Chez Nous - 09 giugno 2025, 08:00

En avant, les retardataires

Ritardatari avanti

En avant, les retardataires

Chi non è ancora andato a votare ha ancora tempo per essere cittadino, non solo spettatore

Un tempo, astenersi dal voto era un reato. Oggi non lo è più, ma resta una ferita civile. Ricordiamo a chi ha ancora dubbi che il voto è libertà, è responsabilità, è coscienza. Ecco una guida semplice ai cinque referendum: i “pro” e i “contro”, per votare consapevolmente.

Un tempo, fino al 1993, l’astensione dal voto non era solo disinteresse: era un reato. Lo Stato lo considerava un dovere mancato, e per chi se ne infischiava delle urne erano previste anche sanzioni, come la sospensione da cariche pubbliche e la menzione negli elenchi dei “non votanti”. Era forse eccessivo, ma aveva un senso profondo: ricordare a ogni cittadino che la democrazia si nutre del nostro coinvolgimento, non della nostra indifferenza.

Oggi non si rischia più nulla se non si vota, se non forse una certa vergogna civile. Ma sebbene la Costituzione non imponga con la forza, ci parla con chiarezza: il voto è un diritto, ma anche un dovere civico. E chi ha ancora in tasca quella scheda elettorale, o la tiene nel cassetto come fosse una carta scaduta, può ancora fare qualcosa. Può alzarsi, andare al seggio e votare. Perché ogni voto in più è un pezzo di paese in meno lasciato al silenzio.

Votare ai referendum abrogativi significa scegliere se mantenere o cancellare delle leggi. Non è facile, lo sappiamo. I quesiti sono scritti in legalese, le posizioni sono polarizzate, i dibattiti spesso sono poco chiari. Per questo proponiamo, con spirito di servizio, un riassunto semplice dei cinque referendum che abbiamo oggi a disposizione. Una guida per chi vuole capire prima di scegliere.

I CINQUE REFERENDUM: PRO E CONTRO

1. Abolizione dell’abuso d’ufficio
(Quesito sulla cancellazione dell’articolo 323 del Codice penale)

PRO:
I favorevoli sostengono che questa norma è vaga e blocca l’azione amministrativa, spingendo sindaci e funzionari alla paralisi per paura di denunce spesso infondate.

CONTRO:
I contrari ricordano che è uno strumento utile per contrastare il malcostume e la corruzione. Abrogarla significherebbe togliere un’arma alla legalità.

2. Limitazione delle misure cautelari in carcere
(Quesito che vuole abolire la custodia cautelare per il rischio di reiterazione del reato, tranne per reati gravi)

PRO:
Serve a evitare abusi e detenzioni preventive non giustificate. Si tutela la presunzione d’innocenza.

CONTRO:
Riduce la capacità dello Stato di prevenire nuovi crimini. Potrebbe mettere in libertà soggetti pericolosi.

3. Separazione delle carriere tra giudici e pubblici ministeri
(Quesito per dividere nettamente il ruolo del PM da quello del giudice)

PRO:
Rende il processo più equo. Accusa e giudice non possono più formarsi nella stessa carriera, garantendo più imparzialità.

CONTRO:
Il sistema attuale garantisce già l’autonomia. La separazione potrebbe politicizzare di più la magistratura.

4. Riforma del CSM (Consiglio Superiore della Magistratura)
(Quesito che punta a ridurre il potere delle correnti nella magistratura)

PRO:
Favorisce meritocrazia e trasparenza. Si vuole combattere il “correntismo” e rendere più democratiche le nomine.

CONTRO:
Alcuni temono che la riforma sia troppo debole per risolvere i problemi o che celi intenti politici.

5. Voto degli avvocati nei consigli giudiziari
(Quesito che consente anche agli avvocati di esprimere valutazioni sui magistrati)

PRO:
Rafforza il controllo incrociato sulla qualità della giustizia. Avvocati e giudici sono entrambi protagonisti del processo.

CONTRO:
Rischio di interferenze e giudizi parziali. I magistrati temono ritorsioni o pressioni indebite.

