In Valle d’Aosta, come altrove, capita spesso che gli enti pubblici – sindacati, amministrazioni, politici – annuncino con grande pompa l’arrivo di nuove iniziative rivolte ai cittadini. È come quando si lancia il trailer di un film che promette emozioni forti: tutti ci si aspetta il botto. E quando il botto arriva, magari con l’apertura di una nuova pista ciclabile, si pensa che il lavoro sia fatto. Peccato che, spesso, il pubblico rimane a guardare il trailer senza mai sedersi davvero in sala.
Prendiamo proprio le piste ciclabili. Un progetto che dovrebbe migliorare la mobilità, il benessere e magari anche la qualità dell’aria. Bello, giusto, necessario. Ma l’annuncio e l’inaugurazione sono solo il primo capitolo di una storia molto più lunga. Come un buon vino, un modello di mobilità sostenibile ha bisogno di tempo, cura e soprattutto di una comunicazione che non si esaurisca con il taglio del nastro.
Ecco perché comunicare per educare non è una formula vuota o un semplice slogan, ma una vera e propria strategia che deve accompagnare ogni fase del cambiamento. Non basta informare una volta sola, bisogna ripetere, ribadire, rafforzare il messaggio nel tempo. Solo così si possono creare nuove coscienze, soprattutto nelle nuove generazioni, che sono il futuro della nostra società.
Se oggi un bambino di dieci anni vede una campagna sulla mobilità sostenibile, potrebbe pensare: “Interessante, ma adesso ho altro a cui pensare.” E tra tre anni, quando magari avrà l’età per andare in bici o muoversi autonomamente, quella campagna sarà un ricordo sbiadito, come un vecchio poster appiccicato al muro.
Ecco perché la comunicazione deve essere continua, costante, un flusso ininterrotto di informazioni ed esempi pratici che diventino parte della quotidianità. Il concetto di comunicare per educare deve diventare un mantra per chiunque voglia davvero vedere un cambiamento nelle abitudini e negli stili di vita.
Occorre adottare la strategia delle grandi marche, che non si limitano a vendere un prodotto, ma costruiscono un brand, un’identità che resta nella mente e nel cuore dei consumatori. Pensate alla Ferrari o al Parmigiano Reggiano: non vendono solo una macchina o un formaggio, ma un’esperienza, un simbolo.
La mobilità sostenibile, la raccolta differenziata, il rispetto dell’ambiente non sono prodotti, ma stili di vita da promuovere con la stessa energia e dedizione. Questo significa campagne continue, eventi coinvolgenti, educazione nelle scuole e nelle famiglie. Insomma, serve un marketing sociale che faccia breccia nelle abitudini più radicate.
Naturalmente, tutto questo richiede investimenti mirati e continui, perché i risultati non si vedranno dall’oggi al domani. Sono come i semi piantati in un terreno fertile: serviranno stagioni di pazienza prima di raccogliere frutti visibili e duraturi. Ma senza quel terreno, senza quei semi, non crescerà nulla. Ecco perché è fondamentale che le risorse pubbliche e private siano dedicate con costanza a questo processo di comunicazione e formazione, per dare forza a una trasformazione reale e sostenibile.
Come diceva Benjamin Franklin, “Un grammo di prevenzione vale una tonnellata di cura.” Non basta mettere la pista ciclabile, bisogna insegnare a usarla, renderla desiderabile, normale, addirittura chic. Perché altrimenti rischiamo che resti una strada vuota, o peggio, un monumento al “ci abbiamo provato”.
In definitiva, comunicare per educare significa costruire ponti, non solo strade. È un lavoro paziente, spesso invisibile, ma essenziale per il futuro della nostra società. Perché cambiare abitudini è come scalare una montagna: serve tempo, resistenza e una buona mappa. E la comunicazione è proprio quella mappa, che guida e accompagna passo dopo passo.
E se a volte ci si sente un po’ come Don Chisciotte che combatte contro i mulini a vento, ricordiamoci che anche lui aveva un grande sogno: cambiare il mondo, un cavallo alla volta.
