Chez Nous - 17 giugno 2025, 08:00

Sans familles il n’y a pas d’avenir

Senza Famiglie non c'è futuro

Sans familles il n’y a pas d’avenir

Sabato, durante la Conferenza regionale della Famiglia ad Aosta, si è detto a chiare lettere: la denatalità è la vera emergenza del nostro tempo. Giusto. Ma quante volte abbiamo sentito queste parole rimbalzare da un convegno all’altro, senza che nulla cambiasse davvero?

La natalità crolla, i giovani se ne vanno, le famiglie arrancano tra lavori precari, carichi di cura insostenibili e servizi che mancano. Intanto la politica, anche quella valdostana, continua a rincorrere l’emergenza senza mai costruire una visione.

È questo il punto. Finché la famiglia sarà trattata come “tema sensibile” solo a parole, e non come leva strutturale di sviluppo, continueremo a perdere tempo — e persone. Perché la denatalità non è una questione privata, né un destino ineluttabile: è la conseguenza diretta di scelte politiche sbagliate o non fatte.

Ora si annuncia una nuova legge regionale. Bene. Ma attenzione: non ci servono altri titoli di legge, ci servono fatti. Servono nidi ovunque e non solo nei comuni grandi. Servono aiuti semplici e stabili, non bandi a scadenza. Servono risorse vere, non spot da conferenza stampa.

E soprattutto serve una classe dirigente che creda davvero nella famiglia come risorsa, non come orpello da campagna elettorale. Che abbia il coraggio di investire su politiche familiari in modo sistemico, anche a costo di tagliare altrove. Che metta la natalità nella stessa agenda dove mette turismo, mobilità, economia.

La Valle d’Aosta, per storia e dimensioni, avrebbe tutti i mezzi per diventare laboratorio di politiche familiari innovative e territoriali. Ma per farlo serve meno retorica e più responsabilità politica. Perché senza famiglie, il futuro non si scrive con le leggi. Si svuota.

Senza Famiglie non c'è futuro

Samedi, lors de la Conférence régionale sur la famille à Aoste, le message a été clair : la baisse de la natalité est la véritable urgence de notre époque. C’est juste. Mais combien de fois avons-nous déjà entendu ces mots résonner d’un colloque à l’autre, sans que rien ne change réellement ?

La natalité s’effondre, les jeunes s’en vont, les familles peinent entre emplois précaires, charges de soins insoutenables et services absents. Pendant ce temps, la politique – y compris en Vallée d’Aoste – continue à courir derrière l’urgence, sans jamais construire une vision.

C’est là le nœud du problème. Tant que la famille sera traitée comme un « thème sensible » seulement dans les discours, et non comme un levier structurel de développement, nous continuerons à perdre du temps – et des personnes. Car la dénatalité n’est ni une affaire privée, ni un destin inévitable : elle est la conséquence directe de choix politiques erronés ou manquants.

Une nouvelle loi régionale est maintenant annoncée. Très bien. Mais attention : nous n’avons pas besoin de nouveaux titres de loi, nous avons besoin d’actes. Il faut des crèches partout, pas seulement dans les grandes communes. Il faut des aides simples et durables, pas des appels à projets à échéance. Il faut de vraies ressources, pas des slogans pour conférences de presse.

Et surtout, il faut une classe politique qui croie vraiment en la famille comme ressource, et non comme accessoire de campagne électorale. Qui ait le courage d’investir de manière systémique dans des politiques familiales, quitte à couper ailleurs. Qui place la natalité dans la même feuille de route que le tourisme, la mobilité, l’économie.

La Vallée d’Aoste, par son histoire et ses dimensions, aurait tous les moyens pour devenir un laboratoire de politiques familiales innovantes et territorialisées. Mais pour cela, il faut moins de rhétorique et plus de responsabilité politique. Car sans familles, l’avenir ne s’écrit pas avec des lois. Il se vide.

piero.minuzzo@gmail.com

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