Chi non ha ancora votato ha davanti a sé una scelta. Non tra “giusto” e “sbagliato”, ma tra esserci o sparire. La democrazia non si compie tutta oggi, né si conclude con una X. Ma si fonda anche su quella. Non serve sapere tutto, ma serve decidere. Ritardatari avanti. Il seggio vi aspetta.

Ritardatari avanti

Ceux qui n’ont pas encore voté peuvent encore redevenir citoyens, pas seulement spectateurs

Autrefois, ne pas voter était un délit. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, mais cela reste une blessure civique. À ceux qui hésitent encore, rappelons que voter, c’est la liberté, la responsabilité, la conscience. Voici un guide simple des cinq référendums : les “pour” et les “contre”, pour voter en connaissance de cause.

Il fut un temps — jusqu’en 1993 — où s’abstenir de voter n’était pas seulement un signe de désintérêt : c’était un délit. L’État considérait cela comme un manquement au devoir, et ceux qui se moquaient des urnes étaient sanctionnés : suspension des fonctions publiques, mention sur des listes spéciales de “non votants”. C’était peut-être excessif, mais cela portait un message fort : la démocratie se nourrit de notre implication, pas de notre indifférence.

Aujourd’hui, ne pas voter ne coûte rien — si ce n’est une certaine gêne morale. Mais même si la Constitution n’impose plus le vote par la force, elle reste limpide : le vote est un droit, mais aussi un devoir civique. Et ceux qui n’ont pas encore utilisé leur carte électorale — ou l’ont laissée au fond d’un tiroir comme une carte expirée — ont encore une chance de faire entendre leur voix. Se lever, aller voter, c’est déjà agir. Chaque bulletin supplémentaire réduit le poids du silence.

Voter à des référendums abrogatifs, c’est choisir si une loi doit être conservée ou supprimée. Ce n’est pas simple. Les questions sont formulées dans un langage juridique, les positions sont tranchées, le débat parfois confus. C’est pourquoi nous vous proposons ce petit guide, clair et direct, pour mieux comprendre les cinq référendums et faire un choix éclairé.

LES CINQ RÉFÉRENDUMS : POUR ET CONTRE

1. Abrogation du délit d’abus de pouvoir (abus d’office)
(Question visant à supprimer l’article 323 du Code pénal)

POUR :
Les partisans estiment que cette loi est trop vague et empêche les maires et les fonctionnaires d’agir, par peur de plaintes injustifiées.

CONTRE :
Pour les opposants, c’est un outil utile pour lutter contre les abus et la corruption. L’abolir, ce serait désarmer la justice.

2. Limitation des mesures de détention provisoire
(Question visant à supprimer la prison préventive pour risque de récidive, sauf pour les crimes graves)

POUR :
Cela éviterait les abus et protégerait le principe de présomption d’innocence.

CONTRE :
Cela pourrait laisser en liberté des individus dangereux et limiter la capacité de prévention de l’État.

3. Séparation des carrières entre juges et procureurs
(Question visant à séparer clairement les parcours professionnels)

POUR :
Cela garantirait une plus grande impartialité. Le juge et le procureur ne partageraient plus la même formation.

CONTRE :
Le système actuel fonctionne bien. La séparation pourrait politiser davantage la magistrature.

4. Réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM)
(Question visant à réduire le pouvoir des courants internes à la magistrature)

POUR :
Plus de transparence, moins de favoritisme. Cela viserait à récompenser le mérite plutôt que l’appartenance à des groupes internes.

CONTRE :
Certains estiment que la réforme est trop timide ou qu’elle cache une intention politique.

5. Vote des avocats dans les conseils judiciaires
(Question visant à permettre aux avocats de donner leur avis sur les magistrats)

POUR :
Cela renforcerait le contrôle croisé. Les avocats et les juges participent ensemble à la justice, leur voix compte.

CONTRE :
Risque d’influences ou de jugements biaisés. Les magistrats redoutent d’éventuelles représailles.

À ceux qui ne se sont pas encore rendus aux urnes, il reste une possibilité : celle de ne pas disparaître du débat public. Il ne s’agit pas de savoir tout sur tout, mais de choisir. La démocratie ne se résume pas à un bulletin de vote, mais elle s’y fonde aussi. En avant, les retardataires : le bureau de vote vous attend.

piero.minuzzo@gmail.com

SU