendemain semble toujours plus long que le déjeuner de la veille. Mais si le Ferragosto a été une parenthèse, le calendrier nous rappelle que les urgences demeurent.

Le monde continue de tourner, les guerres ne prennent pas de vacances, et la faim de pouvoir de trop de puissants ne se rassasie que de vies humaines. Ici aussi, dans notre Petite Patrie, la pause estivale est courte : il ne reste que quelques semaines avant les urnes. Ce sera le moment de décider, de récompenser le travail sérieux ou de tourner la page, de demander vérité et responsabilité, d’exiger que ceux qui se présentent regardent les citoyens dans les yeux et disent « voilà ce que je ferai » — et non « voilà ce que je ferai semblant de faire ».

Après Ferragosto, restent les ombres longues du soir et la question la plus difficile : voulons-nous être spectateurs de notre histoire ou voulons-nous l’écrire nous-mêmes, par des choix courageux ? Le 28 septembre ne sera pas seulement une date : ce sera la réponse.

piero.minuzzo@gmail.com

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