Comunicare per educare
En Vallée d’Aoste, comme ailleurs, il arrive souvent que les institutions publiques – syndicats, administrations, politiques – annoncent avec grand bruit l’arrivée de nouvelles initiatives destinées aux citoyens. C’est un peu comme lancer la bande-annonce d’un film promettant de fortes émotions : tout le monde attend le grand coup. Et quand ce coup arrive, peut-être avec l’ouverture d’une nouvelle piste cyclable, on pense que le travail est accompli. Dommage que, souvent, le public reste à regarder la bande-annonce sans jamais vraiment s’asseoir dans la salle.
Prenons justement les pistes cyclables. Un projet censé améliorer la mobilité, le bien-être et peut-être aussi la qualité de l’air. Beau, juste, nécessaire. Mais l’annonce et l’inauguration ne sont que le premier chapitre d’une histoire bien plus longue. Comme un bon vin, un modèle de mobilité durable a besoin de temps, de soin et surtout d’une communication qui ne s’arrête pas au ruban inaugural.
C’est pourquoi communiquer pour éduquer n’est pas une formule creuse ou un simple slogan, mais une véritable stratégie qui doit accompagner chaque étape du changement. Il ne suffit pas d’informer une seule fois, il faut répéter, réaffirmer, renforcer le message dans le temps. Ce n’est qu’ainsi qu’on peut créer de nouvelles consciences, surtout chez les jeunes générations, qui sont l’avenir de notre société.
Si aujourd’hui un enfant de dix ans voit une campagne sur la mobilité durable, il pourrait penser : « Intéressant, mais j’ai autre chose en tête pour l’instant. » Et dans trois ans, quand il aura peut-être l’âge de faire du vélo ou de se déplacer de manière autonome, cette campagne sera un souvenir estompé, comme un vieux poster collé au mur.
Voilà pourquoi la communication doit être continue, constante, un flux ininterrompu d’informations et d’exemples pratiques qui deviennent partie intégrante du quotidien. Le concept de communiquer pour éduquer doit devenir un mantra pour quiconque veut vraiment voir un changement dans les habitudes et les modes de vie.
Il faut adopter la stratégie des grandes marques, qui ne se contentent pas de vendre un produit, mais construisent une marque, une identité qui reste dans l’esprit et le cœur des consommateurs. Pensez à Ferrari ou au Parmigiano Reggiano : ils ne vendent pas seulement une voiture ou un fromage, mais une expérience, un symbole.
La mobilité durable, le tri sélectif, le respect de l’environnement ne sont pas des produits, mais des modes de vie à promouvoir avec la même énergie et dévouement. Cela signifie des campagnes continues, des événements engageants, de l’éducation dans les écoles et les familles. Bref, un marketing social qui perce dans les habitudes les plus enracinées.
Bien sûr, tout cela demande des investissements ciblés et continus, car les résultats ne se verront pas du jour au lendemain. Ce sont comme des graines plantées dans un terrain fertile : il faudra des saisons de patience avant de récolter des fruits visibles et durables. Mais sans ce terrain, sans ces graines, rien ne poussera. Voilà pourquoi il est fondamental que les ressources publiques et privées soient consacrées avec constance à ce processus de communication et de formation, pour donner force à une transformation réelle et durable.
Comme le disait Benjamin Franklin, « Un gramme de prévention vaut une tonne de soin. » Il ne suffit pas de construire la piste cyclable, il faut apprendre à l’utiliser, la rendre désirable, normale, même chic. Sinon, elle risque de rester une route vide, ou pire, un monument au « on a essayé ».
En définitive, communiquer pour éduquer signifie construire des ponts, pas seulement des routes. C’est un travail patient, souvent invisible, mais essentiel pour l’avenir de notre société. Parce que changer des habitudes, c’est comme gravir une montagne : il faut du temps, de la résistance et une bonne carte. Et la communication est justement cette carte, qui guide et accompagne pas à pas.
Et si parfois on se sent un peu comme Don Quichotte combattant les moulins à vent, rappelons-nous qu’il avait lui aussi un grand rêve : changer le monde, un cheval à la fois.